Vincent Van Gogh, Arles 1888
J'envie aux Japonais l'extrême netteté qu'ont toutes choses chez eux. Jamais cela n'est ennuyeux et jamais cela paraît fait trop à la hâte. Leur travail est aussi simple que de respirer et ils font une figure en quelques traits sûrs avec la même aisance comme si c'était aussi simple que de boutonner son gilet.
Ni les hommes ni les femmes ne coupaient leurs cheveux. Les garçons, jusqu'à leur mariage, les réunissaient dans une tresse ; à leur mariage, les hommes les relevaient sur le sommet de la tête pour constituer un chignon.
"J'assiste à la fin de ce monde merveilleux, artistique, poétique, plein de douceur qui s'en va sombrer dans le sombre fatras de la civilisation européenne."