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3.27/5 (sur 11 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Agrégée de l'Université, professeur en classes préparatoires au lycée Condorcet, Paris, écrivain
Née à Damas, Francine de Martinoir a passé son enfance et son adolescence à Marseille, où elle retourne souvent. Elle a vécu deux ans en Algérie, en particulier, durant la guerre d’indépendance, à Alger, où elle avait été envoyée comme professeur Elle collabore très régulièrement aux pages littéraires de La Croix. L’Aimé de juillet t son dix-huitième livre.

Source : http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/
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Bibliographie de Francine de Martinoir   (15)Voir plus

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Video et interviews (1) Voir plusAjouter une vidéo

Francine de Martinoir : Près de Brian
Olivier BARROT présente le livre de Francine de MARTINOIR : "Près de Brian" (Mercure de France).

Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Il avait décidé d’être avec moi pour quelques jours ou quelques heures, et il me suivit dans la chambre que je choisis, la seule qui ne me fit pas peur, parce qu’elle était presque vide, blanche, comme neuve, ouverte sur le jardin…
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Caterina Fieschi Adorno était, elle, très proche de nous. Tournée vers la Renaissance, elle avait, avant de choisir Dieu, aimé les jolies robes, l'amour et les fêtes. (...) Caterina Benincasa avait été enfermée dans le Moyen Age, au plus profond 'une ville qui ne baigne pas la mer. (...) Mais elle avait accès à une autre forme de connaissance, dès son enfance imprégnée de surnaturel, ce surnaturel dont Catherine de Gênes s'était sentie indigne et dont elle avait demandé à Dieu d'être privée.

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“De cette femme que j’avais été, j’allais désormais tenter de déchiffrer les gestes, les actes comme autant de mots d’une langue étrangère"
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Mais moi, je ne rêvais pas, tout se passait dans la réalité, dans le grand salon et dans ma chambre de La Frissonnière, plutôt en fin d'après-midi, comme si l'heure lointaine avait aussi quelque importance, et la nuit, le sommeil me ramenait vers des images que je crois anodines-je n'ai jamais chercher à les analyser-, je me cousais des robes dans de vieux rideaux qui soudain tombaient à mes pieds dans la rue, je courais dans la campagne aixoise sous un soleil de plomb, je tentais de brocher les pages d'un vieux livre sans y parvenir, je cherchais dans les librairies et les bibliothèques l'ouvrage que mon père n'avait jamais terminé, et, au moment où je croyais le saisir, je me réveillais. (p.91)
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Elle n'a pas fondé ou réformé d'ordre comme Thérèse d'Avila, elle n'était pas cultivée ou intellectuelle comme Hildergarde de Bingen, elle n'a pas connu le mariage et l'amour comme Angela da Foligno, elle n'est pas née dans une grande famille comme Catherine de Gênes ou Brigitte de Suède. Près d'elle, on ne sent pas la présence d'un autre saint comme François d'Assise auprès de sainte Claire, ou François de Sales aux côtés de Jeanne de Chantal. On croit se rappeler qu'elle était dominicaine, en réalité elle fut simplement tertiaire de l'ordre de Saint Dominique, ce qui n'est pas tout à fait la même chose. Elle n'est donc pas une moniale comme Thérèse de Lisieux. Pourtant, en certains points précis (...) , elle n'est pas si éloignée que cela de la petite carmélite cloîtrée. Ce qui les sépare en apparence, il est vrai, c'est le surnaturel. De Thérèse Martin, (...) c'est un peu comme si sa sainteté avait fleuri dans la prison du néo-positivisme où l'Eglise de son temps, renonçant au surnaturel, s'était enfermée. (...) Les visions, les apparitions ne sont pas présentes dans sa courte existence, alors que la vie de Catherine Benincasa en est tissée. laïcisation du fait religieux, désenchantement du monde, diront certains, et en prononçant ces mots, bien des catholiques voudront prendre leurs distances avec ce qui, dans la vie de la sainte, est plongée, immersion dans l'inexplicable, l'invisible, devenu visible pour elle. ils parleront alors de légende à propos des récits de son existence.

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On ne comprendra jamais rien à Catherine de Sienne si on élimine de sa vie tout ce qui est du domaine de l'invisible, du paranormal, pour employer un terme qui permet à ceux qui ont évacué du monde l'inexplicable, le surnaturel, de le réintroduire comme délié de toute connotation religieuse. Si l'on ôte de son expérience ce contact avec l'au-delà, il est difficile de saisir l'aventure de Catherina Benincasa, qui est celle d'une traversée des apparences. Son histoire se situe plutôt du côté des visionnaires, mot auquel il convient de restituer sa signification étymologique proche de celle du mot "médium", utilisé depuis quelque cent ans, analogue à celles des femmes telles qu'Anne-Catherine Emmerick, ou Thérèse Neumann, ou encore Marthe Robin, avec leur poids de solitude et d'incompréhension, même si Anne-Catherine Emmerick fascina Clemens Brentano, et Thérèse Neumann ou Marthe Robin bien des esprits de leur siècle.

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L'histoire de Caterina Benincasa, il est vrai, est celle d'un amour fou, né dans la petite enfance. En elle, il n'y a pas eu de conversion, simplement la fidélité à un engagement, la promesse faite à quelqu'un qu'elle avait vu et qu'elle revit souvent. L'ouverture vers un autre espace fut pour elle la seule porte de sortie hors d'un monde qui la tenait captive. Même si elle fut l'objet d'admiration pour ceux qui l'approchèrent, comme elle nous paraît seule dans sa ville, nimbée de mystère dans la profonde étrangeté de celle qui , tout enfant, a vu l'espace de la cité médiévale s'ouvrir sur un autre monde et pour une relation amoureuse difficilement explicable à ceux qui refusent le Troisième Ordre de Pascal !

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Pendant longtemps les hommes d'Eglise ont voulu considérer sa vie en éliminant, comme trop tributaires de l'hagiographie, les visions et les phénomènes inexplicables. Le XIXe siècle en particulier en a donné une image à la fois belliqueuse et douceâtre, dont elle fut longtemps prisonnière, comme elle risque à présent d'être enfermée dans le piège de ce que l'on appelle les biographies romancées. Il est de bon ton en effet depuis quelques années d'évoquer la vie des saints et des mystiques comme on évoquerait celle des grandes amoureuses, en se situant en dehors des territoires de la croyance.

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Une de mes premières rencontres avec Catherine de Sienne fut la lecture du roman de Pierre Jean-Jouve, Paulina 1880. (....) C'est aussi un roman de notre siècle, injustement oublié, Augustin ou le maître est là, qui très tôt m'a attachée à la grande figure siennoise.

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