Il n'a pas mesuré le danger de la situation. Il était un homme positif, jovial, profondément humain. Il disait que les lois antisémites n'étaient que des bouts de papier accordés en pâture à Hitler. Il pensait que les Français ne se laisseraient jamais embrigader. "Le peuple des droits de l'homme, me répétait-il, jamais le peuple des droits de l'homme ne sombrera dans l'intolérance et le fascisme, ce peuple qui a inventé la démocratie.