François Aubin

Un enfant se rend tous les jours au square. Au pied de son arbre, tous les jours, il rencontre un ogre. Un monsieur qui ne mange pas les enfants, non, mais « il a de grosses mains sales, ses chaussures ressemblent à des monstres et les boutons de son pull-over ne tiennent plus qu'aux poils de sa barbe ». Pour sûr, c'est bien un ogre.



Chaque jour, ils contemplent ensemble leur arbre magique, le seul du parc, et peu à peu, une amitié sincère prend forme.





Un album tout simple sur un sujet difficile. François Aubin a réussi à rendre toute l'humanité nécessaire dans cet album, pour évoquer les sans-abri sans artifices ni clichés, en gardant tout de même le réalisme brut des yeux d'enfants.



Des dessins qui rappellent un peu ceux de Sempé, un texte court et qui sonne juste.



Un livre à faire découvrir dès 4 ans.




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« Un beau voyage poétique sur le thème du sommeil et des rêves pour les tout-petits. » La mare aux mots
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« Un bel album tout en douceur sur l'amitié et la différence avec un dessin à la Sempé qui renforce les sentiments exprimés. » Librairie Vaux Livres
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Un enfant remarque un ogre qui reste assis sur un banc à regarder un arbre. Le temps passe et lorsque l’hiver arrive, l’ogre n’est plus là mais il laisse un objet particulier… Une jolie découverte.

Pour chaque double page, on suit les préparatifs de "ceux qui croient" au Père Noël et de "ceux qui courent" pour préparer Noël.

Après hésitation, cet album a été intégré dans une sélection sur le thème d'un Noël écologique, raisonné, naturel car le dénouement n'est pas tout à fait dans l'axe choisi.

Cependant ses atouts ont fait pencher la balance en sa faveur. En effet, d'une part il est extrêmement bien construit (double narration côté enfants et côtés adultes) et d'autre part, au delà du dénouement, l'album met en lumière la charge de travail que représente cette fête pour les parents. C'est un pari réussi puisque que ce sont ces aspects qui ont marqué les élèves.



Le dénouement laisse entendre que la frénésie de Noël vaut le coup puisque "ceux qui croient se mettent à courir" (de joie face aux cadeaux) et "ceux qui courent se mettent à croire" (à la magie de Noël devant la joie des enfants).

La télévision est animée d'une vie propre, elle a besoin qu'on la regarde. Elle devient tyrannique et transforme la vie de la famille. Au delà de cette dénonciation, et avec beaucoup d'humour, c'est dans un livre d'anticipation que l'auteur nous fait peu à peu glisser. Ses illustrations en ligne claire sont simples et efficaces.

M. Brunel
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La mise en page et les pages à déplier participent à enrichir la dimension comique, intensément réaliste, et le dénouement surprend et amuse davantage encore. Originale et bien pensée, voici une histoire novatrice pour attendre Noël avec plaisir.
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