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4.04/5 (sur 12 notes)

Nationalité : Royaume-Uni
Né(e) à : Limpsfield, Surrey , le 02/12/1862
Mort(e) le : 10/03/1921
Biographie :

Florence Louisa Barclay est une écrivaine anglaise, auteure de romans sentimentaux et de nouvelles.

Elle a dix-huit ans quand elle épouse, en 1881, un ami d'enfance, le révérend Charles W. Barclay. Le couple passe sa lune de miel en Terre sainte en Palestine, qui lui révèle la poésie évocatrice des lieux saints. Elle devient une oratrice publique accomplie et fait le tour des États-Unis en donnant des conférences sur son vécu en Palestine.

Florence Barclay et son époux s’installent à Hertford Heath, dans le Hertfordshire, où elle remplit tranquillement ses devoirs d'épouse de clergyman campagnard et donne naissance à huit enfants.

À la suite d'abus d'exercices physiques et surtout de la bicyclette, elle est atteinte d'une lésion au cœur au début de la quarantaine. Elle doit s’aliter et pour passer le temps, se met à écrire : d'abord une nouvelle, "The Wheels of Time" (1908), qui sera sa première œuvre sentimentale puis un roman, "Le Rosaire". Elle envoie ceux-ci à sa sœur Maud, qui vit en Amérique et qui se charge de trouver un éditeur.

Le roman y est publié en 1909 et lui vaut une célébrité immédiate. Récit d’un amour éternel d'une simplicité attendrie, plus de 150 000 exemplaires ont été vendus en un an. Traduit en huit langues, le roman sera également adapté au cinéma à plusieurs reprises.

Florence Barclay écrit onze livres, dont certains seront adaptés au cinéma dès 1921.

En 1920, la santé de Florence Barclay s'aggrave et elle doit subir une intervention chirurgicale au cours de laquelle elle décède, à l'âge de 58 ans.

Elle est la mère de Vera Charlesworth Barclay (1893-1989), la créatrice du louvetisme en scoutisme.

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Source : http://en.wikipedia.org/
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Citations et extraits (61) Voir plus Ajouter une citation
Je me suis souvent dit, que si jamais j'affrontais encore une fois l'aventure du mariage, ce ne serait qu'avec une femme sans beauté, et d’un cœur noble, — quoique au fond, je sache que je n’arriverai jamais à désirer le visage sans beauté, — nonobstant, pareil à l'enfant qui a été brûlé et craint la flamme, je m’efforce de me détourner de la beauté. Seulement, oh ! ma princesse des contes de fée, oserais-je le révéler, voici des jours et des mois que j'éprouve la certitude qu'en vous, « Vous », en lettres majuscules d’or, la beauté et le cœur se trouvent réunis.
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La beauté, après tout, est une chose de surface, dit-il ; je la vois et je l'admire. Je la désire et je la peins. Quand je l'ai peinte, je l'ai faite mienne, et je m'aperçois que je n'y tiens plus. Pendant le temps que je peins le portrait d'une femme, je cherche son âme, je voudrais la révéler sur la toile ; et savez-vous, miss Champion, j'ai découvert une chose : c'est qu'une belle femme n'a pas toujours une belle âme.
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Les années solitaires disparurent à ses regards. La vie eut un but. Il aurait besoin d’elle toujours, et toujours elle se trouverait là pour répondre à son appel. […]
Jane souriait dans la nuit ; dans la profondeur sereine de ses yeux tremblait une intuition nouvelle, et son doux sourire révélait la compréhension ineffable du vrai bonheur de la femme. « Il est mien et je suis sienne. » Son cœur se donnait sans réserve, et ce cœur généreux se dilatait dans la joie de l’offrande. Puis la mère s’éveilla en elle, et elle connut comment la tendresse maternelle se mêle à l’amour de la vraie femme, et combien il est de la nature de l’enfant dans l’homme qui aime, et dans son besoin de celle qui lui est devenue indispensable.
[…] Les tristes années de solitude du passé, les inquiétudes de l’heure présente, la perspective incertaine de l’avenir, tout s’évanouit. Elle naviguait à pleines voiles avec Garth sur un océan enchanté, loin des rives du temps. Car l’amour est éternel ; et la naissance d’un amour vrai libère la créature des servitudes de la chair.
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L’indignation submergea la timidité et la honte : son idole s’écroulait, son ami le trahissait, et son hôtesse le traitait de gourmand parce qu’il mangeait le gâteau qu’elle lui offrait ! Oh ! Quel méchant monde gouverné par des grandes personnes injustes, et lui, Dick Cameron, avait été humilié publiquement devant tous ces garçons, et toutes ces petites filles !
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Il m'était impossible de la considérer autrement que comme ma femme. Elle avait fait de ma vie un enfer, m’avait volé toutes mes illusions, empoisonné ma jeunesse. Mais devant Dieu, j'avais déclaré la prendre pour femme jusqu'à ce que la mort nous sépare; et aussi longtemps que nous vivions tous deux, qui pouvait me relever de ce serment ?
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Commençons par les amoureux. Je maintiens que tous les amoureux sont égoïstes, et non seulement vis-à-vis des autres, mais vis-à-vis de l’objet aimé. De fait, la majorité des amoureux (et tout spécialement la femme) n’est pas attachée à un être humain en particulier, mais à la chimère d’être aimé. Ceci explique beaucoup de ruptures. Il suffit qu’un homme passe, qu’il sache, se montrer épris d’une façon charmante, après avoir fait de ce rôle une étude approfondie, et sans regrets, la jeune fille qui est simplement amoureuse de l’amour, abandonne le fiancé numéro un pour le numéro deux. Enlevez à des amoureux l’idéal qu’ils se font de l’amour, que reste-t-il de leurs sentiments réciproques ?
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C'était le passé ! Le présent, pour quelques heures au moins, était l'oubli miséricordieux. Qu’apporterait l’avenir ? Elle avait vaillamment éloigné la tentation d'apprendre d'un autre que de son époux la gloire de vivre et la force de l'amour. Et lui, avait failli à sa tâche. Les sourds peuvent-ils enseigner l'harmonie, ou les aveugles révéler la beauté de la couleur ? Mais les jours à venir ne détenaient-ils pas une réserve de bonheur ? Le jardin clos n'était plus défendu à tous par un possesseur qui en ignorait le parfum. La barrière, dorénavant, ne serait fermée qu'au loquet, et lorsqu’une main ardente s'y appuierait, elle s’ouvrirait toute grande.
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- En un instant merveilleux, la femme, l'épouse, la mère en elle se sont révélées à moi, et toute la tendresse, toute la perfection de son âme pure. A cet instant est né un désir d'elle que rien ne pouvait assouvir, que rien n'assouvira jusqu'au jour où je me retrouverai avec elle dans la lumière de la cité d'or; là où il n'y aura plus ni larmes, ni douleur, ni ténèbres...
[...]
Je compris aussitôt que je l'aimais, que je la désirais; je sentis que sa présence illuminait ma journée, que son absence signifiait le froid de la nuit; et chaque jour devint radieux parce qu'elle était là.

Garth s'arrêta un instant. La voix incisive du docteur s'éleva:

-Elle était sans doute belle, jolie, séduisante? [...]
-Je n 'en sais rien, dit-il lentement. Je ne puis la voir comme la voient les yeux des autres. Ma vision d'elle, dans l'instant qui a tout illuminé, a inclus l'esprit, l'âme et le corps. Son âme était si belle, si noble, si féminine, que le corps qui la revêtait en partageait la perfection et me devenait infiniment cher.
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Dans la plupart des cas, l’amour des parents est une chose monstrueusement égoïste ; aussi longtemps que leurs fils ou leurs filles les contentent en tout, ne les contrarient en rien, ne forment aucun plan indépendant, obéissent sans faire de questions, demeurent d’accord sans présenter de commentaires, se soumettent sans discuter, tout va bien.
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Il lui avait toujours semblé essentiel qu’un homme pût comparaître, sans honte, ni susceptible d'aucun genre de reproches, devant la femme aimée. De sorte, que se trouver forcé de confesser le fait qu'une fatale erreur de sa part avait été pour celle-ci, la cause d’une perte irréparable, le fustigeait comme une
humiliation insupportable.
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