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3.39/5 (sur 61 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 22/01/1879
Mort(e) à : Paris , le 30/11/1953
Biographie :

Francis-Marie Martinez de Picabia est un peintre, graphiste et écrivain proche des mouvements dada et surréaliste.

Il est le petit-fils d'Alphonse Davanne (1824-1912), chimiste et photographe, et président de la SFP.

Il étudie à l'École des Beaux-Arts et à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs. De 1903 à 1908, influencé par les peintres de Barbizon, il côtoie Alfred Sisley et Camille Pissaro. Son aquarelle "Caoutchouc" (1909, M.N.A.M., Paris) est considérée comme une des œuvres fondatrices de l'art abstrait. En 1909, il épouse Gabrièle Buffet (1881-1985), musicienne liée ensuite au mouvement dada.

En 1911, il rejoint le groupe de Puteaux qui se réunissait dans le studio du peintre Jacques Villon, frère de Marcel Duchamp. Il devient aussi orphiste et créé en 1912, à Puteaux, le Salon de la Section d'or, avant de connaître un premier succès international à l'exposition de l'Armory Show de New York en 1913, où il fonde avec Marcel Duchamp et Man Ray la revue 291. Marqué par la "Broyeuse de chocolat" et le concept de ready-made de Marcel Duchamp, il confectionne dès 1913 une série d'œuvres où il reprend l'esthétique du dessin industriel, recopiant ou simplifiant des images qu'il trouvait dans le magazine scientifique "La Science et la Vie".

De 1913 à 1915, Picabia se rend plusieurs fois à New York et prend une part active dans les mouvements d'avant-garde, introduisant l'art moderne sur le continent américain. En 1916, après une série de compositions "mécanistes" où il traite les objets manufacturés avec une distante ironie, il lance à Barcelone la revue 391 et se rallie au dadaïsme. Il rencontre Tristan Tzara et le groupe dada de Zurich en 1918. Il se fait alors le propagateur de dada avec André Breton à Paris. Polémiste, iconoclaste, sacrilège, Picabia s'agite autour de Dada en électron libre, en étant en principe anti-tout, voire anti-Picabia.

En 1921, il rompt avec ses anciens complices.
Outre l'automobile, il se passionne pour le cinéma et la photographie. Dans ses écrits sur le cinéma, il pressent le rôle prépondérant du cinéma américain. En 1935, il entame un cycle de peintures figuratives.

Après 1945, il regagne Paris, renoue avec l'abstraction et publie des écrits poétiques. Au printemps 1949, Michel Tapié à la galerie René Drouin, à Paris, organise sa première rétrospective.
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Francis PICABIA – Au prisme de son écriture (France Culture, 1978 L’émission « Relecture », par Hubert Juin, diffusée le 24 février 1978 sur France Culture. Invités : Olivier Revault D'allonnes, Jean Jacques Brochier, Gabrielle Buffet Picabia, Marc Le Bot et Bernard Delvaille.

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Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
Francis Picabia
L'optimisme pense qu'une nuit est entourée de deux jours, le pessimiste qu'un jour est entouré de deux nuits.
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Francis Picabia
Il n'y a pas d'obstacles, le seul obstacle est le but, marchez sans but.
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Francis Picabia
" L'optimiste pense qu'une nuit est entourée de deux jours, le pessimiste, qu'un jour est entouré de deux nuits. "
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Francis Picabia
Poème d’espérance


Son regard m’amuse
comme une porte que l’on pousse
sur un parc rouillé.
Citron du soleil qui tombe.
elle passe comme le hérisson en boule
chaque soir sur les lèvres du ruisseau.
Les corbeaux de la nuit
sont des étoiles noires
et font entendre une musique déchirante.
Je voudrai flairer un parfum
semblable à la cosse du printemps
Loin des montagnes vertes et blanches.


//Des perles aux pourceaux
//Revue « Tropiques, N° 12, Janvier 1945 »
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Francis Picabia

Manifeste DADA

Les cubistes veulent couvrir Dada de neige : ça vous étonne mais c’est ainsi, ils veulent vider la neige de leur pipe pour recouvrir Dada.
Tu en es sûr ?
Parfaitement, les faits sont révélés par des bouches grotesques.
Ils pensent que Dada peut les empêcher de pratiquer ce commerce odieux :
Vendre de l’art très cher.
L’art vaut plus cher que le saucisson, plus cher que les femmes, plus cher que tout.
L’art est visible comme Dieu ! (voir Saint-Sulpice).
L’art est un produit pharmaceutique pour imbéciles.
Les tables tournent grâce à l’esprit ; les tableaux et autres œuvres d’art sont comme les tables coffres-forts, l’esprit est dedans et devient de plus en plus génial suivant les prix de salles de ventes
Comédie, comédie, comédie, comédie, comédie, mes chers amis.
Les marchands n’aiment pas la peinture, ils connaissent le mystère de l’esprit………..
Achetez les reproductions des autographes.
Ne soyez donc pas snobs, vous ne serez pas moins intelligents parce que le voisin possèdera une chose semblable à la vôtre.
Plus de chiures de mouches sur les murs.
Il y en aura tout de même, c’est évident, mais un peu moins.
DADA bien certainement va être de plus en plus détesté, son coupe-file lui permettant de couper les processions en chantant « Viens Poupoule », quel sacrilège !!!
Le cubisme représente la disette des idées.
Ils ont cubé les tableaux des primitifs, et les sculptures nègres, cubé les violons, cubé les guitares, cubé les journaux illustrés, cubé la merde et les profils de jeunes filles, maintenant il faut cuber l’argent !!!
DADa, lui, ne veut rien, rien, rien, il fait quelque chose pour qu le public dise : « nous ne comprenons rien, rien, rien ».
« Les Dadaïstes ne sont rien, rien, rien, bien certainement ils n’arriveront à rien, rien, rien ».
Francis PICABIA qui ne sait rien, rien, rien.
Francis PICABIA, Manifeste DADA, lu au Salon des Indépendants, Grand-Palais des Champs Élysées, 5 février 1920 .
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Francis Picabia
Innocence


Pourquoi ne pas dormir
dans une fleur
les yeux dans les mains
        et rêver
à tout ce qui se balance
et s’accroupit
mais viens donc
dans mes bras
pour ne plus me voir
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Dans aucune œuvre, que ce soit peinture, littérature ou musique, il n’y a de création supérieure ; tous ces travaux sont semblables. L’œuvre la plus idéale est celle répondant davantage à certaines conventions qui vous paraissent neuves parce que vous ne les connaissez pas ou parce qu’elles ont été plus ou moins oubliées. Il n’y a ni erreur, ni déviation ; notre cerveau est une éponge qui s’imbibe de suggestions, c’est tout.
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Francis Picabia
Les crocodiles ne suivent pas les enterrements, ne sachant pas pleurer.
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Elle se servait d'une troisième main
Comme une grande personne
Mûre
Sérieuse…
[UNE AGRAFE]
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Francis Picabia
Notre tête est ronde pour permettre à la pensée de changer de direction.
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— Il s’en est fallu d’un cheveu ! Sans son regard rapide, sans ses yeux de lynx, XXX XXXX, en ce moment, ne serait peut-être plus de ce monde ! Quel désastre pour l’humanité ! Sans parler de vous, Hastings ! Qu’auriez-vous fait sans moi dans la vie, mon pauvre ami ? Je vous félicite de m’avoir encore à vos côtés ! Vous-même d’ailleurs, auriez pu être tué. Mais cela, au moins, ce ne serait pas un deuil national ! Héros de Agatha Christie

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