"C'est qu'Artaud participe d'une culture irrémédiablement chrétienne et qui sue la chrétienté par tous ses pores. En bon bouc émissaire, il l'exsude, l'exprime et la suinte cette culture, en souffre comme d'une maladie. Congénitale et atterrante. Mais – contrairement à ce qui se passe chez Nietzsche – Dieu, n'étant jamais né, ne peut pas mourir. Dieu lui-même n'est que ratage, malformation, non pas même ébauche ou esquisse, mais tentative embryonnaire ratée."