Chacun sur cette terre est pour l'autre une sorte de primitif.
Ils ne sont pas égoïstes parce qu'ils sont égoïstes, mais parce qu'ils y sont forcés pour survivre.
Bienaimé en avait conclu qu'un mur invisible séparait les hommes sur cette Terre.
Il n'y avait qu'une explication. D'un côté, on trouvait les pauvres, la main de l'adversité. De l'autre les riches, les chanceux.
Il avait donné la vie à Alexandre. Il se retrouvait enfanté à son tour.
Il n'avait pas revu Alexandre. Mais il l'avait trouvé.
Il s'était réveillé. Avec pour seul maitre la vie elle-même
-Pourquoi ces gens ont besoin de tout cet argent? Ils pourraient aider les autres, non?
-Plusieurs le font généreusement, mais peu de gens aident les autres, tu le sais bien.
-Le manque de fraternité, c'est la pire chose... Je croyais que les hommes était égoïstes juste chez les pauvres. J'ai beaucoup d'affliction parce que finalement les hommes sont exactement les mêmes chez les riches, et ça , vois-tu, c'est triste...
Les gens sont intéressants quand on les rencontre pour la première fois, ensuite leurs défauts ressortent.
L'arme avait créé l'homme, et non la réciproque. A travers le perfectionnement de ces armes s'était lentement écrite l'histoire de l'évolution. L'homme était un tueur né, et l'arme son génie.
Rose avait toujours pensé que l'on ne pouvait pas devenir soi même sans perdre l'amour des siens. Elle en était moins certaine en cet instant