Molière, qui a créé à L Illustre théâtre, revient à Paris, en 1658, après une tournée de plusieurs années en Province où il a testé le pouvoir comique de son jeu et de celui des comédiens dans des farces, à la manière du théâtre Italien. Mais Molière continue à penser que le jeu dramatique est celui dans lequel il excelle... Après quelques échecs, il s'oriente, sur les conseils de Madeleine Béjart, sa maitresse de longue date, devenue au fil des années une amie et confidente en laquelle il a toute confiance, vers l'écriture de comédie. de l'École des femmes à l'Avare, en passant par les Précieuse ridicules, il multiplie les pièces qui lui permettent d'épingler de façon irrévérencieuse ses contemporains et fustiger certaines catégories de personnages comme les religieux avec Tartuffe, ou les médecins avec le Médecin malgré lui...
Cette biographie très vivante grâce à des dialogues et des extraits de textes, permet de comprendre les responsabilités très lourdes que Molière a endossé en tant que chef d'un compagnie de théâtre, faisant face aux problèmes d'écritures, de mises en scène, d'organisation logistique des décors ou des costumes, de campagne de dénigrement par la troupe de l'hôtel de Bourgogne (jouant des drames) mais surtout devant plaire au Roi et répondre quelques fois en quelques semaines aux demandes de célébrations ou de fêtes décidées quelquefois à la dernière minute pour lesquelles il doit écrire deux ou trois spectacles...Un rythme épuisant dans lequel Molière s'appuie sur la troupe malgré la difficulté de gérer les égos et également en composant avec la musique (Lully) ou des textes qu'on lui impose. Une vie épuisante également sur le plan affectif avec ses comédiennes - maîtresses et ses désillusions d'homme marié à Armande Bejart (soeur ou fille de Madeleine) de vingt ans sa cadette, d'un caractère capricieux, exigeant les meilleurs rôles, négligeant ses textes mais recherchant les plus belles toilettes, une relation qui désespère Molière...D'autres relations vont sonner le glas de ses espoirs en la nature humaine, avec les trahisons de Lully et de Racine...
Molière, chef de troupe est une biographie très incarnée, tantôt légère, tantôt profonde, toujours très documentée qui aborde tous les aspects de ce grand homme de théâtre, qui faisait passer son amour de la comédie avant ses propres sentiments, qui a toujours protégé ses comédiens, même dans les moments difficiles comme les censures de ses pièces.
Un récit qui aborde l'homme et l'artiste, aussi virevoltant que profond.
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Francis Perrin nous conte à travers le bouffon du roi, Triboulet, les secrets de cours et les secrets d'alcôves qui
n'ont pas échappés à sa perspicacité ni à ses "bouffonneries".
L'Histoire pendant le règne de Louis XII et François Ier.
(P. 251) (Triboulet) - J'agitais mes grelots :
"Donner c'est donner et reprendre c'est voler !
Mais prêter c'est prêter et ne pas rendre, c'est voler !".
François Rabelais, ancien moine qui a pratiqué la médecine ; maintenant écrivain qui dit en s'adressant au peuple et aux nobles /
"Voyant le deuil qui nous mine et nous consume, mieux vaut écrire du rire que des larmes".
François Rabelais a surnommé Triboulet, le premier "morosophe" (transcription du grec qui signifie sage-fou).
Puis il l'a affublé de deux cents épithètes, dont en voici quelques unes :
"Fol fatal, de gamme majeure, de nature, de bécarre et de bémol , céleste, jovial, joli et folichon, à pomponnettes, excentrique, héroïque, génial, original, papal, impérial, royal, loyal, seigneurial, total, triomphant, favori, redouté, transcendant, souverain, supercoquelicantieux (supercocorico!), célèbre, précieux, fantastique ...".
C'est moi tout craché ! Je suis pour lui "la fine cresme de desraison.
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À travers Louis, pas à pas, c'est le cri du coeur de Francis et Gersende Perrin qui nous interpelle et ne nous lâche plus tout au long de notre lecture. Par une écriture simple et délicate, les parents de Louis nous font tour à tour partager leur incompréhension, leur indignation, leur doutes, leurs joies et surtout leur amour pour Louis, jeune autiste qu'on disait perdu.
Sans jamais tomber dans l'ultra-pathos et avec beaucoup de dignité, ce livre met surtout en avant le retard français en matière de détection et de prise en charge de l'autisme, pourtant déclaré Grande Cause Nationale 2012.
Une plongée au coeur du quotidien d'une famille presque comme les autres, de ses difficultés, de ses petits bonheurs, mais surtout un message d'espoir pour les autistes et leurs familles.
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Je ne connaissais pas Francis Perrin l'écrivain, c'est donc avec ce livre que je l'ai découvert.
Il nous raconte Triboulet, personnage (bouffon des rois) ayant réellement existé.
Sa vie, ses mœurs, ses royales rencontres. Attachant.
Bien écrit.
Francis Perrin est aussi écrivain, je le confirme.
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Je ne présente plus Francis Perrin, pensionnaire de la Comédie-Française, comédien de cinéma et de théâtre, scénariste et metteur en scène que j'aime beaucoup.
Avant de prendre ses admirateurs à contre-pied dans des rôles plus graves, Francis Perrin était un acteur de rôle comique, il était un divertisseur. Il l'est toujours.
L'artiste écrit en préambule dans son livre, en faisant parler son personnage « Triboulet » qu'il est beaucoup plus difficile d'amuser que de faire pleurer.
Il était pour moi d'un naturel et d'une logique de ce grand monsieur se soit intéressé au « bouffon », au « fou des rois », à « l'amuseur de galerie » et d'en écrire un excellent livre, très documenté.
Déjà dans la mythologie grecque, Momos représentait la raillerie et le sarcasme dont il était le dieu.
Dans la haute antiquité, certains individus qualifiés de fous ou de bouffons, se donnaient en spectacle et faisaient rire par leurs grimaces et leurs saillies.
Quelques historiens parlent pour la première fois de « fou du roi » avec celui qui était au service d'Attila (v. 395+453), le roi de Huns. Ce fou avait pour but de distraire les convives du roi barbare.
C'est à partir du 10e siècle sous le règne d'Hugues le Grand, qu'apparurent les bouffons attitrés au roi. Saint Louis ou encore de Philippe Auguste se sont aussi mis à en avoir un en titre.
Mais l'âge d'Or des Bouffons, commence avec celui du roi Louis XII (1498+1515). le fou de ce roi nommé « Caillette », ouvre donc la première lignée des bouffons de cour. Son successeur sera le plus célèbre d'entre eux, en la personne de Triboulet.
Les femmes n'ont pas été oubliées, avec l'exemple de Catherine dite « Cathelot ». C'était une naine très redoutable par son franc-parler et désignée la « Folle » de la reine Eléonore (v.1529), qui officia après chez Marguerite de France de Savoie. Il y eu d'autres « folles » par la suite.
Le livre de Francis Perrin est très plaisant à lire, avec beaucoup humour et contenant des proses qui seraient sorties de la bouche du fol Triboulet.
C'est avec beaucoup de fantaisie que l'auteur commence son livre. Il est un artiste en perte de vitesse qui un soir, alors qu'il rentre saoul chez lui, regarde sa collection de marionnettes. Parmi elles, il y a celle de Triboulet, qui va alors s'animer et raconter à l'homme enivré, sa vie de bouffon.
Bien sûr que Francis Perrin a brodé sur la vie de ce personnage hors du commun qu'était Triboulet, puisqu'il fut « le fou » du roi Louis XII pendant 11 ans et celui de son successeur, le roi François 1er pendant 24 ans. Cette longévité est tout à fait exceptionnelle et elle est contestée par certains historiens. Il n'en demeure pas moins que Triboulet est le bouffon le plus connu de l'histoire de France.
Nicolas Ferrial, alias « Triboulet » est né dans les faubourgs de la ville de Blois. Il n'avait pas un physique avantageux et ses déformations faisaient de lui, le bouffon-type. Il avait une bosse dans le dos, un gros nez crochu et deux énormes yeux globuleux. Mais ce personnage avait une grande vivacité d'esprit et beaucoup de répartie. Il avait aussi de grands talents de comédien perturbateur, d'un brouilleur de cartes et qui surjouait la folie. Grâce aux différents précepteurs qu'il a eu, Triboulet a acquis une belle culture générale, ce qui lui permis d'être très à l'aise à la cour de ses deux rois.
Il a surtout reçu une stricte éducation pour la fonction très importante qu'il allait prendre à la cour royale, celle de distraire et de faire rire par le langage mais aussi pas des attitudes, celle de se moquer sans risque, celle d'être constamment dans l'impertinence et l'insolence.
Mais il y avait certains codes de conduite à respecter. le bouffon pouvait se moquer et rire de tout. Tous les sarcasmes étaient permis, tous les quolibets étaient acceptés. Les rois encourageaient souvent leur bouffon à les « désacraliser. »
Le seul interdit était de faire une quelconque allusion aux maitresses et favorites du roi, les conquêtes féminines étant l'apanage des monarques et entre autres de Louis XII et de François 1er, un roi très réputé pour être un séducteur et coureur de jupons.
Le bouffon avait aussi des codes vestimentaires à respecter. Triboulet avait son propre costume lorsqu'il apparaissait à la cour des rois. Il était coiffé d'un bonnet à grelots, vêtu d'une jaquette en bandes jaune et verte et ses chausses étaient en harmonie avec le haut de son habit, une jambe jaune et l'autre verte.
Il est intéressant de s'attarder sur le pourquoi de ces deux couleurs.
Le jaune au Moyen-âge, autre que le signe de la prostitution, était la marque de la félonie, de la fausseté, du mensonge. C'est ainsi que déjà au XIIIe siècle et par ordonnances royales, les Juifs furent contraints au port d'une rouelle jaune pour les différencier des autres hommes.
Le vert quant à lui, toujours au Moyen-âge, était la marque de la flétrissure, était la couleur du diable, des fous, des sorcières et de la maladie.
La vie de « Bouffon du roi » n'avait rien d'enviable. le « fol » pouvait, pour ne plus faire rire le roi, très vite tomber en disgrâce ou pour une petite blague sur une favorite, être châtié. Il était surtout craint pour ses moqueries sur les courtisans, ceux qui faisaient partie de la cour des deux rois.
C'est pour cette raison, que des seigneurs ont attenté plusieurs fois à la vie de Triboulet et que le roi François 1er, lui avait accordé un garde du corps personnel.
Certains courtisans par craintes de railleries, achetaient les faveurs de Triboulet, même parfois son silence. Ce qui permit au Fou de se laisser corrompre et d'amasser un petit pécule.
C'est le roi François 1er qui instaura une « école de bouffon ». Elle marquera ainsi une évolution dans le rôle du « Fou », car non seulement il était utilisé pour divertir le roi et la cour, mais il sera aussi utilisé à des fins politiques, des intrigues et parfois à de l'espionnage.
Après de si longues années à côtoyer François 1er, le fou Triboulet semblait très proche du roi. Il en était même son confident et assistait aussi à tous les Grands Conseils.
Francis Perrin ne s'est pas arrêté à la vie et au parcours de Triboulet, dont on ignore tout de sa vie après avoir été le « le bouffon officiel » et de sa mort.
A mon grand plaisir, l'auteur s'est admirablement bien documenté sur l'Histoire de France pendant le règne des deux rois ; Louis XII et François 1er.
L'auteur nous conte avec ferveur, un pan de la vie des deux rois, de leurs guerres d'Italie, de la capture de François Ier par Charles Quint et des différents traités qu'ils ont signés, de ce qu'était aussi la cour au château de Blois ou d'Amboise.
Francis Perrin parle longuement du roi Louis XII, surnommé le « Père du peuple », de son premier mariage annulé et d'Anne de Bretagne sa deuxième femme. Une reine infortunée qui a fait de nombreuses fausses couches, qui a eu de nombreux enfants décédés en bas âge et qui n'a jamais pu donner un descendant mâle à son mari.
L'auteur raconte aussi le mariage arrangé dès le plus jeune âge, de sa fille Claude de France que son père Louis XII destinait à son successeur et cousin François 1er, à la grande colère d'Anne de Bretagne.
A l'histoire parfois fictive, par manque de document sur Triboulet, Francis Perrin entoura le bouffon de beaucoup de personnages, de seigneurs petits et grands qui ont réellement existé à la cour des deux rois, dont même un certain Léonard de Vinci. Une cour remplie souvent d'intrigues, de conspirations, de trahisons et de jalousies entre les favorites et les multiples maitresses qui n'avaient plus de secret pour ce bouffon et cet homme de compagnie, nommé Triboulet.
Félicitations Francis Perrin pour cette superbe page d'Histoire qui a habilement mélangé l'histoire de ces deux rois et de leur bouffon et qui a su mêler le réel à l'imaginaire.
Oops ! J'ai été très long.
Merci à celles et ceux qui auront le courage de me lire jusqu'au bout.
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Molière ?
Tout le monde connait l'auteur largement étudié dans les écoles, mais qui connait le comédien, qui connait l'homme ?
Francis Perrin nous parle ici, en connaisseur, de l'homme de théâtre, du chef de troupe qui a d'abord toutes les peines du monde à sortir de l'anonymat et des difficultés financières, puis doit essuyer la critique des envieux, ferrailler avec les censeurs tout en gérant au mieux sa troupe et ses problèmes personnels qui sont si intimement liés.
Un livre qui nous dit l'homme qui se cache sous le comédien, de la plus belle manière.
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Un témoignage simple et empli d’amour, de combativité et d’espoir pour décrire les nombreuses difficultés liées à l’autisme. Au travers de ces lignes, on mesure combien il peut être difficile, long et douloureux de devoir faire au handicap de son enfant en raison des barrières administratives, d’un corps médical peu informé et pas du tout compréhensif. Sans jamais sombrer dans le mélo, les auteurs offrent dans ce livre le moyen d’en savoir plus, de trouver des solutions et surtout, pour les personnes confrontées à ce problème de ne pas se sentir seules.
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une heureuse découverte que ce roman
une écriture simple et vraie qui colle bien au thème
une vue originale de la révolution française, de ses suites et de la vie des comédiens à cette époque
un bon moment de lecture
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Roman plaisant qui comme l indique le titre se passe sous la révolution
Notre héros très intrépide participe à de nombreux événements
Si vous voulez en savoir plus sur Marat Robespierre la Bastille les Montagnards les Cordeliers etc plonger dans ce roman
Bien que j aurai aimé en apprendre davantage sur tous ces lieux et noms cités
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Formidable plaidoyer pour le traitement comportementaliste, souvent dénigré par nos psychologues mais qui a fait ses preuves et qui permet une autonomisation de ces enfants réputés comme "perdus"
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C'est un témoignage touchant de la détresse d'une famille face à l'autisme d'un enfant. Des parents malmenés par des professionnels qui les accuse d'être à l'origine du handicap de leur fils, sans pour autant leur proposer de solutions.
Gersende et Francis Perrin se sont battu pour avoir une prise en charge pour Louis, leur fils.Ils ont alors découvert qu'il existe des méthodes efficaces, mais qu'en France ça bloque. Il y a très peu de places et de personnes formées.
La famille a alors déménagé dans le nord pour permettre à Louis de faire de l'ABA. A partir de là, les progrès de l'enfant ont été impressionnants.
Gersende a écrit ce qui se passait, leur histoire, et Francis Perrin a complété cet écrit.
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Un témoignage bouleversant d'un couple qui découvre que leur enfant est autiste.Leur courage ,leur détermination pour que Louis devienne un enfant comme les autres est un exemple.
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Un livre où la dérision trouve sa place entière à côté d'un homme souvent seul pour décider : le roi.Dans la complicité amusée et burlesque du roi avec son bouffon, il y a toujours la recherche d'une vérité qui dérange.Faire rire est un art, et Francis Perrin a réussi à nouveau dans l'écriture de ce livre à trouver des drôleries par les pensées et les paroles qu'il donne à ses personnages
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Un témoignage essentiel sur le manque criant de moyens en France pour aider les enfants autistes à évoluer, en particulier avec la méthode ABA.
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livre très touchant et émouvant.je vous le recommande.
derrière les apparences et les sourires de mise il y a souvent de grandes souffrances que l'on ignore totalement,écoutons ces souffrances là racontées à deux voix et faisons preuve d'empathie et non de compassion....
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Ce livre est tellement fort et bouleversant qu'il est difficile de ressortir de cette lecture indemne. Il est tout autant difficile de trouver les mots juste pour vous en parler alors que les auteurs l'ont écrit avec une telle sincérité. Je ne peux que vous conseiller de découvrir ce témoignage poignant d'une famille qui se bat pour son enfant, contre l'avis de tous et sans jamais baisser les bras malgré les obstacles. Ce livre permettra aux familles d'enfants TSA (trouble du spectre autistique) de se sentir moins seules et aux autres d'en apprendre plus sur cette pathologie encore bien peu connue malgré tout ce qu'on croit en savoir.
Que faire quand son enfant est différent? Allez chercher des réponses auprès de médecins et autres grands pontes. Mais que faire si ces derniers n'ont pas de solution satisfaisante à apporter voire qu'ils en proposent des clairement inadmissibles? Batailler et batailler encore, jusqu'à arriver à trouver LA personne qui saura, qui comprendra, qui répondra. C'est bien ce parcours envers et contre tout/tous que nous conte ce roman écrit à deux mains. Le combat d'une famille pour aider son enfant, pour l'ouvrir aux autres et au monde, pour le faire grandir et évoluer. Ce sont les petits pas vers les progrès qui nous sont présentés et que nous vivons la larme à l'oeil comme s'ils étaient en train de se produire devant nos yeux.
Des spécialistes il en existe tellement à l'heure actuelle... Les TSA ressemblent à une mode qui prend de l'ampleur et qui vient de plus en plus sur le devant de la scène. Les méthodes "rééducatives" changent au gré des envies de chacun et il devient de plus en plus difficile de s'en sortir voire parfois de faire au mieux. Ici nous revenons aux bases: A.B.A., une méthode autant décriée qu'approuvée. Cette chronique n'est pas pour vous parler de cette méthode à proprement parler, mais je trouve que les auteurs ont su la présenter de belle façon et montrer ses bien-fondés.
Une fois de plus, ce roman nous démontre que nous sommes bien à la traîne par rapport à nos voisins outre Atlantique qui ont compris bien des choses que nous refusons d'admettre. Et si ici en Suisse nous croisons peut-être plus de gens adhérents à ses idées, le gouvernement reste à mon goût encore bien trop peu sensibilisé à cette pathologie, ne mettant ainsi pas tout le nécessaire en oeuvre pour aider ses enfants/adultes.
Donc oui, je dis merci à Gersende et Francis Perrin d'avoir écrit leur histoire, de l'avoir partagée et j'espère qu'avec les autres témoignages déjà parus, elle déposera sa pierre sur l'édifice de la reconnaissance des TSA et des aides utiles à leur apporter.
En bref, ce livre est à lire de toute urgence pour les gens intéressés par le sujet ou par des familles d'enfants TSA. La présentation d'un combat qui en aura largement valu la peine et qui ne pourra que vous toucher au plus profond de votre être.
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Un témoignage poignant de parents confrontés à l'autisme de leur enfant, avec toutes les peurs, les doutes, les incompréhensions, mais aussi les joies, la fierté et surtout l'amour envers et contre tout.
Un beau livre qui permet d'approcher la méthode ABA, et d'espérer un avenir plus facile pour tous les jeunes autistes. Cela m'inspire un grand Respect pour ce combat de tous les jours.
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Un livre qui nous ramène au temps de Louis XII et de François 1er, très intéressant et qui m'a permis d'apprendre beaucoup sur le métier de bouffon.
Il donne à réfléchir sur cette "fonction" si nécessaire et nous interroge sur ce rôle aujourd'hui !
Je connaissais Monsieur Francis Perrin par son talent d'acteur, je suis ravie de le découvrir comme auteur !
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