Mauro regarde l’oliveraie, puis il me regarde moi. « Tu trouves pas ça nul, des fois ? D’être adulte. Trouver un boulot, puis un autre, payer des impôts, et encore des impôts, toujours la même routine. Y a que le week-end qu’on est vivants ; le reste du temps on est des hamsters dans une roue. Et on peut pas s’arrêter de courir, parce qu’il y a toujours une facture, un prêt, un truc… un mioche qui nous oblige à courir dans la roue.