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4.02/5 (sur 25 notes)

Nationalité : Cameroun
Né(e) à : Douala , le 15/07/1929
Mort(e) le : 28/05/2001
Biographie :

Journaliste de radio en Afrique et en France (Radiodiffusion Outre-Mer devenue Radio-France Internationale), puis rattaché à l'UNESCO comme directeur du Programme de la Musique pour l'ensemble des États membres de l'organisation, Francis Bebey décide en 1974 de se consacrer uniquement à la composition musicale et à l'écriture.
C'est d'abord par des chansons humoristiques comme "Agatha", "La condition masculine", "Divorce pygmée", "Si les Gaulois avaient su...", etc... que Francis Bebey a attiré sur lui l'attention du public francophone à travers le monde (Prix SACEM de la chanson française en 1977
Chanteur, musicien, musicologue, mais aussi conteur, poète, romancier... le Camerounais Francis Bebey voulait être avant tout un Africain d'aujourd'hui, fort de ses racines et résolument tourné vers la modernité.
Créateur profondément indépendant et original, il s'est permis toutes les curiosités, s'est offert toutes les libertés : de la guitare classique à la flûte pygmée, de la chanson d'humour aux sonorités ancestrales de la forêt. Sa musique et ses textes l'ont mené durant une quarantaine d'années à la rencontre de publics très variés dans plus de soixante-dix pays.
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Source : http://www.bebey.com/
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Citations et extraits (9) Ajouter une citation
Vaut mieux une femme qui donne des enfants naturels qu’une femme qui ne donne pas d’enfants du tout.
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Ces hommes rassemblés dans une maison africaine, et qui buvaient du whisky écossais dans des verres français en se souvenant de la grande Allemagne d'autrefois, ces gens-là s'étaient donné pour mission de mettre au point les grandes lignes de mon futur état d'homme marié.
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Une chose certaine, c'est qu'en cette journée de fête au grand soleil, agrémentée de mille musiques tonitruantes, de cris et de discussions sans fin, d'habits multicolores et de danses empoussiérées et par dessus tout, d'une joie collective que personne n 'oubliera de sa vie, une page de l'histoire du Kessébougou tout entier vient d'être tournée.
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Nous ne savons plus que les écouter et dire amen. Du coup, nous n'avons pas été capables de voir combien leur fameuse indépendance était factice. Ce qu'ils voulaient en nous l'octroyant à la légère comme ils nous l'ont donnée, c'était en réalité nous prouver que nous sommes incapables de nous gouverner tous seuls, sans eux. Nous amener à regretter la période coloniale, en quelque sorte. Et depuis que nous sommes indépendant entre guillemets, ils s'ingénient quotidiennement à nous faire perdre l'équilibre, d'une façon ou d'une autre.
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C’est le soir qui dit les contes. C’est la nuit qui les renouvelle. Ce n’est pas ma grand-mère qui ne fait que relater leurs aventures en méandres sans fin. De sa voix douce. Douce comme une nuit de rêve. Comme une harpe de légende égrenant des notes séculaires à l’approche du sommeil, lorsque même l’adulte redevient un petit enfant pour suivre avec délice l’insaisissable trame de l’imaginaire. C’est le soir qui dit les contes. Car seule la nuit les parle bien. Heure de paix qui meuble les visions et réinvente le monde. Des mots se lèvent, sortis de la torpeur de la mémoire et se mettent à parler, à chanter, à danser, à vivre au fil du récit, aux côtés de tous ces esprits que seule la nuit noire permet de voir dans ce qui est dit.
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A ma connaissance, les seules occasions où les Blancs et les Noirs restent ensembles sans se séparer, parfois pendant de longues heures, ce sont les concerts, les matchs de football ou d'athlétisme, la messe parfois et les enterrements. Avoir à subir la mort de la même façon et ne pas savoir jouir de la vie équitablement, voilà qui en dit long sur la débilité mentale des hommes.
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C'est vrai que beaucoup de gens pensent aujourd'hui que cette ère n'est plus tout à fait "nouvelle". Ils ne savent pas que vingt ou trente années de la vie d'un pays ne sont rien au regard de l'histoire. Et quand vous le leur faites remarquer, ils vous répondent qu'ils ne désirent point vivre l'Histoire, mais simplement leur propre vie d'homme.
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N'allez surtout pas conclure, suite à cette digression minutieusement voulue, qu'en Afrique noire il n'y aurait pas de liberté de la presse. Si, cette liberté existe bien, et les journalistes l'exercent quotidiennement, qui se sentent parfaitement libres de se taire à propos des sujets considérés comme délicats.
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- Mais, pauvre idiot ! Ton père te punit parce que tu n'es pas un ministre, toi ! Sinon, il ne te punirait pas !
- Alors, quand je serai grand, je serai ministre. Comme ça, je pourrai prendre de l'argent à tout le monde et personne ne me punira.
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c'est le surnom que lui donnait sa mère
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