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Citations de Florence L. Barclay (61)


Je me suis souvent dit, que si jamais j'affrontais encore une fois l'aventure du mariage, ce ne serait qu'avec une femme sans beauté, et d’un cœur noble, — quoique au fond, je sache que je n’arriverai jamais à désirer le visage sans beauté, — nonobstant, pareil à l'enfant qui a été brûlé et craint la flamme, je m’efforce de me détourner de la beauté. Seulement, oh ! ma princesse des contes de fée, oserais-je le révéler, voici des jours et des mois que j'éprouve la certitude qu'en vous, « Vous », en lettres majuscules d’or, la beauté et le cœur se trouvent réunis.
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La beauté, après tout, est une chose de surface, dit-il ; je la vois et je l'admire. Je la désire et je la peins. Quand je l'ai peinte, je l'ai faite mienne, et je m'aperçois que je n'y tiens plus. Pendant le temps que je peins le portrait d'une femme, je cherche son âme, je voudrais la révéler sur la toile ; et savez-vous, miss Champion, j'ai découvert une chose : c'est qu'une belle femme n'a pas toujours une belle âme.
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L’indignation submergea la timidité et la honte : son idole s’écroulait, son ami le trahissait, et son hôtesse le traitait de gourmand parce qu’il mangeait le gâteau qu’elle lui offrait ! Oh ! Quel méchant monde gouverné par des grandes personnes injustes, et lui, Dick Cameron, avait été humilié publiquement devant tous ces garçons, et toutes ces petites filles !
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Il m'était impossible de la considérer autrement que comme ma femme. Elle avait fait de ma vie un enfer, m’avait volé toutes mes illusions, empoisonné ma jeunesse. Mais devant Dieu, j'avais déclaré la prendre pour femme jusqu'à ce que la mort nous sépare; et aussi longtemps que nous vivions tous deux, qui pouvait me relever de ce serment ?
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L'amour n'est pas qu'un sentiment. Il faut aimer non seulement en pensée et en parole mais aussi en action !
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C'était le passé ! Le présent, pour quelques heures au moins, était l'oubli miséricordieux. Qu’apporterait l’avenir ? Elle avait vaillamment éloigné la tentation d'apprendre d'un autre que de son époux la gloire de vivre et la force de l'amour. Et lui, avait failli à sa tâche. Les sourds peuvent-ils enseigner l'harmonie, ou les aveugles révéler la beauté de la couleur ? Mais les jours à venir ne détenaient-ils pas une réserve de bonheur ? Le jardin clos n'était plus défendu à tous par un possesseur qui en ignorait le parfum. La barrière, dorénavant, ne serait fermée qu'au loquet, et lorsqu’une main ardente s'y appuierait, elle s’ouvrirait toute grande.
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Les années solitaires disparurent à ses regards. La vie eut un but. Il aurait besoin d’elle toujours, et toujours elle se trouverait là pour répondre à son appel. […]
Jane souriait dans la nuit ; dans la profondeur sereine de ses yeux tremblait une intuition nouvelle, et son doux sourire révélait la compréhension ineffable du vrai bonheur de la femme. « Il est mien et je suis sienne. » Son cœur se donnait sans réserve, et ce cœur généreux se dilatait dans la joie de l’offrande. Puis la mère s’éveilla en elle, et elle connut comment la tendresse maternelle se mêle à l’amour de la vraie femme, et combien il est de la nature de l’enfant dans l’homme qui aime, et dans son besoin de celle qui lui est devenue indispensable.
[…] Les tristes années de solitude du passé, les inquiétudes de l’heure présente, la perspective incertaine de l’avenir, tout s’évanouit. Elle naviguait à pleines voiles avec Garth sur un océan enchanté, loin des rives du temps. Car l’amour est éternel ; et la naissance d’un amour vrai libère la créature des servitudes de la chair.
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C'était une fille modèle : son dévouement inlassable pour ses parents était un des traits qui me plaisaient le plus en elle. Je pensais qu'une si bonne fille deviendrait certainement une excellente femme... et j'étais assez sot pour ne pas douter qu'elle acceptât d'être la mienne quand je serais en situation de la demander en mariage.
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« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton coeur et de toute ton âme et ton prochain comme toi-même... » Il ne doit pas s'agir seulement de notre prochain misérable, de celui qui manque de bottines, de couvertures et de charbon, mais aussi de celui qui a besoin d'amitié, de sympathie et d'amour.
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...nous ne devons pas écouter les médisances concernant nos voisins et encore moins les répéter !
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Dans la plupart des cas, l’amour des parents est une chose monstrueusement égoïste ; aussi longtemps que leurs fils ou leurs filles les contentent en tout, ne les contrarient en rien, ne forment aucun plan indépendant, obéissent sans faire de questions, demeurent d’accord sans présenter de commentaires, se soumettent sans discuter, tout va bien.
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Commençons par les amoureux. Je maintiens que tous les amoureux sont égoïstes, et non seulement vis-à-vis des autres, mais vis-à-vis de l’objet aimé. De fait, la majorité des amoureux (et tout spécialement la femme) n’est pas attachée à un être humain en particulier, mais à la chimère d’être aimé. Ceci explique beaucoup de ruptures. Il suffit qu’un homme passe, qu’il sache, se montrer épris d’une façon charmante, après avoir fait de ce rôle une étude approfondie, et sans regrets, la jeune fille qui est simplement amoureuse de l’amour, abandonne le fiancé numéro un pour le numéro deux. Enlevez à des amoureux l’idéal qu’ils se font de l’amour, que reste-t-il de leurs sentiments réciproques ?
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Elle était sévère, mais juste ; et le pauvre petit sentait le besoin de déverser sa peine et de tout lui confesser, depuis le commencement jusqu’à la fin. Parler serait un grand soulagement, et assurément, tante Louisa comprendrait.
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Il lui avait toujours semblé essentiel qu’un homme pût comparaître, sans honte, ni susceptible d'aucun genre de reproches, devant la femme aimée. De sorte, que se trouver forcé de confesser le fait qu'une fatale erreur de sa part avait été pour celle-ci, la cause d’une perte irréparable, le fustigeait comme une
humiliation insupportable.
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Une seule chose est certaine pour moi : c'est qu’avant de vous connaître, je ne savais pas ce qu'amour voulait dire.
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Une femme une épouse, compagne et part de lui-même, n'était pas une nécessité dans la vie de ce penseur, de cet inventeur, de cet érudit, de ce saint. Il pouvait apprécier un dévouement muet, il était capable d'une infinie bonté et indulgence.
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Pardonnez-moi !... quand je suis près de vous, j'oublie le passé, je vis dans l'instant présent... Je suis heureuse !
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Je ne puis rien imaginer de plus atroce que d’aimer un homme et d'être forcée de vivre avec un autre.
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Et là, où le péché intervient, une note fausse trouble la divine harmonie, et la corde majeure de l’amour mutuel ne sonne plus sa note juste. 
Dans leur parfait amour, Jim Airth introduisit la discorde du mauvais orgueil. Cet orgueil était devenu la base de sa conduite, et la symphonie de vie des amoureux, si harmonieuse d'abord sous l'épanouissement de l’amour mutuel et confiant, perdait son harmonie, et grinçait
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L'amour, pour l’âme virile, est, dans ses qualités essentielles, naturellement égoïste. Il y a trois notes, la première : «Je la désire », la seconde : « Je la veux », et la troisième : « Il faut qu'elle soit à moi ».
D'autre part, l'amour de la femme est dépouillé de tout égoïsme, et se résume par l'aspiration de se donner tout entière. Dans le Cantique des Cantiques, le plus grand poème d'amour jamais écrit, le cœur de la femme s'élève dans un crescendo.
« Mon bien-aimé est à moi et je suis à lui », puis « Je suis à mon bien-aimé et il est mien », et dans l'apogée « Je suis à mon bien-aimé et son désir va vers moi. »
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