Le plus vraisemblable, en définitive, est que la façon dont les chroniqueurs postérieurs ont accablé Naram-Sîn révèle le besoin d'expliquer ce qu'ils considéraient comme une catastrophe absolue et inconcevable : la chute de l'empire akkadien, intervenue par la suite. Il n'est pas impossible que celle-ci ait laissé dans les esprits une lourde trace, "quelque chose de sans doute comparable à la fin de l'empire romain dans la mémoire européenne" (Seege Cleuziou)
("Akkad, l'empire charismatique")