Japon. Aucun pays au monde ne me paraît l'objet d'une projection aussi massive d'imaginaire. Aucun pays ne suscite à ce point des fantasmes et des images clivées qui oscillent entre le paradis et l'enfer. Le paradis : la fascination pour une japonité mystique et mystérieuse qui serait l'autre absolu de《l'Occident》. L'enfer : la construction cette fois d'un Japon-repoussoir, le cauchemar de villes fourmilières dans lesquelles les êtres humains seraient devenus des robots.
"Prologue"