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Critiques de François Dominique (14)
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Dans la chambre d'Iselle

Réussir à créer dans les ruines : la partition littéraire de François Dominique.



À paraître en septembre 2015 aux éditions Verdier, Ce roman de François Dominique, ma première découverte de son œuvre, plonge le lecteur dans un univers singulier post-apocalyptique, marqué par la symbolique et le vocabulaire de la Révolution française, et forme une méditation sur les angoisses intimes de la création et de la procréation dans un monde où la survie de l’humanité est menacée.



Dans ce futur indéterminé, plusieurs siècles après que la planète a été dévastée par les séismes, les famines et les guerres contre les hordes noires d’Octopus, incarnations fantasmatiques de la pieuvre financière contemporaine, alors que la population humaine a été décimée, la Résistance l’a finalement emporté et entreprend la reconstruction d’une société planifiée et démocratique. Dans la ville de Paris-la-Neuve, cette reconstruction progresse mais elle semble aller moins vite qu’une nature omniprésente, qui, profitant du chaos, a repris des droits sur un environnement de ruines.



Depuis le «Désarmement généralisé», une société collective et respectueuse des ressources naturelles, presque enviable se développe, mais des menaces sporadiques subsistent, poches de violence angoissantes qui se révèlent au fil de l’histoire en même temps que les ombres d’un passé tragique, comme ces survivants de l’Ancien Régime qu’on peut croiser dans les rues et qui ont l’apparence de fantômes inquiets. Dans cette humanité clairsemée par les catastrophes, où la stérilité menace dorénavant la survie de l’espèce humaine, Frank, qui est compositeur, et Lucy, biologiste, attendent un enfant, événement devenu si rare qu’une grossesse suscite tous les espoirs, les superstitions et les menaces.



Dans une atmosphère mêlée de bonheur retrouvé et de transition difficile, l’angoisse de la naissance incertaine de l’enfant et de son opéra, dans les limbes depuis plusieurs années, pèsent sur Frank, symbolique des interactions entre l’art, la science et la nature dans une société en plein bouleversement social.



«Quel rapport entre l’obstination de la vie et l’entêtement maniaque d’un compositeur, d’un peintre ou d’un poète ? Cela me semble parfois dérisoire.»



Le mélange des registres post-apocalyptique et du roman intimiste peut déconcerter ou agacer par moments mais crée une alchimie attachante et une belle méditation sur le temps qui passe, la nécessité de l’art à la survie de l’homme, traquant la poésie dans tous les signes de la renaissance, dans cette végétation foisonnante mi-sauvage mi-domestiquée aussi bien que dans les innovations en germe dans cette société en reconstruction.



On passe un moment surprenant «Dans la chambre d’Iselle», roman aux harmoniques inattendus et belle ode à la résistance poétique.



«Même ceux qui n’ont pas subi la claustration dans les abris, l’air toxique, les chaleurs mortelles suivies de froids tout aussi mortels, craignent les effets d’une nouvelle convulsion du globe. Mais pourquoi ne pas jouir des prodiges ordinaires : une pluie de printemps irisée par le soleil, trois notes qui ne sont pas des signaux d’alerte mais peut-être le chant de retour d’oiseaux migrateurs, ou bien l’écho lointain d’une heureuse fête ?»



Retrouvez cette note de lecture, et toutes celles de Charybde 2 et 7 sur leur blog ici :

https://charybde2.wordpress.com/2015/08/20/note-de-lecture-dans-la-chambre-diselle-francois-dominique/

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Solène

Solène, Solène… Je n’ai lu que toi ces derniers jours. Je n’ai entendu que toi. Solène, petite fille étrange. Solène qui lit dans les pensées. Prisonnière d’un Lyon qui n’est plus celui que nous connaissons, ta maison est entourée d'une bulle qui protège ta famille des autres « réfugiés", les Blafards et les Ravagés. Solène, Solène… à quelle époque vis-tu? Tu m’as bousculée et étonnée. Ta lecture était difficile mais ô combien satisfaisante pour moi qui n’affectionne pourtant pas le genre que tu nous offres. Solène tu lis dans les pensées et tu fais peur à ton père. Solène, tu ne comprends pas pourquoi ta famille a si peur des mots… jusqu’à l’attaque. "Le vent jette sur nous des paquets de mots froids. Ils nous tombent dessus, nous giflent, nous assomment ! Les débris de mots s’écrasent par terre de façon répugnante, effilochés, trempés de bouillie grise." Mais dis moi, Solène, ton histoire c’est quasiment de la science fiction ! Un roman d’anticipation terrifiant qui nous plonge dans un environnement d’hécatombe, très certainement après une guerre nucléaire puisque de nombreuses mutations génétiques sont visibles par tes yeux d’enfant… .

Lorsque tes frères sortent de la bulle, ils sont blessés par les Ombres. Les tâches grises sur leur corps ne partiront jamais, ils sont comtaminés et finiront par disparaître…

Et cette attaque, Solène, cette "tempête de mots crevores" qui a tout dévasté. Il ne reste plus que "l’ombre d’un corps allongé, une ombre portée, mais sans corps." Où sont tes parents et tes frères, Solène? Les ombres sans corps, c’est eux?

Mais qui es-tu Solène… Tu me bouleverse et me terrifie. Pourquoi disparais-tu Solène? Reviens ! Tu n’as pas répondu à mes questions… Solène, tu ne peux pas disparaitre comme cela… Solène, reviens.. 😢 .

"Je sens qu’un jour, bientôt, je vais me taire pour longtemps, alors je vous en prie, essayez de venir vers moi… Et moi, de mon côté, je vais essayer de lancer quelques mots dans le grand espace vide qui nous sépare, ces mots iront peut-être vers quelqu’un, en faisant des ricochets."
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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Dans la chambre d'Iselle

Un roman d’une grande richesse, en somme, qui actualise de manière originale la vieille tradition du récit utopique.
Lien : http://www.chronicart.com/li..
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Solène

Dans ce roman d'anticipation, François Dominique (romancier, poète et éditeur qui a dirigé les éditions Ulysse) campe son histoire d'hécatombe (sans doute nucléaire avec mutations génétiques) dans la banlieue proche de Lyon (ville détruite par des "ombres létales"). Isolés dans une "bulle électromagnétique", Solène (adolescente télépathe et narratrice dont le monologue s'adresse aux gens du futur) et sa famille sont des "réfugiés". Ils possèdent des "réserves considérables" et vivent leur petit quotidien tranquille dans leur maison "Les Lisières" entre jeux et potager.Des coupures d'électricité et des failles dans la barrière magnétique les angoissent toutefois car des êtres malfaisants "Blafards" à la peau gris-bleu sont prêts à les attaquer. Les frères ainés de Solène, Rob et Nick, rêvant d'évasion, fuguent.De retour, d'étranges taches apparaissent sur leur corps.Seraient-ils contaminés? Vont-ils "s'effriter"? Le petit-frère Ludo et Solène, parallèlement, entendent une étrange musique familière en provenance " de la chambre blanche du grenier" et découvrent une étrange chrysalide. Quel est donc ce "crissement de cigale" que perçoit Solène?

Mystère,univers onirique lié à l'imagination créatrice de François Dominique, ambiance angoissante mais passages poétiques, "le vent des mots crévores" s'y met lui aussi pour semer l'oubli, le lecteur est entrainé malgré lui dans des aventures dont il se passerait.

Une vision apocalyptique sans espoir (vu la contamination) où le mal triomphe, sorte d'allégorie dont le nihilisme pourrait être rapproché de La Peste d'Albert Camus.

Solène a obtenu le prix Wepler Fondation de la Poste 2011 Mention spéciale du Jury.
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À présent: Louis-René des Forêts

Critique de Vincent Landel pour le Magazine Littéraire



Il montre que des Forêts a «plutôt souffert d'être contraint par la vie au silence». Pourquoi ce douloureux retrait ? C'est la question frôlée dans À présent, épître posthume, andante aux confins du mutique auteur du Bavard. Lecteur subtil, confident délicat, François Dominique ne saurait heurter le souvenir du romancier, décédé en 2000. Il cherche avec lui, en le voussoyant, la recette alchimique d'une « voyance » qui lui a ouvert, avec Blanchot, Leiris, Rilke (qu'il a traduit), et sous les mânes adjurés de Pierre Klossowski et de Jean Starobinski, les portes de la poésie. À partir de 1990, chaque dernier vendredi du mois, les deux complices dînent dans une brasserie. Un chablis cuvée Montée de Tonnerre gronde sous leur palais, embaumant la nuit d'une oeuvre si âpre qu'on hésite encore, tant son opacité lui paraît constitutive, à lui offrir une exégèse pertinente. Aucun des deux hommes ne se risque à évoquer « l'impossible deuil qui a dévasté la vie » de l'auteur d'Ostinato, celui de sa fille, « un malheur que ni la littérature ni la confidence amicale ne peuvent apaiser ». Alors ils s'entretiennent avec une aisance surprenante en regard de leur différence d'âge, de l'amitié et du sommeil, de la cruauté des trahisons dans les jeunes amitiés, de la fidélité. Les Lieder de Schumann bercent une pensée musicale « qui ne radie pas la mort mais se faufile dans une faille du temps, une sorte de suspens qui pourrait être le coeur secret de la littérature ». Serpentine, l'ambivalence de l'écriture se faufile dans leur échange feutré : parole inapte à atteindre la complexité de l'être, mais dont le versant fertile est «l'inépuisable murmure, l'infini ressassement où puise la langue vivante et toute littérature authentique». «Quelle voix d'enfant se fait entendre lorsque l'écriture nous élève ? demande François Dominique. Celle de la voix de l'in-fans, celui qui ne parle pas encore ? - Oui... et non... - Cela vient-il de l'enfant joueur, avant l'âge de raison ? - Oui, non... François. - Est-ce plutôt le préadolescent, avec sa voix qui mue ? - Oui et non. - Cela veut dire quoi, oui et non ? - Ça veut dire les trois à la fois.» La ronde autour de l'indicible débouche sur l'écriture conçue comme une fin en soi, une «recherche de la chanc » dont parlait Georges Bataille, l'exercice même du « devenir-enfant » de Zarathoustra. Louis-René des Forêts était la chrysalide éperdue de l'enfant que nous étions. Elle ne s'ouvrit jamais que pour une poignée de fidèles. Lui-même s'en alla avec des airs de clown triste, «bouffon sur son tréteau de songes et de mensonges, affublé de triste chair et de parole faussaire».

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Parole donnée

J'ai bien aimé le style fluide, direct et serain de ce premier roman. Enfant, Julien a promis à Nadine, sa petite amie qu'il l'aimerait toujours, que rien ne pourrait les séparer. Les parents, hostiles à cette union, le prêtre : arriéré qui considère un amour de gosses comme un pêché seront des freins à un amour pur et sincère. Et puis, Nadine meurt dans un terrible accident, elle n'entend pas un camion venir et c'est la colision fatale. Nadine est sourde et est considérée comme handicapée par tout le monde sauf par Julien. Quand il écrit ce livre comme une lettre ouverte à son amour défund, elle revit à travers ses mots et Julien, père d'une petite fille muette aussi peut ainsi donner une conclusion à une promesse non tenue qui le hante. On n'oublie jamais rien et les amours de gosses, laissons les vivre, le destin est tellement cruel.
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Solène

Inventif et crépusculaire, Solène ouvre des pistes à l'infini, tantôt lumineuses comme un éclat de rire enfantin, tantôt sauvages comme cette maladie de l'ombre qui guette les derniers survivants juste avant la nuit.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Dans la chambre d'Iselle

Dans une rentrée littéraire on peut participer à la "grande fête", au risque notoire de penser rugir comme un lion à la découverte d'un livre "fantastique" (ou "le plus étonnant de cette année" comme il est dit de chaque livre dans chaque émission de la Grande Librairie - ça fait beaucoup de livres les plus étonnants de l'année au final...), auquel on prêtera des vertus imaginaires du seul fait que son nom se trouve dans toute la presse généralisée, alors qu'on est simplement en train de bêler comme un mouton (parmi d'autres moutons). Ou alors on peut prendre les chemins de traverse... Chose faite avec ce nouveau livre de François Dominique dont j'avais déjà beaucoup apprécié plusieurs ouvrages : le roman publié il y a quelques années aux éditions Verdier, Solène, le magnifique récit intitulé À présent, Louis-René des Forêts, où il revenait sur sa relation d'amitié avec l'auteur décédé fin 2000, et, plus lointain cette fois, un très bel essai, Maurice Blanchot, premier témoin. Mais revenons à Solène, dont ce nouveau livre, Dans la chambre d'Iselle, est presque la suite. Dans ce roman fantastique, qui se situe dans un futur post-apocalyptique (de grands séismes), après une dictature, après la presque disparition de la race humaine par manque de fertilité, on retrouve sans cesse des liens avec le passé, qui est pour nous, lecteurs, le présent immédiat, comme en page 24 où l'on peut lire : "Cet homme, muré dans son passé, nous représente ce qui décline ; mais son obstination, comme celle de milliers d'autres, nous a valu le progrès qui s'épanouit maintenant."



François Dominique prend son temps pour nous décrire à la façon d'un Jules Verne la nature telle qu'elle est dans le futur, les habitations, le conflit entre moderne et ancien, les religions disparues qui tentent une réapparition, le capitalisme vaincu, mais il perd aussi son lecteur de façon préméditée en l'entraînant dans des intrigues non résolues, nombreuses tout au long du roman, même si le fil conducteur est l'enfant que Lucy et Franck attendent. Après la naissance, et comme dans Solène, il apparaît d'ailleurs que l'enfance est quelque chose d'inquiétant dans le futur, presque un danger... Et puis le roman est enveloppé de façon permanente par la musique, celle de Beethoven, Tchaïkovski et Ravel, mais celle de l'auteur aussi, qui, d'une plume sobre et soignée, sait accompagner le lecteur dans le futur sans passer par les chemins défoncés par le trop de trafic de la science-fiction telle qu'on la connaît habituellement.



À l'heure de la "panne de l'imaginaire", où chaque écrivain tente souvent (parfois de manière réussie, tout de même) d'écrire son présent (ou parfois de le décrire, c'est quand ça rate), ce nouveau roman de François Dominique fait office d'ovni littéraire - vous me pardonnerez le kitsch de cette formule, elle est pourtant parfaitement adaptée à ce roman qui, dans la dernière partie, la plus palpitante peut-être, se passe à Genève (pour l'anecdote).
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Solène

Dans un monde menaçant et livré à des êtres maléfiques et des ombres létales, la famille de Solène se terre à l'abri de leur propriété, les deux grands frères se risquent à quelques incursions en-dehors du domaine et sont atteints des premiers maux qui précèdent l'effritement. Peu à peu, les mots et les paroles sont emportés à leur tour. Triste, étrange, surnaturel.
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Solène

Roman étrange, au concept intéressant mais lassant. L'héroïne recluse avec sa famille, attend la mort. Fascination pour la nature et les mots. Personnages attachants, secret décevant, style un peu trop travaillé. Cela déroute puis lasse.
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Solène

Loin du simple opus horrifique, l'auteur choisit la délicatesse, la poésie, et y insère une parabole subtile sur l'écriture.
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Solène

Critique de Alexis Brocas pour le Magazine Littéraire



Avec Solène, François Dominique signe un puissant roman postapocalyptique, dont les expérimentations littéraires trouvent leur raison d'être dans l'intrigue elle-même. Le roman de science-fiction, où sont conçues les inventions techniques du futur, est aussi parfois le lieu où se déploient les expérimentations littéraires du présent. Le genre ayant gardé de ses origines populaires la nécessité d’une intrigue, ces expérimentations soutiennent la narration : c’est le cas dans La Route de McCarthy ou dans Chroniques martiennes de Bradbury. Dans Solène, François Dominique procède inversement : c’est l’intrigue elle-même qui mène à l’expérience littéraire et la justifie. Non que l’intrigue soit un prétexte : à la façon des auteurs populaires, François Dominique l’a travaillée comme si elle était sa propre fin. Mais, à la façon des poètes, il a caché à l’intérieur tous les ingrédients de l’explosion langagière qui la conclut. Ceux-ci se mêlent aux éléments classiques du roman postapocalyptique.

Solène, la petite héroïne, vit dans un domaine protégé par une bulle magnétique à l’efficacité déclinante. Elle est télépathe : elle peut s’oublier dans les pensées d’une fourmi, s’introduire dans les rêves d’évasion de ses frères ou dans les préoccupations de ses parents, qui sont nombreuses, ce qui s’explique quand on élève ses enfants dans un monde sillonné par les hordes de mystérieux « Blafards » et où des « ombres létales » dissolvent la vie et la matière. Un monde qui porte en creux le monde d’avant, comme Solène porte, dans son front, cette puce qui enregistre ses pensées et grâce à laquelle elle s’adresse à nous, hypothétiques représentants d’une humanité ressuscitée. Le premier mouvement - qui décrit l’existence de Solène et les prémices de la chute du domaine - est magnifique, parce que François Dominique n’y magnifie rien. Aux roulements du pathos, il préfère les violons de l’ambiguïté : ses phrases épurées traduisent la désolation du monde, l’assoient dans l’esprit du lecteur comme un « futur possible » ; mais de nombreuses références le relient à d’autres espaces imaginaires. La mention de Dunwich renvoie à Lovecraft, les Blafards aux Blêmes d’une fameuse bande dessinée (Les Chroniques de Mortelune), la famille cloîtrée rappelle celle des Oiseaux, de Daphné du Maurier...

À la jonction du jeu intertextuel et du jeu spéculatif se tient Solène, trop éveillée pour ne pas voir la mort qui gagne le domaine - à l’image des marques des ombres envahissant le visage de ses frères. Solène, à la fois artifice littéraire incarné - sa télépathie autorise une focalisation interne tendant vers l’omniscience - et personnage poignant, dont le monologue intérieur finit par crever la page : « [...] un jour, bientôt, je vais me taire pour longtemps, alors je vous en prie, essayez de venir vers moi... Et moi de mon côté, je vais essayer de lancer quelques mots dans le grand espace noir et vide qui nous sépare. » Mais, au pouvoir salvateur des mots, correspond un pouvoir destructeur... qui se révélera dans la tempête lexicale des dernières pages, à laquelle tout le texte prépare. Cette « tempête de mots crevores » où se mêlent les voix des morts termine en poème ce qui s’ouvrait comme un roman.
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Dans la chambre d'Iselle

Chronique entière chez les bergers électriques



Amateurs de SF je ne conseille pas ce livre. Pour les autres, ce livre peut intéresser et mérite d’être lu. Je conseille essentiellement ce livre pour ceux qui ont envie de quelque chose qui change et qui sont habitués à la lenteur et aux longues descriptions. Ce qui m’a le plus dérangé, c’est que dans un roman court, mettre autant de temps à démarrer et laisse place à autant de description alors que le résumé promet une histoire post apocalyptique et une humanité stérile. Cependant, force est de constater que la fin du livre, a su me surprendre et à ne pas me faire regretter ma lecture
Lien : https://lesbergerselectrique..
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Romulphe

Il me faut d’abord évoquer la manière pour le moins originale par laquelle ce livre est venu à moi. Effectivement j’ai eu la surprise de le recevoir par courrier, l’enveloppe au nom d’amazon.de en ajoutant à mon étonnement premier. Avais-je à faire à une commande qui me serait parvenue par erreur ?
Lien : https://www.le-fab-lab.com/r..
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