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Citations de François Bourgeon (288)


-Ah ! Ah ! Si les français n'avaient pas leurs femmes pour porter la culotte … !
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Il n'y a rien de juste au bout de notre route ! Rien de logique non plus que rien de raisonnable ! Ce que certains nomme "fatalité et que d'autres appellent "volonté divine" ne sont, beau damoisel, que les imprévisibles caprices de celui vers qui nous avoyons.
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Les gnons, j'les sens même plus ! Je m'en suis tellement ramassés que je préfère me dire que c'est toujours le même.
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MARY: S'il est si bon que ça ton tambouille, pourquoi c'est rien que les esclaves ils mangent?
GRIGNOUX: Parce que si je leur donnais de la viande bouillie à la menthe, ils se mettraient à jacasser, telles de vieilles dames anglaises, et deviendraient ipso facto invendables!
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- Ça va vous sembler idiot, mais ce tas de cailloux, moi, je le regretterai !...
Vous ne pouvez pas comprendre ! ...Pour un type comme moi, se trouver sur cette île, sans personne à vous commander, avec cette fille venue là, rien que pour moi...Et puis voila !... c'est déjà fini..!
- Où allons-nous si les matelots se mettent à penser ?!...
- Y'a pas de risques ! Pour qu'ils pensent, faudrait qu'on leur laisse le temps.
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Cet abri de fortune m'est bien plus qu'un refuge...
Au coeur de nulle part, loin des fureurs des hommes et de leurs préjugés, les méandres du delta offrent une intense solitude.
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- Dans les pays chaud, un petit baiser, c'est juste un truc pour se rafraîchir le gosier.
- Ben si tu as besoin de te rafraîchir le cul, demande de l'eau douce au capitaine ! On vient juste de faire plein !
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Le niveau du plafond de cette pièce limite sans doute, l'élévation de vos pensées, Monsieur Bernardin ! … C'est par milliers que nous arrachons, chaque année, hommes, femmes et enfants à leur terre et à leur famille, afin qu'ils arrosent de sueur et de sang des produits dont nous n'avons peut-être même pas besoin ...
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Mon pauvre Jacques ! Tu es pareil à mon maître. Quand bien même délivreriez-vous la Terre entière, seriez-vous pour autant, délivrés de vous-mêmes ?
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Il y a dix ans, j'avais presque toutes mes dents, Madame! Ce putain de scorbut ne m'en a pas laissé une! Elles sont parties chacune avec de tels fragments osseux que j'ai dans le palais des trous par lesquels on doit bien entrevoir mon cerveau! Vous voulez regarder?
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(Côte de Dahomey, futur Bénin. Étienne de Viaroux et Isa visitent le village autochtone)

Viaroux porte un mouchoir à ses lèvres: Nous voici en plein marché. Tout ce grouillement... J'espère que vous n'êtes pas incommodée par l'odeur?

Isa: Rassurez-vous, Monsieur! Votre parfum est bien un peu violent mais on finit par ne plus y penser!

Viaroux, vexé: Je... Je parlais de l'odeur du nègre...!
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- Daddy pense simplement que les pontons prisons pourraient se multiplier en cas de conflits prolongés*.
- Oh ! je connais ses arguments !... Économie de matériaux, les vieux vaisseaux n'étant pas à construire !... Économie de nourriture les détenus ne survivant pas longtemps dans l'air putride des vasières ! Économie de soldats, la surveillance étant grandement facilitée par l'environnement marin !... Et enfin, et surtout : les insulaires sont ainsi préservés contre d'éventuelles épidémies ouvrant être propagées par la racaille d'Outre-Manche !

* C'est ce qui adviendra sous la Révolution et surtout sous le 1er Empire
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- Vous avez visé la tête ou le cœur ? …
- A quelle hauteur, le chirurgien que vous êtes situe le cœur d'un tel individu ? …
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Nos marins risquent leur vie pour permettre aux colons d'enrichir le Royaume. Ils n'ont que faire des élucubrations de quelques sages nantis qui attendent d'avoir fait fortune dans le "bois d'ébène" (*) pour trouver brusquement ce commerce immoral.

(*) bois d'ébène: esclaves noirs déportés aux Amériques
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- Allons donc ! Je suis persuadé que votre jardin abrite des fruits merveilleux.
- C'est moi je choisis le jardineur !...
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- Me permettrez-vous d'aller prendre mon poste sur le gaillard d'avant ? Il serait regrettable que le même boulet prive notre vaisseau de ses deux capitaines !...
- Certes, mon ami, certes ! Mais je préfère vous garder près de moi ! Je vous ai peut-être jugé hâtivement ! J'aimerais vous observer commander au combat. Si nous remportons cette victoire je n'aurai de cesse d'intriguer à la cour pour que l'on vous accorde le commandement d'un vaisseau.
- A vos ordres, Monsieur !... Je suis d'autant plus sensible à l'honneur que vous me faites qu'en me laissant l'initiative de la manœuvre, vous faites fi des mauvaises langues qui ne manqueront pas de prétendre que vous n'avez agi de la sorte que pour masquer votre incapacité, voire, qui sait, votre lâcheté !...
- Aussi vous demanderai-je un peu de discrétion ! Les officiers subalternes n'ont pas à connaître les accords que peuvent passer entre eux les gens de notre rang !
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Les gens comme lui pensent que tout se paye ! … Et comme ton bonheur ne lui coûte rien, il est certain que tu le voles !
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-- Isa me reprochait l'inconfort dans lequel nous tenons nos esclaves.
-- En cela, nous sommes d'accord! L'espoir d'être un jour affranchi et la crainte d'être revendu, à bas prix, à un mauvais maître, font bien mieux que les coups de trique!
-- Ah! Louis! Votre bon cœur!... Qui ne le louerait pas?
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-- De plus, ils sont charmants et vont fort bien ensemble! S'ils ont une portée, gardez m-en un petit!
-- Chacun garde ce qu'il peut, beau-frère! Je vous garde mon estime, gardez-vous votre humour.
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[à bord du ponton, vieux navire ancré sur une vasière et transformé en prison par les Anglais pour garder les prisonniers de guerre français et bretons]

HOEL: Dis-moi César!... Tu as mis combien de temps à engraisser de la sorte?
CÉSAR: Les gras, ici, y en a de trois types. Y a les nouveaux... mais ça dure pas!... Puis y a les "forts-à-bras" et y a les "corvettes"!... T'as pas la carrure d'un fort-à-bras, mais si tu veux remplacer leurs femmes, avec ta p'tite gueule, t'as tes chances de devenir corvette. Hi! Hi!
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