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3.84/5 (sur 31 notes)

Nationalité : Venezuela
Né(e) à : La Asunción, Margarita , 1954
Biographie :

Francisco Suniaga nait en 1954 à La Asunción, la capitale de l'île de Margarita (Venezuela).
Avocat de formation puis journaliste, il publie "L'île invisible", son premier roman, en 2005.


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Francisco Suniaga - L'île invisible .
Claire Duvivier et Estelle Durand vous présentent l'ouvrage de Francisco Suniaga "L'île invisible". Parution le 12 septembre 2013 aux éditions Asphalte. Rentrée littéraire 2013. Notes de Musique : "Fly Inverted Past a Jenny" by Chris Zabriskie (http://chriszabriskie.com)

Citations et extraits (8) Ajouter une citation
J’ai pensé à notre passé de militants communistes et je ne m’explique pas comment nous avons être si aveugles devant de tels actes.

Nous étions là, à acclamer l’URSS, car nous croyions que le communisme était le chemin vers une humanité plus juste alors que, là-bas, il se passait toutes ces choses inhumaines […] opposées aux valeurs que nous pensions défendre.
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C'était des images d'une esthétique inépuisable devant lesquelles il pouvait s'extasier sans craindre les conséquences indésirables de la violence qu'elles contenaient, comme on assiste à une tempête monumentale depuis un endroit protégé : le pouvoir magnifique des coqs de combat déchaîné sous ses yeux sans qu'une seule goutte de sang éclabousse la terre battue de l'arène ni que germe en lui une morale contraire, susceptible de le priver de cette inclination naissante. Les ergots bandés et les becs protégés par des étuis n'évitaient pas seulement aux coqs d'éventuelles blessures, ils épargnaient à Wolfgang de devoir choisir entre son histoire personnelle et une passion nouvelle, si étrange qu'elle semblait de ne pas lui appartenir.
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Sa poitrine de guerrière nordique, volumineuse et constellée de taches de rousseur, était soulignée par son maillot de bain jaune qui se rétrécissait au niveau de la ceinture et se perdait sous le paréo au couleur criardes qu’elle portait en guise de jupe. Sans le regarder, elle alla rapidement vers le bar d’une démarche athlétique et déterminée qui faisait danser ses fesses rebondies. Une femme bien pourvue, comme aurait dit son grand père, avec assez de ressources pour rendre heureux le plus pitoyable des hommes et, peut-être davantage, pour rendre pitoyable le plus heureux d’ entre eux
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Benitez se mit à contempler la plage, l’étendue de palmiers verts et de sable blancs baignée par une mer aux vagues impérieuses qui, aussi loin que le regard pouvait porter, exhibaient leurs crêtes d’écume. Enfant, Benitez faisait la même chose ; il les observait enchanté, essayant de déchiffrer le mystere de leur origine, et il se disait qu’elles devaient venir de très loin même s’il ne savait pas d’où. « Elles viennent d’Afrique, lui avait dit le pêcheur, un dimanche après-midi. En ligne droite, cette plage fait face au continent Africain, et les marées viennent de là-bas, après avoir traversé l’océan d’une côte à l’autre. C’est pourquoi cette plage est dangereuse » Benitez n’avait jamais partagé cette information avec personne et tant que son ignorance lui avait permis de rester fidèle a ce cours de géographie improvisé, il avait profité secrètement du plaisir de se plonger dans les mêmes vagues écumantes que celles où s’étaient déjà baignés les enfants africains.
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Les ergots bandés et les becs protégés par des étuis n'évitaient pas seulement aux coqs d'éventuelles blessures, ils épargnaient à Wolfgang de devoir choisir entre son histoire personnelle et une passion nouvelle, si étrange qu'elle semblait de ne pas lui appartenir.
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Sa vie en Allemagne se réduisait à attendre, d’une manière complètement passive, que les jours passent et que son cycle vital arrive à expiration. Alors qu’à l’autre bout de l’océan, elle ne pouvait rien prédire ; vivre y était encore quelque chose de naturel, d’incertain, et c’était ce qu’elle voulait : connaître l’incertitude humaine de vivre.
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recommandé par Manuel
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