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Citations de France Guillain (27)


Tu comprends, l'humanité nous a fait assez ch... ! Pendant des siècles, par notre sexe. Partout le sexe de la femme était contrôlé, ficelé par des lois. C'était aussi horrible que les sexes cousus ou les clitoris coupés des Africaines ! De tous côtés, on nous tenait par le sexe. Pour nous, la faute suprême, c'était l'enfant. Alors que l'enfant aurait toujours dû être regardé comme un cadeau, comme une chance. Non, l'enfant était un châtiment. Il fallait le cacher, l'abandonner, le tuer, quand son père n'en voulait pas. Et puis, trop d'enfants, c'était la femme qui en crevait. Pas l'homme.
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Et si la mastication était une méthode intelligente et efficace de l'organisme et du cerveau pour manger moins et assimiler mieux ?

Comment le cerveau pourrait-il organiser une bonne digestion, une bonne assimilation, et surtout déclencher le signal de satiété, si nous ne lui laissons pas le temps d'analyser ce qui est dans notre bouche ?

Cette démarche a des vertus remarquables (en mastiquant bien, on assimile mieux) et permet de développer une approche qualitative de la vie. Ce n'est pas la quantité que j'ai qui me rend heureux, mais la démarche qui m'amène à en apprécier la qualité.

Apprécier et savourer ce que nous avons, en commençant par ce qui est dans notre assiette !
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Si tout le monde sur la terre revenait au repas à cinq éléments, on pourrait nourrir parfaitement tous les humains, et même en bio, comme l'a démontré la F.A.O. (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture).
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A l'heure de la méga-communication qui s'accompagne parfois d'une méga-solitude, le Miam-O-Fruit nous restitue un des plus puissants sentiments archaïques d'appartenance à une communauté humaine, grâce au partage des plus jolis aliments que la nature nous ait toujours offert.
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Victor répétait souvent que la plus grande richesse, c'était de lire ou de contempler de belles choses. Que c'était la seule richesse que personne ne pouvait vous voler.
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... si tous les hommes qui regardent une femme et qui lui font un baisemain étaient amoureux ça ferait des révolutions.
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Je ne serais pas surprise que certains cas d'intolérance au gluten soient le résultat d'une mauvaise mastication. Si vous ne mastiquez pas de manière à les rendre liquides dans votre bouche, les céréales complètes (même sous forme de pain, de crêpes, de biscuits, de gâteaux) ne peuvent que vous irriter l'intestin.
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Maima était fascinée par les transformations successives de ce paysage sous-marin. Elle n’avait toujours connu que cela. Mais ses parents lui avaient appris à voir, à regarder. Ses lectures aussi lui avaient ouvert les yeux sur toutes les beautés auprès desquelles il ne faut pas passer sous le prétexte qu’on les voit tous les jours. Victor lui expliquait que c’était ça la culture. La vraie richesse.
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L'appétit se situe dans la bouche et disparaît dès la première bouchée, à condition que cette première bouchée soit très bien mastiquée. Les gargouillis d'estomac ne sont ni de la faim ni de l'appétit.
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Mastiquer, c'est écraser les aliments solides et les enduire de salive pour décomposer leurs molécules. C'est aussi mâcher et insaliver tout ce qui est liquide - y compris ce que nous nommons les boissons et même l'eau - avant de les avaler.
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Pendant que nous mastiquons, notre cerveau calcule la quantité de sels minéraux, enzymes, vitamines, lipides, glucides, protides, amidons et sucres qui entrent dans notre organisme. Cela permet au cerveau d'envoyer diverses commandes (qualité et quantité des sucs digestifs) à l'appareil digestif. Cela permet aussi au cerveau de réguler les entrées, de nous arrêter de manger lorsqu'il a compté que nous avons absorbé suffisamment d'aliments. Lorsqu'il estime qu'il est entré assez de nutriments dans l'organisme, il coupe l'appétit au niveau des papilles. C'est le premier signe de satiété. C'est aussi la meilleure manière de manger moins, gage de longévité.
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Parce que notre estomac n'a pas de dents, nous devons lui préparer la tâche en écrasant le mieux possible les aliments. Nos molaires ont pour mission de broyer, de réduire en bouillie tout ce qui est solide. Sinon, le pauvre estomac a beau malaxer très longtemps les aliments, il n'obtient jamais le bon résultat (seule la viande peut-être avalée et dissoute dans l'estomac). Les morceaux végétaux trop gros ne peuvent pas être liquéfiés par les sucs gastriques, d'où les remontées, les aigreurs, les manques ou les excès d'acidité, les reflux mais aussi un travail de l'estomac qui n'en finit pas... et pour cause ! Il en résulte une digestion qui dure des heures et qui peut être douloureuse.
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La mastication doit être assez longue pour que les aliments aient le temps d'être travaillés, dégradés, transformés par la salive. Nos glandes salivaires contiennent une enzyme, l'amylase, dont la ptyaline a pour fonction de décomposer les amidons pour les convertir en maltose (sucre) et dextrine (hydrate de carbone) avec fixation d'eau. Autrement dit, les amidons contenus dans les céréales, féculents, racines et nombre de végétaux subissent dans la bouche une première transformation indispensable qui soulage l'ensemble du système digestif.
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Nous n’écoutons que la musique que nous jouons, celle de nos voix et celle de la nature.
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Sur le pont, avec le froid de la nuit qui s’installait peu à peu, on se serrait tous les uns contre les autres. On ne regardait pas si son voisin était un homme ou une femme, on ne se préoccupait pas de ne l’avoir jamais vu. On ouvrait sa couverture pour tout le monde, on partageait une chaleur collective.
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Le moteur tournait bien, on traversa la rade en direction de la passe, et Maïma vit pour la premier fois s’éloigner la grande baie de Papeete. Elle n’avait jamais eu une telle vue d’ensemble de son île. Le soleil qui descendait à cette heure en soulignait particulièrement les contours et les cimes. L’île lui parut haute tout d’abord, ce qu’elle est puisqu’elle s’élève à deux milles mètres, puis elle la vit s’amenuiser peu à peu jusqu’à la voir tout entière, comme elle aurait regardé un « motou », un îlot. Devant elle et à perte de vue, il restait l’océan Pacifique, vide. Elle avait le sentiment qu’avec le bateau, le monde lui appartenait. Qu’il aurait suffi de changer de cap pour choisir d’arriver en Amérique, en Australie où tout simplement en France. Le bateau lui apparaissait comme le véhicule miraculeux qui remplaçait les nageoires du poisson et les ailes de l’oiseau dont la liberté et la mobilité avaient peuplé ses rêves de petite fille. Elle imaginait que les poissons ou les oiseaux pouvaient aller jusqu’à l’autre bout du monde dans plus de difficulté qu’ils circulaient dans la mer ou dans le ciel. Et elle n’avait pas tort, un certain nombre d’espèces ont pour territoire la planète toute entière.
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C'était la vie. Victor se sentait heureux. Comblé. Il avait une femme, des enfants, en bonne santé. Ils n'étaient pas bien riches, mais Victor n'avait pas envie d'être riche. Il manifestait même un certain mépris pour la richesse. Il aimait déclarer qu"on ne peut pas être riche et honnête en même temps. Quand on est honnête, on donne à ceux qui n'ont rien". Il rejetait violemment la religion mais il vivait l'abnégation qu'elle enseigne...
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Il voulait partir.
Un de ses camarades le convainquit de quitter l'armée et de s'engager avec lui comme matelot sur un cargo mixte qui partait vers le Pacifique. " Avec le bateau, tu vois du pays pour pas un rond! " Victor n'avait que la misère à abandonner sur la quai lorsqu'il s'embarqua pour les îles de l'amour...
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La mer devenait violette. Le soleil descendait, de plus en plus volumineux, de plus en plus pourpre, comme chaque soir, sur Mooréa. Maima observa encore un fois que Mooréa avait bien la forme d'une femme allongée. Avec deux seins. Et un genou relevé. Elle contempla un instant la mer du côté du tronc de " tamanou" qui s'enfonçait dans l'ombre. L'eau était lisse, le lagon désert.
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A toutes les " demies "...
Car nous sommes toutes et depuis des générations, quelles que soient notre race ou notre couleur, des " demies", par le sang, l'éducation, la classe sociale ...
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