Fey von Hassell

La lune éclaire le ciel brillant
Dans les plaisants jardins du Sud
Et touche mon cœur si triste.
Tandis que le dîner réunit les amis
Le coup de poignard de l'adieu déchire celui
Qui se cache tristement de la foule joyeuse.
Le vent du désert souffle avec violence.

Comme je tremble et chancelle, ma vie tient à un fil
Faible lueur d'espoir de cette amère nuit.
Brûlant de soif, je bois à longs traits
Dans votre cœur battant, qui m'emplit la poitrine.
Je hurle à tous les vents que vous êtes à moi
La mer bleue écumante recouvre les rochers
Entendez mon appel en cette cruelle nuit d'été.

Je revois aujourd'hui les jours sombres
Où mon âme envahie d'un bonheur irréel
Vit paraître une nymphe au cœur des Dolomites.
Elle me toucha de sa baguette magique
Et me redonna le goût de vivre.