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Citations de François Gibault (24)


J'ai le vieux Bébert, la chienne Bessy, énorme mais "adoreuse" d'enfants et puis 20 chats sauvages et demi sauvages - un cirque - rien ne manque - le vieux clown c'est moi.
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Je suis anarchiste depuis toujours, je n'ai jamais voté, je ne voterai jamais pour rien ni pour personne. Je ne crois pas aux hommes.
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L'homme qui dit oui renonce au même instant à une part de liberté. Il perd un droit, il s'oblige, et accepte les liens qu'on lui a présentés sous un jour forcément trompeur. Un peu esclave, un peu prisonnier, il ne lui reste plus que la révolte ou le parjure, la honte et le remords.
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l'enfance passe aussi vite que le reste, c'est une volée de canards sauvages, dont il ne reste surtout que des odeurs. Ensuite on dégringole, on se bourre le crâne, et l'on devient de plus en plus méchant et l'on croit de moins en moins en Dieu.
C'est pain béni l'enfance. J'(ai vécu la mienne comme un éclair et un peu comme un cauchemar, témoin de l'effondrement de mille châteaux de cartes et de tous les échafaudages que l'on avait mis en place pour me faire croire que je tenais debout et que j'étais un homme.
J'en suis sorti plus fragile que j'y étais entré et il me restait à perdre toutes mes certitudes et à voir tomber une à une toutes les espérances que j'avais forgées, le soir surtout, quand on me couchait dans mon lit de plumes, comme un objet de collection.
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Quand il posa le pied sur le trottoir d'en face, juste devant chez lui, l'accident était si présent dans sa mémoire qu'il était incapable de dire s'il était survenu ou s'il y avait échappé. (p87)
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Dire du bien de soi c'est grotesque et pour en dire du mal on peut faire confiance aux autres, on n'arrive jamais à la même perfection.
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Vais-je me rabâcher ? Suis-je à ce point gâteux pour écrire sous moi ?
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Du fait de la diarrhée législative et réglementaire dont les Français sont accablés depuis quelques décennies, la règle "nul n'est censé ignorer la loi" n'a plus de sens puisque les professionnels eux-mêmes, magistrats et avocats compris, s'y perdent.
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La liberté absolue, c'est l'enfer, la loi du plus fort, celle de la jungle, le droit d'injurier, de diffamer, de tromper, de mentir et de mentir encore, celui d'inciter au crime, de calomnier, de dénoncer des innocents et de pratiquer la délation aussi naturellement que l'on boit son café le matin.
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Dans l'ancien temps, les puissants commandaient aux misérables, les forts aux faibles, les riches aux pauvres. Aujourd'hui, le piéton a toujours raison contre l'automobiliste, l'ouvrier contre son patron, l'enfant contre ses parents et contre ses maîtres. Il n'y a que l'Etat pour avoir conservé ses pouvoirs et les avoir même renforcés.
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« On m’apprit à ramer droit dans les contradictions, sans souci de la porcelaine ».
« Dès le sein j’ai connu espérances et désillusions, vains combats, défaites communes et uniques, uniques parce que c’était moi ».
« J’ai rejeté tous les conforts de toutes mes forces quand j’ai découvert qu’ils puaient. Je les ai combattus sans parvenir à les détruire entièrement et je crains de les voir un jour m’engloutir à nouveau parce que l’âge entraîne un retour obligé de la lâcheté ».
« Il n’y a qu’une seule vérité qui se soit imposée à moi, c’est l’inutilité de toutes choses et l’absolue nécessité de n’en prendre aucune au sérieux ».
« J’en ai marre de toutes les révolutions, de tous les cocus et de tous les combats. Qu’ils s’étripent, se frappent la poitrine, chantent en chœur et dansent la carmagnole, grand bien leur fasse. Moi, Je les regarde de mon balcon. Je les critiquerai quand tout sera fini ».
« Quand la bête n’a plus de queue, il n’y a que Dieu pour lui chasser les mouches ».
« Quand on manque un train, on n’a plus qu’une envie, c’est qu’il déraille ».
« Les gens qui ont été mal élevés par leurs parents sont particulièrement doués pour éduquer les enfants des autres. C’est ainsi que C.. fit une brillante carrière universitaire et au cours de laquelle il fut successivement chargé de cours, puis titulaire de la chaire d’onanisme à l’Université internationale de Pinkertown, puis professeur émérite de cette spécialité, correspondant étranger de plusieurs académies et docteur honoris causa des Universités de Montargis et de Pithiviers. Faut-il aussi rappeler qu’il est l’auteur de l’Onanisme en droit international comparé, et d’une Histoire de l’onanisme qui font autorité ».
« Expliquer, c’est une manière de se convaincre soi-même et de persuader ceux qui le sont déjà. Tant pis pour les gueux qui ne sont pas du voyage ».
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Pardonnez mon écriture. Je suis paralysé, couché, grelottant ... (je trouve encore moyen d'avoir une crise de paludisme. Cameroun 1916 !) et vieux surtout. J'ai 300 ans au pouls de la vacherie humaine !
Et c'est pas fini, m'assure-t-on !
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Des rapports avec les Allemands ?
Oui, j'en ai eu ... en 1914 !
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Les hommes ont changé, pourris par les machines de leur invention et par leurs principes égalitaires, législatifs, moraux, mais le lion mange toujours la gazelle, le gros poisson le petit et le renard la poule.
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Le prisonnier qui ne songe pas à s'évader n'est pas un homme. C'est comme le malade qui ne voudrait pas guérir, le boiteux marcher droit, le pauvre devenir riche.
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L'enlèvement de la vie, d'un être cher, d'un organe malade, d'une fonction ou d'une liberté, est une dépossession par la force qui vous prive de faire la même chose librement.
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Beaucoup passent leur vie dans la crainte. Celle de l'enfer, de la maladie, de la prison, du "qu'en-dira-t-on", de la mort, du déshonneur, de la déconfiture, trouille castratrice, cancer permanent des gens trop bien élevés qui n'apprécient que l'eau tiède, les propos feutrés, qui ne vont jamais que dans le sens du poil et comme on leur a appris à l'école républicaine. A force de craindre, l'homme s'affadit, se rétracte, dit toujours oui, ferme les yeux, s'enterre.
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"J'ai connu Marcel Aymé chez lui, où m'avait emmené Lucette Almansor. Sa femme nous a ouvert la porte de leur minuscule appartement sur la butte Montmartre., en face de Moulin de la Galette, de la maison et de l'atelier de Gen Paul et de l'immeuble de la rue Girardon où Céline et Lucette avaient habité jusqu'en juin 1944, quand, à l'annonce du débarquement, ils se sont enfuis en Allemagne avec Bébert. Mme Marcel Aymé nous ouvrit donc la porte et veilla à ce que nous utilisons les patins. Pas question d'entrer dans la baraque sans patin, le parquet était un miroir et il fallait qu'il le reste. pas un papier sur le bureau du maître de maison, pas un journal, pas un mégot dans un cendrier. Un Céline par Gen Paul au mur, pas grand chose d'autre. Marcel Aymé vivait dans un lieu parfaitement aseptisé, une sorte de clinique, privé de poussière et de crottes de mouches, ce dont il ne paraissait pas souffrir. Quand je lui ai demandé de me montrer les lettres qu'il avait reçues de Céline, il m'a dit qu'il les avait détruites après y avoir répondu et, comme Céline faisait de même, il n'y avait aucune chance que leur correspondance soit un jour publiée. Pour échapper à cet enfer domestique, Marcel Aymé descendait prendre son petit déjeuner dans un café où il passait toute la matinée des Français parler. Lui, ne parlait pas souvent, avait besoin d'entendre pour écrire, ce qu'il faisait quotidiennement, après être rentré chez lui pour le déjeuner qui se prenait à heure fixe."
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... elle dégraissait et liait avec six jaunes d'oeufs au lieu de quatre, et des oeufs de canard au lieu de poule, ajoutait de la crème au bouillon, des herbes et du beurre fondu qui faisaient toute la différence. (p.98)
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Hortense Poilblanc connaissait Santa Fe, Palos Verdes, Saint-Cyr-sur-Loire, Knokke-le-Zoute, Tarascon, Noirmoutier-en-l'Île et Condé-sur-Iton, pas Le Caire. (p.149)
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