Citations de Franck Prévot (48)
Un arbre vaut plus que son bois.
Chaque arbre (...) nous dit que, pour aspirer à aller toujours plus haut, nous aussi nous devons être bien enracinés au sol, car (...) c'est toujours de nos racines que nous puisons notre force."
Je voudrais crier que je ne suis pas la fille d'un voleur ! Je suis la fille de mon père.
Ça parlait à notre petit.
Il a éclaté sur le carrelage bleu et gris.
Une vie brisée.
Huit années réduites en petits cubes de verre.
Si le travail n’existait pas,
Nous ne serions jamais en vacances...
----------------------------------------------------------
Je voudrais t’écrire une lettre d’amour,
Mais j’ignore encore laquelle :
M ? O ? A ? U ? R ?
Droit en face de l'entrée, ça commençait très fort : une véritable marée rose inondait la première allée. C'était l'armée des poupées Barbe
J'ai senti la main de Lucie prendre la mienne. Elle a parlé tout bas, comme si c'était que pour moi.
- Et si on jouait comme si on avait notre âge de verre ?...
- Croire? Croire... ça ne sert à rien de croire. Ce qui m'intéresse, moi, c'est de savoir. J'y comprends rien à tes histoire.
À cette époque, son père travaillait pour Sir Neylan, un de ces colons britanniques qui étaient devenus maîtres de la région. Elle trouvait tout normal à l’époque !
Que la fille de Neylan possède au moins vingt robes et ne lui parle pas,
que les britanniques aient confisqué les meilleures terres, ajouté à son prénom africain un Myriam plus catholique où qu’ils s’enrichissent en abattant toujours davantage d’arbres pour planter davantage de thé.
Ce jour là, j'ai appris que lire et écrire, ça sert à organiser les mots dans l'ordre des idées pour ne pas se perdre, d'accord.
Mais aussi qu'on peut s'amuser à tout mettre en bazar quand on veut ! Ca fait drôlement envie.
Vivement qu'on sache lire parce que, la vraie vérité, c'est qu'on n'a pas fini de rigoler !
Grâce à son secret de magie, maîtresse Cécile retrouve chaque fois tous les mots. Et dans l'ordre en plus ! Parce que lire et écrire, ça sert à retrouver l'important des choses en parfait état de l'ordre des mots des idées claires.
Un arbre vaut tellement plus que son bois, comme le lui appris sa mère, il y a bien longtemps, au pied du grand figuier. C'est un trésor d'ombre et d'humidité , de fruits et d'air pur, d'oiseaux et de vitalité, une cachette à insectes ou à poème, un bourgeon de futur.
Oddvin, quant à lui, grandit seul auprès de Pernelius, son renne. Doué d'une ouïe hors du commun, le garçon comprenait de mieux en mieux le langage de son compagnon. Ne se nourrissant que lorsqu'il y pensait, il était maigre comme un fils de pauvre mais, à l'âge de douze ans, il était capable d'avoir de vraies conversations avec Pern', comme il surnommait son renne. Ainsi, le renne put dès lors lui décrire tout ce qu'il voyait. Le garçon aimait lui dire qu'il était ses yeux, et tous deux, grâce au peu d'attention que leur consacraient la reine et le roi, partaient régulièrement pour des excursions en forêt ou à travers la toundra.
- Sois le bienvenue Pernelius ! Même accompagné par le fils d'un tyran oppresseur de son peuple !
- Qui t'as parlé ainsi de mon père ?
- Oddvin n'y est pour rien !
- Je sais que mes parents ont opprimé leur peuple ! Je le sais, désormais.
- Bien ! Si tu en es conscient, tu as déjà accompli une partie de ton chemin de brume.
Ce qui est bien avec les pommes " bio", c'est qu'on peut manger les asticots qui sont dedans : ils sont "bio" aussi.
Pas envie d'aller à l'école ce matin ! Heureusement, j'y pose mes enfants et je file.
Bien sûr je voyagerai, comme Grand-père.
En bateau, à pied ou en poésie, peu m'importe.
Et je traduirai le monde en cent mille milliards de poèmes à
chanter cent mille milliards de fois, pour les humains qui aiment et qui naviguent
« Le papillon connaît le secret de la rose,
Le lac connaît le secret du nénuphar,
La mer connaît le secret du ciel,
Les feuilles mortes connaissent le secret du vent,
Le printemps connaît le secret de mai,
La nuit connaît le secret de la lune,
Le champ connaît le secret de l’épouvantail.
Qui connaît mon secret? » Yu liqiong
« Bien sûr je voyagerai, comme Grand-père.
En bateau, à pied ou en poésie, peu m'importe.
Et je traduirai le monde
en cent mille milliards de poèmes
à chanter cent mille milliards de fois,
pour les humains qui aiment et qui naviguent.
Je ne me lasserai jamais. »