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Citations de François Larzem (10)


Quand la peur déchaîne la violence, la barbarie n'est jamais loin
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C'est en affrontant les difficultés que l'on parvient à les surmonter
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Les charmes savent se parer d'or quand vient l'automne, mais ils n'ont certes pas le vôtre.
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On ne peut jamais refaire le passé, mon garçon, murmura son père. Il faut se débrouiller pour n'en rien regretter
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Comme les loups qui rongent leur patte prise au piège, elle tirait désespérément sur. Ses poignets ensanglantés pour se libérer des fers. Son regard était noyé d’épouvante. Le marquis lui adressa un sourire. Sa rage s’apaisait enfin. Il prenait toujours plaisir à lire cette terreur dans les yeux de ses victimes. Bientôt, il ferait trembler l’empire.
Son règne allait venir, et il serait impitoyable.
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Au bout de la place, je vis Viorel soupirer longuement. Il allait reprendre sa route. N'y tenant plus, je me précipitai vers l'homme solitaire, pour m'arrêter à quelques pas de lui. Il me tournait toujours le dos.
_ Sans vous, le village est perdu, lui murmurai-je.
_ Crois-tu que je l'ignore? me répondit-il en me faisant face.
Je n'étais pas habituée à demander de l'aider, surtout à un inconnu. Les mots me manquaient. Je raclai ma gorge avant d'insister.
_ Restez parmi nous. Ils vous réclament tous.
Puis j'ajoutai en bredouillant:
_ J'ai besoin de vous...
Viorel me regarda avec étonnement. Sans doute devina-t-il mon embarras car, après une courte réflexion, il acquiesça et me suivit jusqu'à l'attroupement qui bourdonnait au milieu de la place.
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La mort frappa Bayence comme elle ne l’avait jamais fait. Ivre de corps écorchés dans des draps rougissants, elle semblait insatiable. En silence ou dans l’horreur des cris, les armes embrochaient l’innocence jusque dans les bras des mères égorgées.
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_ Je traversais la forêt lorsque j'ai entendu le grognement des loups. Puis, de loin, je t'ai aperçue sous ton capuchon rouge, encerclée par la meute. Alors je me suis précipité.
Bredouiller un merci aurait été tellement ridicule; je préférai lui offrir un sourire. D'abord étonné par mon attitude, il regarda mes lèvres s'attirer. Peut-être aurait-il aimé entendre le son de ma voix, mais il respecta mon silence.
_ Allez, tu peux rentrer chez toi tranquille, les loups ne t'ennuieront plus ce matin.
Sans hésiter, je ramassai mon panier de framboises et regardai cet homme mystérieux une dernière fois, avant de filer à travers bois en longeant le ruisseau pour rejoindre la roulotte.
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Sans que je puisse déterminer pourquoi, cet homme me semblait honnête. Sa voix était franche. Il n'avait pas les petits yeux fourbes des frères Godac, son visage rayonnait de bienveillance. Chacun de ses mouvements était empreint d'élégance, ce qui le rendait plus fascinant encore. D'une stature élancée, il ne ressemblait en rien aux habitants du village, et je m'étonnai de sa présence au milieu des bois. C'était peut-être un prince en exil, ou le roi des Gitans dont m'avait parlé maman. Quoi qu'il en fût, cet homme ne pouvait pas être mauvais, j'en étais persuadée.
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_ Ce n'est pas très prudent de te promener ainsi, seule, dans cette forêt, m'annonça-t-il de sa voix grave. Lorsqu'ils sont en bande, les loups peuvent être dangereux. Tu devrais le savoir.
Toujours figée, je ne savais comment réagir. Ce n'était pas un villageois, en tout cas, je ne l'avais jamais vu. Que me voulait-il? Il avait fait fuir la horde, et c'était une bonne chose. Mais j'avais appris à me méfier de l'apparente bonté des gens. Il y avait forcément une contrepartie à cette générosité.
En bougeant légèrement la main pour me rétablir, je sentis la dague que j'avais laissée tomber dans l'herbe, juste à côté de moi. Je saisis discrètement l'arme et me redressai sur les coudes, sans quitter l'homme des yeux. D'un mouvement ample, il dégagea le pan de son grand manteau pour me tendre la main. J'aperçus alors la longue lame au manche lacé qu'il portait à sa hanche.
_ N'aie pas peur, me déclara-t-il. Tu peux ranger ton arme, je ne te veux aucun mal.
Je croyais pourtant avoir été discrète...
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