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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
...il y a longtemps que j’ai compris que la plupart des insultes sont des autoportraits. Elles dépeignent surtout leur auteur.
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Note moyenne 5 (sur 23 notes)
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
...il y a longtemps que j’ai compris que la plupart des insultes sont des autoportraits. Elles dépeignent surtout leur auteur.
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
C'est ce soir-là que j'ai compris que les tombeaux sont vides. Les morts habitent chez ceux qui les ont pleurés.
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Il n'y a pas de passé simple de François-Henri Soulié
«J’ai toujours été impressionné par ma propre faculté d’affabulation. Mon ex appelait ça du mensonge. Grave erreur. Chez moi, c’est spontané. Aucun calcul vicieux ni intention de nuire. C’est de l’imaginaire à l’état pur. Ce qui est excitant quand on invente une chose, c’est de la rendre vraie après coup. Du grand art. Elle devait être allergique à l’art. »
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
On dirait que plus personne n'a le temps de vivre. Chaque instant devient une archive, au moment même où il est vécu. Autrefois, quand on prenait des photos, il fallait attendre plusieurs jours pour découvrir que la plupart étaient ratées. Mais au moins, chaque image réussie était un vrai bonheur. Et quand on écrivait une lettre, on attendait la réponse qui tardait parfois à venir ... quand elle venait ! Il faut que tu saches, mon fils, qu'en ces temps là, l'espoir avait parfois le visage du facteur ... |
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
C'était le bon moment pour redonner la parole à Montaigne qu'on n'avait pas entendu depuis longtemps : - " Il n'y a point de bête au monde tant à craindre à l'homme que l'homme." |
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
" Nous étions comme promis tout au bord de la piste prêts à en prendre plein les feuilles et plein les mirettes; quelques mètres plus loin dans une loge similaire j'ai vu des bras s'agiter vers nous . c'étaient Solange la mercière en compagnie de mon sémillant bistrotier monsieur Max l'idylle était donc en bonne voie je leur ai renvoyé leur salut, me promettant d'aller les voir à l'entracte."
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
Je savais bien que ce n’était qu’un morceau de toile imperméable mais il me semblait que s’ouvrait devant moi la caverne d’Ali Baba ou quelque temple secret abritant des divinités mystérieuses. C’est plus fort que moi, il faut toujours que j’exagère. J’aime la réalité, à condition qu’elle ressemble à une légende. Il me semble que si je perdais l’émerveillement, c’est moi que je perdrais.
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
Les beaux flocons de rêve fondent, au réveil, sur l'oreiller. Les mots ne savent pas danser comme les corps. De la même fureur exaltante et suave. Les adverbes ne transpirent pas. Aucune rosée ne perle à la crête d'une phrase, aucun frisson ne tremble dans un verbe, nul adjectif jamais, n'aura la chair de poule. |
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
- Qu'Est-ce qui t'arrive ? - J'ai mal à des souvenirs. - Quels souvenirs ? - J'en sais rien. Peut-être des souvenirs qui ne sont pas encore arrivés. |
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Le présent n'a plus le temps de François-Henri Soulié
Une mélodie typique des schtetlech ashkénazes d'Europe centrale. J'aime beaucoup ces airs qui ont quelque chose d'endiablé et de déchirant à la fois, avec des pointes langoureuses et comiques ; comme si tous les chagrins du monde éclataient de rire en même temps. - "Schtetl" est le nom d'origine yiddish donné à un village ou un quartier juif d'Europe de l'Est, avant la seconde guerre mondiale. |
Despote russe exilé, je suis un très gros chat et j'apparais dans plusieurs albums de la série, notamment dans le numéro 2. Depuis la Sibérie, je cherche à retrouver ma fille Alexandra que je pensais disparue à jamais. Canardo a rencontré par hasard ma fille Alexandra et tous les deux viendront en Sibérie pour me retrouver.