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Citation de collectifpolar


(...) ce voyageur, trop heureux de réaliser qu’il n’était plus seul, gravirait quatre par quatre les marches effondrées du beffroi, jusqu’à parvenir au sommet, à bout de souffle. Là, il ouvrirait une lourde porte de fer, et l’espace d’un instant, il serait aveuglé par la faible luminosité ambiante. Puis il observerait la pièce et n’y verrait qu’un cimetière pour horloges et montres brisées. Écrasant de ses bottes couvertes de neige des milliers de cadrans, d’aiguilles et d’engrenages, il avancerait vers la lueur et vers ce vieillard qui lui tournerait ostensiblement le dos, assis dans un fauteuil défoncé. Il le dévisagerait un moment, s’attardant sur son regard absent, ainsi que sur son épaisse barbe blanche et ses longs cheveux argentés, puis il comprendrait enfin que ce mystérieux inconnu ne pouvait ni le voir ni l’entendre.
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