Florence Parry Heide

"Assis par terre dans son placard, Treehorn lisait des bandes-dessinées. Il en avait quatorze et les avait lues chacunes dix-neuf fois.[...]la suivante il ne l'avait pas lue depuis deux jours."

"Si tu as envie de rapetisser, tu peux, mais pas lorsque tu es à table."

"Treehorn trouvait que tante Bertha ressemblait beaucoup à son père, sauf qu'elle n'avait pas de moustache."

Le paragraphe sur les loisirs était l'un des passages les plus difficiles. Ils avaient laissé un grand espace qu'il fallait remplir, ce qui signifiait qu'ils s'attendaient à ce qu'on ait beaucoup de choses à y mettre.

MES LOISIRS ET POURQUOI JE LES AI CHOISIS

Je n'avais pas de loisirs. "Regarder la télévision" n'était pas digne d'un élève de Fairlee.
Je n'avais jamais eu besoin d'avoir des loisirs spéciaux, mais maintenant si. J'avais décidé la veille d'écrire que la lecture était un de mes loisirs préférés parce que ça faisait intellectuel et j'avais même trouvé les raisons de ce choix.
"Lire me stimule l'esprit et me permet de vivre la vie des autres en me substituant à eux. Ce qui contribue à élargir mon propre horizon intellectuel."
J'avais vraiment potassé cette question-là. J'ai omis de préciser que je lisais seulement des bandes dessinées et des histoires policières.

Si j'avais autant de boutons, je ne me baladerais pas en short et en T-shirt, je porterais un jean, une chemise à manches longues, de grosses lunettes noires qui me mangeraient la figure, des cheveux longs qui me couvriraient le front. Et quand je serais plus vieux, si les boutons n'avaient pas disparu, je me laisserais pousser la moustache, la barbe, les favoris, on ne verrait que ma bouche. Et si j'avais des dents comme les siennes, je ne l'ouvrirais pas souvent.
Je ne devrais pas critiquer ses dents, les miennes ne sont pas géniales, du moins elles ne l'étaient pas la dernière fois que je les ai vues, ce qui remonte à un million d'années, avant que je ne porte un appareil, mais du moins elles étaient blanches.