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Citation de Corboland78


Il côtoyait ses semblables, par la force des choses, sans souffrance excessive mais sans plaisir aucun, et si les relations avec les autres n’étaient pas le fort de Balthazar, l’amour était encore bien au-delà, une espèce de terra incognita à l’atmosphère possiblement délétère dont il se tenait résolument éloigné. Ainsi, il ne connaissait rien à l’amour, ou si, il en connaissait l’essentiel : ce que tout un chacun pouvait en percevoir au travers des faits divers et des cloisons indigentes qui le séparaient de ses voisins. Et cela lui semblait bien suffisant. Cela n’avait pas spécialement l’air de valoir le détour, l’amour, et encore moins cette invention saugrenue, le couple. On était si bien seul à s’adonner à ses passions, à ses petites manies, à ses penchants. Pourquoi s’encombrer des désirs contraires d’une espèce d’autre ? Quelle était cette marotte incongrue ?
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