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Critiques de Florence Jenner Metz (52)
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Les trois Zouloulais

C'est avec dépit que j'écris cette critique, car j'aime beaucoup, humainement, Florence Metz, l'auteur de cette histoire ainsi que l'illustrateur que j'ai eu l'occasion de rencontrer l'un et l'autre lors d'une séance de dédicaces.



Avec dépit dis-je car, si je considère objectivement cet album indépendamment de l'affection que je porte à ses auteurs, je le trouve assez médiocre, pour ne pas dire encore davantage.



Une histoire clairement bancale sous des apparences de formes bien connues : la tradition voudrait que chez les Zouloulais, le sorcier, lorsqu'il atteint sa soixantème année, quitte le village pour se rendre on ne sait où, faire on ne sait quoi, dans un but on ne peut plus trouble. Bien sûr ce n'est pas dit comme cela, je grossis le trait, mais c'est franchement peu convaincant.



Cette espèce de pèlerinage devrait lui permettre de reconsolider ses pouvoirs de sorcier et d'assurer la protection du village pour les années à venir. (Clair comme du jus de boudin car pourquoi perd-il ses pouvoirs ?, pourquoi la 60ème année ?, aura-t-il une grande espérance de vie à son retour ? nul ne sait).



Et, comble d'invraisemblance, le sorcier confie trois des objets symboliques de son pouvoir à trois enfants du village, qui plus est, les trois pires. De là, de bêtises en mauvais usages des objets magiques, les trois enfants sont sensés acquérir une sagesse et un savoir-vivre.



Ouais, bon... les mots me manquent et je n'ai aucune jouissance particulière à être odieuse, et vais donc m'arrêter là, mais j'ai trouvé cet album d'un magistral manque d'intérêt et je vous conseille, si vous voulez découvrir ces auteurs, de vous reporter sur d'autres ouvrages de leur production. Ceci dit, ce n'est là que mon zouloulais d'avis, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Interdit !

Ce chérubin aime braver "l’interdit", d’ailleurs il suffit qu’on prononce ce mot magique pour qu’Anatole désobéisse.

Ce jour là, Anatole, génie informatique en herbe, raconte à son papa qu’il a découvert un site fabuleux, un site où on peut acheter des trucs incroyables, mais se montre intraitable : :IN-TER-DIT ! et il engage Anatole à inviter son voisin pour jouer afin de le laisser lire son journal tranquillement. (cool papa !)



Et que risque-t-il de se produire quand on est un petit garçon qui possède un ordinateur dans sa chambre et que papa et maman ne contrôlent pas ? On s’engage sur un site, on achète… Mais ce site a la particularité d’être magique : le personnage qui y gère les commandes et les paiements, sorte de magicien mielleux et toxique, se montre très peu accommodant lorsqu'il s'agit de règler ses dettes, Anatole a commandé pour 150 € et doit payer sous peine de voir ses parents disparaître ainsi que son chat et ses poissons rouges.



Voilà se qui se passe quand on ne lit pas les informations qui apparaissent dans de furtives fenêtres que l’on s’empresse de fermer, ou sur les pages d'accueil, quand on ne connaît pas les dangers d’internet et quand on désobéit.



Ce petit roman est passionnant : il met en garde enfants et parents, raconte une histoire pleine de suspens, véritable page-turner pas très difficile à lire pour les enfants de 9 à 12 ans.



Une histoire sans prétention et parfois surprenante par son côté fantastique, une histoire toutefois qui délivre un message concernant un problème à ne pas prendre à la légère.


Lien : https://1001ptitgateau.blogs..
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De bien étranges disparitions

A Vauthiermont, les poules du père Benoît ont disparu.

On cherche le voleur et les soupçons se posent sur les deux nouveaux de l'école, Jérôme et Djibril. Les deux garçons décident de mener l'enquête si on peut appeler cela ainsi.

Le contenu est très plat sans suspense, sans rebondissements, sans humour.

Pas l'ombre d'une petite illustration alors que le livre est tout mince et destiné à de jeunes lecteurs. Il faut reconnaître que la couverture était prometteuse.

J'ai rencontré aussi du vocabulaire non adapté aux enfants et ce, sans explications, comme "différence ethnique et culturelle". En général, du vocabulaire pointu est remis dans un contexte pour permettre aux plus jeunes de comprendre.

Finalement, il faut connaître les enfants pour écrire des livres qui leur sont destinés. Ce n'est pas si simple.

Quand mon petit-fils a déclaré "Il est nul ce livre" en développant ses arguments, je l'ai lu à mon tour et j'ai compris. Nous avons quand même discuté des jugements trop hâtifs que l'on pourrait donner.

J'aurais dû me méfier et aller comme d'habitude chercher mes livres jeunesse dans la librairie spécialisée de ma ville.
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Sibelle la cigogne

Toute l'Alsace délicieuse dans ce bel album des éditions du Bastberg.



Sibelle la cigogne s'ennuie, elle cherche un sens à sa vie.

Elle va tenter deux nouvelles expériences : remplacer le chien de garde de la ferme, puis le boulanger. Expériences douloureuses : c'est bien difficile de trouver notre mission en ce bas monde.



Elle vole, toute déprimée, et tombe sur le lapin de Pâques, la patte prise dans un piège de chasseur.



Elle le sauve et va l'aider à préparer la fête de Pâques.

Elle va enfin trouver sa voie et le bonheur.
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Pour sauver Cusumbo

Oubliant et traînant sa jambe malade, que sa famille pense un jour avoir les moyens financiers de soigner, la jeune Marta, onze ans, cherche des yeux le petit malicieux à fourrure qu'elle a recueilli et adopté. L'animal gourmand et vif se faufile partout en un rien de temps.

Sa maîtresse lui a confié que les Coatis sont des animaux aussi fidèles que les chiens, même plus attachés à l'homme semblerait-il.

La truffe de Cusumbo effleure, hume l'odeur de tendresse de la joue qui cherche ses caresses, la lèche avec presque autant de plaisir que les bons délices de l'estomac.

Marta la petite guatémaltèque et Cusumbo le chapardeur aux pelage bruns de cacao et aux rayures de caramel sont devenus de vrais amis inséparables.

Pourtant, Cusumbo est une véritable catastrophe dans les montagnes de son village.

Alors qu'un jour, l'animal bouscule par accident une vieille vendeuse et égare les quetzales durement gagner de la journée sur le sol, Cusumbo se retrouve vite capturé et en passe d'être puni en conséquence.

La pauvre Marta n'ignore pas que la perte de sous de la vendeuse représente une faute grave et aussitôt, soucieuse des colères qui découlent de l'événement,inquiétée par les conversations vives qui tempêtent ci et là, elle prend peur pour son petit animal turbulent.

Afin de lui éviter la mort, comme elle le suppose, Marta prend ses toutes petites économies et les sacrifient dans un billet vers une forêt dans laquelle l'animal sera à l'abri parmi ses paires.

Marta fait la connaissance de Juan à Guatemala City. Il devient un ami. Le petit vendeur accueillera dans sa famille la nouvelle amie égarée qui cache tant bien que mal sa jambe qui redouble de douleurs et son drôle d'animal qu'elle sait faire danser pour quelques quetzales offerts par les touristes charmés.

Que ne ferait-elle pas pour sauver Cusumbo, son petit coati.



: Florence Jenner Metz présente une histoire pleine de douceurs et de tendresse. Il n'est pas rare de retrouver ce thème de la fugue dans la littérature jeunesse avec « Manon et Mamina » de Yaël Hassan par exemple et pour les plus grands, « Sur la route de Blue Earth » de Joseph Monninger plus récemment. Le thème permettant par là les vertus du parcours itinéraire qui fait grandir et enrichit de son expérience aventureuse. Nous retrouvons l'importance de la rencontre où le héros (oïne) rencontre un personnage qui en plus de lui offrir une belle amitié sincère, lui permet également de trouver une solution au problème qui génère la fugue.

L'amitié est la vraie clé de voûte de ses belles lectures.

Au fil des pages tournées, qui se lisent sans difficultés, il est possible de déceler le vrai fil conducteur de cette aventure. Malgré les moyens très modestes des personnages, les soucis de santé de Marta, l'auteure choisit de dégager la beauté locale et lui rendre hommage.

Que de descriptifs par petites touches sur la faune, la flore, les bonnes odeurs gastronomiques qui nous transportent vers le Guatemala par la pensée et les sens.

« Pour sauver Cusumbo, mon petit coati » rend également hommage à l'humilité, la joie de vivre des guatémaltèques dans une vie simple, de peu de moyens pour la plupart. Certains villages sont soutenus par des associations qui sont tombées en amour avec cette culture Outre-Atlantique et qui tout en faisant sa promotion auprès des publics français en passerelle, œuvrent pour la diffusion de l'éducation et l'instruction dans ces quelques endroits reculés des montagnes, des organismes à l'instar de « France-Amérique Latine » par exemple.

Ceux et celles qui ont croisé le chemin de ces hispanophones retrouveront la même volonté et le même plaisir à déployer les charmes des lieux en éventail, le texte de l'auteure est un évocateur d'exotisme.

Florence Jenner Metz est aussi l'auteure de l'excellent "Interdit" chez Alice Deuzio!



Une aventure très sympa pour les jeunes pré-ados !

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Je suis un loup

Attention les enfants, voici le loup...

un vrai de vrai, un dur de dur...

si bien que même le vent tremble à sa vue...

Un très long museau poilu, de terribles yeux globuleux,

de grandes oreilles en pointe et une queue toute velue,

des griffes acérées à souhait

et un ventre gros et gras

qui ne pense qu'à manger...

Mais le pire reste à venir, ce dont il est le plus fier :

ce sont ses terribles, ses monstrueuses, ses effrayantes

dents pointues comme jamais loup n'a eu !

Et il en prend grand soin, vous vous doutez pourquoi…

Mon avis : Un goûter conte au titre évocateur de « 1 bonbon + 1 bonbon = faites l’addiction » étant prévu prochainement au théâtre de mon village, j’ai voulu interpeler mes jeunes lecteurs pour qu’ils aillent y assister en proposant une petite sélection sur ce thème en bout de rayonnage. C’est grâce à cela que j’ai découvert l’album que je vous présente aujourd’hui, simplement parce qu’il parle aussi de … friandises. Le loup est le narrateur de l’histoire et il se décrit dans ce qu’il y a de plus terrorisant en lui, en appuyant bien sur ses aspects physiques les plus redoutables. C’est ainsi qu’à la lecture du texte on peut faire monter l’adrénaline chez le petit auditeur et captiver son attention, jusqu’au moment où la pirouette finale choisie par l’auteur lui fera pousser un soupir de soulagement… Les illustrations contribuent très largement au succès de l’ouvrage. Elles sont composées de découpages, de pliages et de collages de divers matériaux : feuilles et écorce d’arbre, fleurs, plumes, tissus et matières en tous genres, aluminium, carton, objets et friandises se détachant sur des couleurs chatoyantes et vivantes. L’éditeur a choisi de jouer avec la police utilisée : elle varie au fil du texte tant par la taille que par les teintes employées. De plus, il utilise un papier très épais qui va permettre aux plus petits de manipuler le livre avec facilité sans trop risquer de l’abimer. Je pense que cet album sera beaucoup apprécié, aussi bien dans la douceur d’un moment à deux qu’au sein d’une classe, l’enseignant pouvant envisager très facilement un travail d’art plastique après la lecture. Quant à moi, dans mon travail à la médiathèque et dans les diverses animations dont j’ai la charge, je ne manquerai pas de l’utiliser lors de ma prochaine thématique « loup »… je suis convaincue que la police du texte me sera une aide précieuse pour le porter à sa juste valeur.

Public : à partir de trois – quatre ans.
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La pêche à la ligne

La pêche à la ligne est un livre jeunesse de Florence Jenner-Metz (textes) et Dorothée Duntze (illustrations).

Roussette et Colin partent à l’aventure sur leur bateau, mais que vont-ils bien ramener de leur incroyable pêche...

Sur notre p’tit bateau, À la pêche, à la pêche, Sur notre p’tit bateau, À la pêche nous partons...

La pêche à la ligne est un album jeunesse très sympathique. J'aime beaucoup les illustrations, elles sont très jolies, un peu naïves par moment. Les couleurs sont vraiment très jolies.

Les textes sont amusants, et le résultat de la pêche fait sourire les enfants.

Je mets un très joli cinq étoiles pour La pêche à la ligne, parfait pour lire avec les jeunes enfants :)

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M comme Max

Un album avec une couverture assez joyeuse et beaucoup de lettres.

Je m'attendais à une histoire avec de l'alphabet ou lave de Max.



En l'ouvrant j'ai effectivement découvert l'univers de Max en lien avec des lettres importantes pour lui et également que Max est aveugle...

Un livre donc simple sur la différence, le ressenti.

Des phrases en lien avec les sens, l'univers de Max décrit à sa manière.

Un bel album.
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Le dernier monde

Anarole et Basile, fans de jeux vidéo, relèvent le défi que leur lance Marie. Son père lui a téléchargé un nouveau jeu qu'elle veut absolument partager avec ses camarades. Mais se jeu est étonnament réaliste...



Une histoire parfois angoissante qui raliera les fans de jeux vidéo.
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Pas de merguez pour les sorcières

Une histoire sympathique pour des filles de 7/10 ans. Les illustrations sont vraiment réussies, du coup on peut presque regretter qu'elles ne soient pas plus nombreuses.
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Histoires trop stylées

Un exercice de style à la Queneau autour de quatre contes joyeusement revisités.

Une souris verte, le bon roi Dagobert, le corbeau et le renard et les trois petits cochons.



C'est drôle, frais et surprenant. Un (trop ?) petit moment de plaisir pour les petits et les grands


Lien : https://www.noid.ch/histoire..
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LA fabuleuse odyssée des naufragés du non moins..

Dans ce roman, nous sommes à mi-chemin entre L'odyssée de Pi et le film d'animation Madagascar.

C'était drôle tout-de-même par moment, il faut le reconnaître, mais pas assez pour rattraper tous les défauts de ce livre à mon sens :

- il y a trop de personnages différents. Cela m'a fait penser à une histoire que je pourrais inventer en enchaînant les idées sans vraiment y avoir réfléchi avant. Ou comme lorsqu'on raconte une histoire à plusieurs, que chacun reprend à la suite de l'autre. Ou alors ça ressemblait à un rêve. Tout ça pour dire que cela n'avait pas vraiment de sens en terme de déroulé.

- j'ai trouvé assez mal amenée la partie écologie. Comme si, puisque c'est dans l'air du temps, ça faisait bien d'en glisser un peu.

- si, je le redis, ça m'a fait rire un peu, j'ai finalement pas mal soupiré. La goutte d'eau étant la panthère qui se mettait du rouge à lèvres.



Pour conclure donc, une lecture décevante voire agaçante !



PS : niveau présentation du texte, il était très perturbant à la lecture d'avoir cet immense titre (14 mots!) en haut de chaque page. Qu'est-ce qui leur a pris à Oskar éditeur ?



~ Challenge 50 objets-2 : drapeau

~ Challenge multidéfis 20 : BABELIO peut être formé avec les lettres du titre

~ Plumes fém. 2020 : livre au choix
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LA fabuleuse odyssée des naufragés du non moins..

Roman complètement loufoque et délirant sur le naufrage d'un cargo zoo sur une île quasi déserte.

Au début, seule la hyène a survécu et très vite elle retrouve Koulkoulle le kangourou qui a toujours une solution à tout et surtout qui semble connaître si bien le monde et son fonctionnement.

Face aux dangers ils vont s'entraider, embarquant avec eux d'autres rescapés retrouvés : un manchot et une girafe.

Roman qui traite de l'immigration et de la pollution des mers notamment et plus généralement d'écologie.

La couverture est magnifique, le texte amusera sans doute les petits lecteurs mais moi j'avoue que je n'ai pas du tout été embarquée.

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Le dernier monde

Florence Jenner-Metz repart avec son personnage Anatole, fan d'internet, qui avait déjà eu des ennuis dans le livre "Interdit".

L'attrait du jeu est trop fort, Anatole et ses amis vont à nouveau se retrouver dans un mélange de fantastique et de soucis en lien avec un jeu vidéo.



Ce titre fait moins dans la prévention que le premier.

Il devrait beaucoup plaire aux 9-11 ans.
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Interdit !

Anatole est un fan d'internet et lorsque son père lui intime l'ordre de ne pas aller sur un site, le goût de l'interdit se montrant le plus fort, Anatole et son copain Basile franchissent aussitôt le portail du site Eurékajaitrouvé contre tout bon sens. Devant le mur de cadeaux qui défile sous leur yeux ébahis et l'offre alléchante du professeur Eurékajaitrouvé, les garçons commandent les choses les plus folles qui rendront leur quotidien agréable et sans efforts. Pourtant, tout engagement doit s'acquitter d'un paiement évidement et les deux garnements se retrouvent pris au piège lorsque le professeur, malicieux et sournois magicien, leur réclame son dû. Ils n'auront que jusqu'à minuit pour rembourser leurs extravagances sinon le professeur s'emparera des parents et des animaux de compagnie d'Anatole.

Florence Jenner Metz revisite le mythe de Faust de Goethe, contrat "aux petits caractères maléfiques" qui se retrouve également dans "Pinnochio" de Collodi avec le terrible marionnéttiste qui piège ses cancres dans son parc d'attraction pour les changer en ânes. "INTERDIT!" est un récit sur la confiance en l'expérience parentale souvent perçue à un âge pré-ado ou adolescent comme liberticide. Si Anatole se sort de cette triste situation ensorcelée extravagante, les jeunes lecteurs comprendront sans doute qu'ils pourront compter sur l'aide d'un adulte responsable de confiance dans pareille situation. Un titre intéressant et amusant!
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De bien étranges disparitions

Jérémy vient d'arriver dans le petit village de Vauthiermont. Et comme il est nouveau, c'est forcément lui qui fait l'objet de rumeurs quand quelques poules disparaissent chez son voisin. A moins que ce soit Djibril, nouveau aussi et en plus à la peau noire ! Les deux nouveaux amis vont mener l'enquête.

Roman très court qui plaira aux 6e et aux petits lecteurs. Il peut ouvrir la discussion sur l'étiquette qu'on colle parfois sur les personnes, avant même d'apprendre à les connaitre.
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Histoires trop stylées

Incontournable Avril 2021



Ce petit livre ( parce que je ne peux pas appeler ça un "roman") est un condensé de multiples styles qui utilise comme base la chanson "Une sourie verte", de la chanson "le bon Roi Dagobert", la fable du "Renard et du corbeau" et le conte des "Trois petits cochons".



Vous trouverez pour ces quatre histoires plusieurs façon de se les réapproprié qui sont parfois hilarantes! Entre autres chose vous trouverez: sonnet, morale, recette, étude descriptive, roman policier,didascalies, bande annonce cinématographique ( dans le genre Star Wars), haïku, petite annonce, bruitage, tragédie antique, compte-rendu sportif, gènese, comptine, interview, entretient judiciaire et même un horoscope! Et plus encore. Entre chacune, les personnages se "croisent".



Ici, on célèbre l'Écriture dans toutes ses formes, des plus anciennes aux plus modernes, des courtes aux longues, des intellectuelles aux humoristiques. le fait de prendre des histoires très connues et de les remanier ainsi est très original et très divertissant. L'intérêt réside dans l'exercice même.



Une belle petite trouvaille qui permet aux jeunes ( et moins jeunes) de découvrir la panoplie de façon de rédiger un texte et qui célèbre du coup la beauté de la langue de Molière.



Vous ne verrez jamais plus la sourie verte, le Roi Dagobert, le renard et le corbeau, ainsi que les trois petits cochons de la même manière.



Les trois "moyens de communication - Lettre/Télégramme/Textos - m'a bien fait rire.



Et accessoirement, un excellent livre pour faire sourire!



À voir!



*À partir du 3e cycle primaire environ (10-12 ans+)
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Histoires trop stylées

Ce court roman nous permet de découvrir ou de re-découvrir des chansons, comptines, fables connus de tous mais de façon très originale!!!

La comptine Une souris verte se transforme en poésie, les Trois petits cochons sont métamorphosés en haïku, Le corbeau et le renard sont décrits autrement...

Florence Jenner Metz m'a fait sourire, rire...

Quelle belle idée de transformer ces fables,contes et autres lectures jeunesse en un style complètement autre...

La version des Trois petits cochons est un peu plus cruelle, La Souris verte en Haïku est très agréable tout comme dans sa version theatralisée ou en version mathématique...

La plume de cette auteure est drôle, entraînante, avec un gros zeste de fantaisie...
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Pas de merguez pour les sorcières

Le 13/11/2021 à 19h19



Lors d'une ballade en rouler, Margot découvre une drôle de fille aux doigts crochus et aux yeux tout plissés. Cette dernière transforme 1 garçon en merguez...

Margot est bouche bée..

Ce court roman de 82 pages est trop drôle!!!

Il plaira à nos enfants. Margot va mener son enquête pour en savoir davantage sur cette petite fille bien étrange tout en faisant attention de ne pas être transformée elle aussi...

Les illustrations sont colorées, très présentes et donnent du rythme tout comme la taille assez courte des chapitres.

La plume est super agréable à lire et on passe 1 bon moment.



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Interdit !

L'avis d'Ophélie:

J'ai beaucoup aimé ce livre car il montre aux enfants que de faire quelque chose d'interdit peut être dangereux, surtout sur internet.



L'histoire est très bien . Anatole est un petit garçon désobéissant. Mais un jour il apprend à ces dépens que Internet n'est pas un jeu et que ce qui est interdit est vraiment interdit. Cette histoire est très bien car ça aide à comprendre les risques d'Internet avec une part de magie.



Les personnages sont réalistes donc on se prend vraiment à l'histoire .Mon personnage préférée est Anatole car il croit savoir tous sur Internet mais il comprend qu'il ne sait pas tout.



La couverture est jolie et bizarre car j'ai eu l'impression que Anatole est absorbé par l'ordinateur. J'ai bien aimé cette part de mystère car on a envie de lire le livre pour savoir que ce qu'il l'absorbe autant.



Un livre très bien que je conseille pour les 10 ans et plus.
Lien : http://mellysbook.kazeo.com/..
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