Florence Hartmann (née en 1963 en France) est une journaliste et auteur française.
Elle a travaillé pendant onze ans au journal Le Monde, couvrant notamment les conflits en ex-Yougoslavie. En 1999, elle a publié Milosevic, la diagonale du fou, réédité en livre de poche chez Folio (Gallimard) en 2002.
De 2000 à 2006, elle fut la porte-parole et la conseillère Balkans du procureur du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) Carla Del Ponte. De 2000 à 2003, elle fut également la porte-parole du parquet du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR). Elle a publié, en septembre 2007, Paix et châtiment, Les guerres secrètes de la politique et de la justice internationales, un ouvrage qui raconte le fonctionnement du Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie.
En octobre 1992, Florence Hartmann fut la première journaliste à révéler l’existence du charnier d’Ovčara (en Croatie) contenant les corps de 263 personnes arrêtées à l’hôpital de Vukovar et exécutées dans une ferme des environs le 20 novembre 1991 par les forces serbes. Le 25 mai 2006, elle a témoigné à charge devant le TPIY dans le procès « Vukovar » contre trois officiers de l'Armée populaire yougoslave (JNA), Mile Mrkšić, Miroslav Radić et Veselin Šljivančanin, inculpés pour l’exécution des prisonniers de l’hôpital de Vukovar.
Florence Hartmann a reçu le 10 décembre 2011 le prix des Droits de l’Homme pour l’ensemble de son travail, décerné par le Comité Helsinki de Croatie.
Sentinelles de veille et éveilleurs de conscience, whistleblowers (en italique) et lanceurs d'alerte appartiennent définitivement à la même famille. Ni guetteurs de l'apocalypse, ni prophètes de malheur, ils proposent une alternative au silence, font émerger une nouvelle forme de citoyenneté.