Isabelle était une femme romantique, l’âme remplie d’ombres, de pressentiments inexprimables ; mélancolique et mystérieuse comme un jardin au crépuscule. Joseph, en revanche, était simple, un peu rustre, inexpérimenté ; il ignorait tout des complications, des replis de l’âme féminine. Le charme d’Isabelle le séduisait, mais il était aussi incapable d’analyser ce charme que, plus tard, l’enchantement de la musique de Haydn ou de Mozart