Il y a deux manières d’approcher un baiser : soit à la manière dont on considère une pierre banale au bord du chemin, quelque chose de tout à fait ordinaire en somme, et de très accessible. Soit comme une pierre précieuse, qui n’est pas à la portée du premier passant venu, mais qui au contraire se laisse désirer longtemps et ne se livre qu’aux pionniers de l’invisible et aux chercheurs d’or.