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Citations de Florie C. (51)


C’est con, parce qu'on se lance ça comme si c'était une insulte Il me dit « je taime », mais je sais que ça veut dire « je te hais de m’avoir fait amoureux de toi ». C’est cela que ça veut dire nos « je t’aime »Depuis le début; ils n'ont eu que ce sens. Alors je comprends que notre relation n'a pas d'avenir, parce qu'il me dit « je t'aime » les yeux pleins de sang , comme s'il me soufflait en arrière-fond : «Va crever, pauvre con »
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Les cicatrices sont là pour nous rappeler pourquoi on est en vie, pourquoi on doit le rester Et, toi, tu es ma plus belle cicatrice.
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-C'est la métaphore de notre relation... Tant qu'on reste accrochés, on ne tombe pas, non?
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Je crois que notre point commun n'a jamais été la haine, mais la douleur qu'elle engendre. Et cette souffrance s'efface un peu quand on est ensemble. Elle n'a aucune raison rationnelle de s'effacer, mais elle le fait. Lentement. Doucement. Sûrement.
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Je suis passé par là par hasard. Dans sa vie, je veux dire. J'y suis passé et, sans me l'expliquer, j'y suis resté.
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Évidemment, que ça aurait été une tragédie de passer à côté de lui. Je ne me suis jamais senti aussi vivant que depuis le jour où on s’est rencontrés.
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Grace me barre la route. Je parcours brièvement son corps. La façade et ce qu’il y a derrière, plus rien ne colle. Ma sœur est là, devant moi, dans son tailleur-pantalon impeccable, noir, affinant sa silhouette, une chemise rose pâle en soie, les cheveux relevés en un élégant chignon, le visage maquillé – ni trop ni pas assez. Grace est parfaite, dehors, conforme à ce que le monde attend d’elle, mais l’intérieur est ravagé. Sens dessus dessous. Plus rien n’est à sa place et son cœur a déserté. Porté disparu. Comme le respect que je lui vouais.
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Hamilton se penche vers le sol et attrape une boîte de fraises. Et là je me demande vraiment ce que des putains de fraises foutent sur le sol de sa chambre et, surtout, pourquoi je ne les ai pas vues avant.
— Donc ça t’arrive souvent ? lancé-je d’un air moqueur.
— De quoi ?
— Je dis : « J’ai faim », et toi tu sors des fraises de sous le lit comme par magie ?
— J’ai toujours tout ce que tu veux, susurre-t-il.
— Tu me blases, Hamilton.
— Bouffe, Rosenbach, rétorque-t-il en me mettant la boîte dans les mains.
Il se retourne de nouveau et sort un pot de chocolat. Je crois sérieusement halluciner.
— Ah ouais, quand même ? me moqué-je alors qu’il me le tend, tout naturellement.
— Mange, ordonne-t-il.
— Quitte à faire cliché, tu pourrais me les mettre dans la bouche, commenté-je tandis que Daël s’empare de la bouteille d’eau posée sur sa table de chevet.
— Je vais te les foutre dans le cul, plutôt, si tu continues de parler.
— Ce ne serait pas pour me déplaire.
L’héritier s’étouffe, recrachant sa gorgée d’eau sur le lit. J’éclate de rire avant de croquer dans une fraise, en toute innocence.
— Je n’arrive pas à croire que chaque connerie que tu sors me fait tomber toujours un peu plus amoureux de toi.
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— Tu vas retourner à ta misérable vie, crache-t-il en se rapprochant de moi, dédaigneux et hautain, comme le Hamilton qu’il a toujours été. Tu ne tiendras pas. En sortant du lycée, tu verras Neil et tu te diras que ça fait longtemps que tu ne t’es pas pris un petit rail, longtemps que tu ne t’es pas échappé de ton quotidien, juste pour un court laps de temps. Sauf que tu n’auras pas les couilles d’en prendre tout seul. Tu vas retourner vers lui, parce que tu n’es qu’un lâche.

Je ravale le nœud que j’ai dans la gorge alors qu’il poursuit :

— Au début, il va te promettre qu’il ne te fera plus rien, qu’il a compris la leçon, qu’il t’aime. Tu le croiras, parce que tu auras trop besoin de le croire pour t’en sortir. Tu vas te foutre de la poudre dans le nez. Dans quelques mois, tu te prendras un coup et tu penseras que c’est normal, que tu l’avais mérité, que tu l’avais bien cherché. Tu auras l’impression d’avoir retrouvé ta vie.

— C’était ma vie.

— Ce n’était pas une vie, rectifie-t-il.
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— Tu es sérieux ? cingle Rosenbach.Je rouvre les yeux, me retournant vers lui.Il est en train de me regarder, une expression choquée sur le visage.
— Quoi ? demandé-je, incrédule.
— Tu ne veux pas te mettre à l’autre bout de la pièce, pendant que tu y es ?
Je comprends où il veut en venir, mais je le rembarre aussitôt :
— On ne regardera pas la télévision en se faisant un câlin.
— Pourquoi ?
— Parce que c’est niais, Rosenbach.
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- On n'apaise pas sa peine par la colère, les deux se nourrissent l'une de l'autre. - Tahra
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Ce n'est pas parce que tu es parent que tu coches toutes les cases de la parentalité. - Jad
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- L'amour, ce n'est pas si compliqué. Ce sont les attentes qu'on y met qui gâchent tout, mais si vous êtes faits pour être ensemble, ça se fera. - Elio
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Personne ne mérite de s'effacer, même si je sais bien que pour certaines personnes il est plus difficile d'exister que pour d'autres. - Ambre
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Peut-être a-t-il déjà compris qu'on ne rattrape pas le vent, on peut seulement le sentir nous effleurer avant qu'il ne s'échappe. - Ambre
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Ses lèvres se posent sur les miennes. C’est la première fois qu’on s’embrasse devant les Hamilton, devant les Rosenbach également. Je les entends presque s’arrêter de respirer, mais je m’en fiche. J’approfondis notre baiser en me rapprochant de lui. Le temps s’est mis sur pause. Comme si, pour une fois, le monde avait décidé de nous regarder, comme s’il s’était arrêté de tourner pour qu’on ait le temps de s’embrasser, qu’on ait le temps de s’aimer pour rattraper toutes ces années où on n’a pas eu le droit de le faire. Comme s’il nous avait enfin écoutés, comme si tout le monde nous écoutais enfin. Personne ne nous arrête. Personne ne saura jamais nous arrêter.

Je comprends que, si on n’a jamais réussi à se faire nos adieux convenablement, c’est parce qu’il est hors de question qu’ils existent.
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J’agis mécaniquement. Je monte dans ma voiture, conduis jusqu’à la demeure familiale. J’essaye de ne pas penser. Juste bouger. Je me dis que, si on avait été dans un film, il aurait plu à torrents. Sauf qu’il fait beau, aujourd’hui, et que ca ne marche pas comme ça, le temps ne s’adapte pas à mon humeur, car le monde ne s’adapte pas à ma vie.
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Je me retiens de gémir, parce que je veux que ça reste silencieux. Je veux qu’on ne s’aime qu’à l’intérieur. Qu’on s’aime rien que pour nous. Je veux que ça reste dans cette chambre, dans ce lit, que ça ne sorte pas de ces murs.
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Hamilton ne m’écoute pas, perdu entre sa haine et son désir de vengeance. J’ignore comment le faire revenir à moi. Alors je sors la première chose qui me vient à l’esprit.
- Je suis en train de tomber amoureux de toi.
Tout s’arrête. Ses gestes. Son souffle. Son cœur.
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Nous, ce qu’on a, c’est juste la nuit… après, on peut en faire ce qu’on en veut. La nuit, c’est pour se foutre la tête à l’envers ou pour se reposer. Et avec toi, c’est les deux en même temps. Je te jure, je ressens des choses que je n’avais jamais ressenties. Tu me calmes, j’ignore comment tu fais. Tu le ressens aussi non ? Alors, merde, on s’en fout du reste. Avec des nuits comme les nôtres, les journées valent à peine le coup d’être vécues.
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