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3.75/5 (sur 235 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Valognes, La Manche , le 02/07/1974
Biographie :

Flavie Flament, née Flavie Lecanu, est une animatrice de télévision et de radio française.

Elle est élue Miss OK!, sous son vrai nom de Flavie Lecanu, lors de l'émission L'Élection de Miss OK! 88, diffusée sur M6.

Elle commence sa carrière comme assistante de production pour l’émission télévisée Frou-Frou de Christine Bravo sur la chaîne Antenne 2.

En 1998 elle présente la météo sur Canal+, puis collabore à l'émission Un autre journal avec Philippe Gildas. En octobre 1999, elle rejoint M6 où elle anime Unisexe et Toutes les télés.

C'est en août 2000 qu'elle se fait connaître d'un plus large public, en présentant le magazine people quotidien Exclusif sur TF1. Le 30 novembre 2009, après avoir présenté 24 formats de programmes différents sur TF1, elle annonce dans Le Parisien son départ de la chaine.

En 2011, elle arrête l'antenne et se lance dans l'écriture : Chardons, son premier roman, s'est beaucoup inspiré de son cheminement personnel.

Depuis fin août 2011, elle anime sur RTL, de 15 h à 16 h, On est fait pour s'entendre, une émission interactive sur des sujets variés.

Lulu la Mouette (2015), illustré par Pascal Lemaître, est son premier album jeunesse.

Bibliographie :
– L’Etreinte (NOUVEAUTE LGF)
– La Consolation
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Citations et extraits (105) Voir plus Ajouter une citation
Non, je ne suis pas folle. Je suis juste complètement déréglée. Il compare mon système émotionnel à un tableau électrique dont on aurait modifié les connexions. Les épreuves de ma vie m’auraient « câblée » de telle sorte que parfois, ça disjoncte, ça saute, ça pète… 
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Hyptonisée par le gouffre, le coeur battant d'un mélange d'excitation et d'effroi, je me suis risquée à faire un pas de plus. Alors que j'avais la pointe des pieds au dessus du précipice, jai ouvert les bras et un sanglot soudain est monté du tréfonds. J'ai cligné des yeux pour m'habituer à l'obscurité, à mesure que les larmes roulaient sur mes joues."
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Ce désir d'absolu ne m'éloigne pourtant pas de la réalité : j'adore l'ordinaire, le ronron, la routine, pourvu que l'on y mette une dose de poésie. Lui, il a tout compris.
A son art de s'adresser à moi en voyageant du 《Vous》 au 《Tu》, de m'écrire, de me surprendre, de me faire rire, de faire monter le désir puis redescendre et monter encore. A sa façon de me parler de tout, de rien, d'une fleur qui s'ouvre un peu plus chaque jour. A sa manière de me séduire, de s'en défendre ensuite, à ses élans et à ses retenues, à son habilité à passer du futile à l'important, d'entretenir la joie en résistance au chaos. Et surtout, à ses étreintes qu'il m'écrit quand j'ai la faiblesse de lui confier ma tristesse, je sais.
Je sais qu'il est comme moi.
Je sais surtout qu'il l'était déjà.
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Poupette allait crevée. Comme un petit déchet dont personne n'a que faire.
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13h15.
Poupette entend l'alarme de sa montre : son cœur bondit. Elle se lève en hâte. Essuie le sable sur ses cuisses et réajuste son tee-shirt. Discipline ses longs cheveux en bataille. Et rentre en courant.
Il ne faut pas être en retard.
À 14 heures, elle a viol.
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Il n'y a qu'une chose qu'on ne peut faire seul dans la vie : c'est étreindre.
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À tous ces enfants réduis au silence, à qui la mémoire et la parole sont revenues trop tard. À tous ces enfants qu'il est encore temps de consoler.

Je flairais qu'une part de moi-même était restée tout au fond, en danger, et je n'aurais supporter de m'être une fois de plus tourné le dos. Il en allait de ma vie.

Ma tête est partie en arrière, mes mains ont tenté de se retenir à une prise imaginaire, puis anéantie, j'ai rendu les armes : j'ai laissé mon corps tomber. Dans le vide. Dans le noir. Dans le grand trou de mon âme, dans la cicatrice de l'obus qui m'avait perforée.

Je m'appelle Flavie, j'ai quarante-deux ans. Beaucoup pensent me connaître mais jusqu'à hier encore, j'ignorais moi-même qui j'étais. J'étais Poupette. Personne ne l'a aidée. Même pas moi.

Ce que je venais de vivre, cette onde de choc émotionnelle, cette conviction que ma mort était imminente, cet anéantissement total de toutes les fonctions, était la plus effroyable sensation qu'il m'avait été donné d'éprouver. J'ai prié le ciel pour que cela ne se reproduise plus jamais. Il ne m'a pas entendue. Ce n'était que le début.

Cette terreur est irrationnelle. Elle vient de trop loin pour que je puise la saisir. Je deviens folle, j'en suis sûre. Et j'ai peur d'avoir peur ; double peine. Cercle infernal.

Mais brusquement, une pulsion irrépressible me dicte de rester là, au fond de la baignoire, de ne surtout pas remonter, de cesser de respirer, de laisser mon cadavre refaire surface quand tout sera fini.

La mort rôde, je la sens.

J'ai toujours su. Toujours su que quelque chose n'allait pas. Depuis des années, je m'arrange, je me plie. Je cohabite avec un chagrin dont l'origine m'échappe. La tristesse enserre depuis si longtemps mon âme qu'elle me semble familière, et inhérente à l'existence. J'écoute les heureux mais je ne les comprends pas. Je ne les envie pas non plus car je ne pense pas qu'un coeur puisse être autrement que le mien : à vif, donc vivant.

La brûlure est le signe qu'on existe. Je me dis que chacun compose avec sa douleur et que la force réside dans cette faculté ou non à résister. Chaque jour est une lutte. En bon petit soldat, je m'emploie à la mener.

Je me surprends alors à désirer la mort pour faire cesser les hurlements de mon âme et de mon corps, même si je dois quand même concerner une petite lueur d'espoir, car à la mort, lorsque j'y songe je préfère le coma. Je voudrais sombrer et ne me réveiller que des semaines, des mois ou des années plus tard, mais guérie.

Un rugissement rauque et sauvage. Il a joui. Il a crié. Comme un conquérant. Elle n'a rien dit. Comme une morte.

Il y a, au fond du regard qui me fixe, une résignation qui me glace : les larmes sont inutiles. Il ne reste plus rien à pleurer.

Que ceux qui dorment tranquille sur l'oreiller de mon silence poli depuis tant d'années comprennent leur méprise : Poupette a toujours crié au fond de moi, et n'a jamais douté de la cause de son indignation. Le silence à cette vertu de paraître éternel. Mais tant qu'on et vivant, on peut le briser.
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Que ceux qui dorment tranquilles sur l'oreiller de mon silence poli depuis tant d'années comprennent leur méprise : la petite fille que j'étais a toujours crié au fond de moi, et n'a jamais douté de la cause de son indignation.
Le silence a cette vertu de paraître éternel. Mais tant qu'on est vivant, on peut le briser.
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« GDB » revient de plus en plus souvent quand il s’agit de l’interpeller : « Gras Du Bide ». Car le poids de Poupette est devenu l’obsession de maman et c’est désormais une affaire familiale. La preuve : papa lui répète régulièrement qu’elle a « pris du cul » quand elle est trop moulée dans son 34.
Pour « conserver ses acquis », c’est-à-dire une silhouette adolescente acceptable, Poupette est soumise à un régime drastique, avec pesée tous les matins. Le pamplemousse est devenu un aliment central. Saupoudré de Canderel, il tient lieu de dîner quand la tablée se régale de steak haché-pâtes. Pour les autres repas, les calories sont comptées. Même les jours de fête au restaurant, comme à l’anniversaire de papy, où, en larmes, elle a été sommée d’aller dans la voiture au moment du dessert pour ne pas craquer.
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13h15.
Poupette entend l'alarme de sa montre : Son cœur bondit. Elle se lève en hâte. Essuie le sable sur ses cuisses et réajuste son tee-shirt. Discipline ses longs cheveux en bataille. Et rentre en courant.
Il ne faut pas être en retard.

A 14 heures, elle a viol.
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