François Lasserre

"Un lion qui bâille ?"Sciences-nature, le 07/04/21.

Comme les hommes, "les animaux bâillent: les poulets, les chimpanzés et même les cobras."





Même le lion de la MGM, Métro Goldwyn Mayer, quand il annonce des...navets!

Les spectateurs bâillent alors aux corneilles.





Mais n'allez pas lui "chercher des poux, dans la tête"(ou dans sa crinière !):

Les chimpanzés aiment cette activité, c'est s'occuper de l'autre. "On le nettoie, on lui fait sentir qu'on l'apprécie". L'épouillage est primordial pour la cohésion du groupe. En revanche, chez les hommes, ça peux énerver, surtout chez vos maris, vos... époux ! Ceux qui sont chauves...





"Coiffez moi, avant que je ne crève de dégoût et de honte

Coiffez moi, j'envisage même carrément la tonte..."

Chantait Jeanne Mas ou Desireless, au vu de sa coupe?) pendant la fermeture des coiffeurs...





Et avant, "on allait chez le gratte-poux". Je vous mets la puce à l'oreille? C'est le coiffeur évidemment, mais ça, c'était avant le confinement...





Et une dernière idée reçue:

" Les mammifères ne pondent pas." Sauf un groupe, les monotrèmes, ils sont 5 dont le célèbre ornithorynque...

Il y a quand même de sacrées poules pondeuses, à la télé dans l'émission "Familles nombreuses, la vie en XXL"...

Cela dit, je vais aller "peigner la girafe!"...

C’est grâce à Babelio et à la masse critique non fiction du 12 Février que j’ai eu le plaisir de découvrir cet ouvrage. Dans ce petit livre on nous propose 10 actions pour agir au quotidien avec les insectes. L’auteur nous propose d’abord un état des lieux afin de nous expliquer le mauvais impact de l’homme sur l’environnement à cause de l’agriculture intensive et du développement des villes.



L’importance des insectes dans la nature est très bien retranscrit, en effet même si nous ne les portons pas à notre cœur ils ne sont pas là pour rien et chaque espèce à un rôle très important. Leur lien avec différents prédateurs est aussi mis en avant car très important pour la faune et la flore.



Différentes solutions sont abordées, tout le monde est capable de faire des petits gestes au quotidien ou d’avoir des attentions pour les insectes (comme leur faire des cachettes par exemple). Ici on ne cherche pas à tout changer d’un coup mais plutôt à mettre en place des petites actions et d’enrichir nos connaissances sur ce monde tant inconnu.



Une vraie réflexion est proposée autour des insectes qui remplaceraient la viande dans un futur plus ou moins proche. J’ai trouvé ce passage très intéressant, surtout dans sa manière d’aborder la souffrance animale et celle des insectes.



Selon moi c’est un livre à mettre entre toutes les mains, que ce soit au sein d’une famille où même pour ceux qui jardinent. Il suffit de peu pour faire beaucoup. On termine se livre l’esprit plus ouvert et on ne tuera plus automatiquement le premier insecte qui passe sous notre pied.
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Ce documentaire petit format je le pensais sur le mode drolatique, je n'avais pas fait attention à l'éditeur " Delachaux et Niestlé ". C'est du sérieux finalement autour de la nature, des animaux, des insectes surtout. Voici quelques vérités apprises dans notre jeunesse, et que nous transmettons sans vergogne, mises à mal. Un court texte qui va à l'essentiel, illustré sur l'autre page avec humour, nous apprend à combattre certaines idées reçues mais on apprend beaucoup aussi dans ce petit manuel. A partager avec les enfants, sans hésitation

de nombreux autres titres dans cette collection semblent bien attrayants également. Pour le prochaine j'hésite entre " Faut pas pousser mémé dans les orties " ou " Au secours une bestiole". Une petite collection ( par la taille) instructive et sympathique.

Un gros coup coup de coeur pour ce bel ouvrage édité chez Plumes de carotte. Une reliure et une présentation soignées, presque luxueuses, et un thème bien original. Le naturaliste François Lassere, aidé par le photographe Stéphane Hette, est parti à la recherche des fées. Des vraies fées, celles qui ont inspiré les croyances populaires, qui ont fait naître la fée Clochette, celles qui se laissent voir ou apercevoir au détour d’une allée forestière brumeuse, près d’un étang encore un peu sauvage, dans le joyeux fouillis d’une prairie fleurie.



Je veux parler des insectes, des ces bestioles ailées de la famille des libellules, du gendarmes et de la coccinelle asiatique, mais aussi des ces merveilleux papillons qui enchantent nos étés. Les voilà présentés, dévoilés et mis en valeur par le travail incroyable du photographe. Celui-ci n’a fait aucune retouche sur photoshop, il a utilisé des mini-flashs qui isolent le sujet du fond. Cela donne un résultat étonnant, à tel point que j’ai parfois douté et me suis demandée s’il s’agissait vraiment d’une photo et non d’une illustration. Les textes quant à eux sont volontairement dépouillés, à l’unisson du travail du photographe. Une brève présentation, le nom latin de l’insecte, puis quelques lignes sur son pouvoir naturel et sur son pouvoir magique. Et oui, les insectes ont des pouvoirs magiques, alors bienheureux celui qui parvient à les croiser, dans son coin de jardin, ou lors d’une promenade bucolique dans la nature.



Une façon détournée aussi de réhabiliter, un peu, ces insectes dans le coeur des lecteurs. La plupart d’entre nous ne prêtent que peu d’attention au vol d’une libellule, et on se dit, brièvement, oh le joli papillon, après avoir repéré une paire d’ailes chatoyantes au creux d’un massif de fleurs. Mais si on prend le temps de regarder, on se rend compte que la magie et la féérie sont partout dans la nature.



Alors bien sûr, certaines espèces sont plus rares que d’autres, la biodiversité des insectes est elle aussi menacée. L’auteur espère bien que l’on regardera différemment la sauterelle, le caloptérix ou le lucane cerf-volant après cette féérique lecture.



PS : saviez-vous que le mot scarabée vient du grec Skarabos ? Ne pensez-vous pas à la fée Carabosse
Lien : https://labibliothequedefolf..

Nous avons tous entendu un nombre incalculable de dictons qui évoquent les animaux, notamment par le biais de nos grands-parents. D'où viennent-ils ? Sont-ils justes ? Quelle est leur réelle signification ?



L'auteur regroupe les formules qui se ressemblent ou au contraire se contredisent afin de les analyser. Il traque les indices de véracité et précise leur perspicacité en fonction de les différentes espèces concernées et de leur milieu de vie.



Il y a une prépondérance de sentences qui impliquent les oiseaux mais on y trouve aussi des insectes, des mammifères ou encore des crustacés...



La plupart des dicton se révèlent faux. Ainsi François Lasserre nous prévient de ne pas compter sur la rainette pour prévoir le temps : "Autant monter soi-même sur une échelle et regarder à l'horizon le temps qu'il va faire !"





Ou tout au moins exagérés car si certaines espèces sont particulièrement sensibles à leur environnement comme les araignées par exemple, il est bien compliqué d'en déduire une règle générale !



Leur existence évoque un temps où l'observation des animaux était quotidienne, où l'homme vivait sur un temps proche de celui de la nature.



Alors l'auteur nous propose ses réflexions et interrogations, à la fois sérieuses et pleines d'humour. Il propose même une page spéciale qui recense les superstitions.



Les illustrations réalisées par Ronan Badel sont toujours justes et drôles. Il arrive à représenter avec perspicacité les animaux sur un jour nouveau. Mes préférées sont les bergeronnettes qui trottent sur les ruisseaux.





Un livre à grignoter et qui révèle un vrai enthousiasme pour les bêtes, petites ou grandes !




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Les insectes en 300 questions/réponses se présente sous la forme d'un petit livre dont l'épaisseur est principalement due au grammage du papier car il ne comporte que 180 pages. La mise en page est agréable, une division claire en cinq grands chapitres subdivisés par sujet. Juste assez de couleur et d'illustrations pour égayer sans distraire l'attention. Un atout majeur : le choix d'une reliure solide en cahiers cousus et collés — c'est la certitude de pouvoir manipuler le livre avec facilité sans risque de le casser — à la longue aucune page ne pourra se détacher comme c'est le cas parfois avec les reliures modernes à la colle. Ce livre est d'un format maniable et vous pourrez l'emporter facilement avec vous dans vos balades en forêt.



 Son titre est explicite sur le projet de l'auteur : faire le tour du monde des insectes en répondant de manière claire et précise aux nombreuses questions que l'on peut se poser sur les animaux les plus nombreux et les plus variés de la planète. Il est, en effet, impossible de faire un pas dans la nature sans enjamber des millions de petites bêtes qui vivent au ras du sol et sous la terre. Le monde des insectes est absolument fantastique. La variété de leurs formes, leurs capacités d'adaptation et leurs mœurs étonnantes offrent un champ d'observation illimité à tout esprit curieux.



 Ce livre s'adresse aussi bien aux néophytes qui souhaitent découvrir ce monde fabuleux qu'à ceux qui possèdent déjà quelques connaissances dans ce domaine mais veulent aller plus loin.



 On y apprend un peu plus que l'essentiel sur ce que chacun devrait savoir sur ces inoffensifs (pour la grande majorité) et indispensables écocitoyens.



 Voici quelques exemples de ce que l'on apprend avec ce livre :



 À ce jour, on a recensé un total d'environ 1 800 000 espèces d'animaux. Parmi ces espèces, 1 million sont des insectes. On découvre des centaines de nouvelles espèces chaque année, c'est pourquoi certains prévoient que le nombre d'espèces d'insectes pourrait atteindre les 10 000 000 !



 On estime que le temps nécessaire pour décrire toutes les espèces vivantes sur terre serait de 1000 ans. Il est donc probable que de nombreuses espèces auront disparu avant qu'on ait pu les découvrir.



 Certains insectes n'ont pas de bouche, leur vie est si courte qu'ils n'ont pas de temps à perdre à manger, c'est le cas de certains papillons : les éphémères.



 La plupart des insectes ne vivent pas très longtemps : de quelques mois pour les larves à quelques semaines pour les adultes. Il y a cependant beaucoup d'exceptions (une reine de fourmis noire des jardins a vécu presque 30 ans en captivité).



 Les insectes les plus travailleurs sont les femelles. Si vous trouvez un insecte faisant la sieste sur une fleur ou lézardant sous un rocher il s'agit probablement d'un mâle !



 La puce de mer n'est pas un insecte mais un crustacé nommé talitre.



 L'ouïe est souvent absente mais les sauterelles et les grillons ont des tympans placés sur les pattes. Le goût, le toucher et l'odorat sont assurés par les palpes et les antennes. Les insectes n'ont pas de poumons, ils utilisent des petits tours situés sur les côtés du thorax et de l'abdomen.



 Un fil de soie d'araignée est, à épaisseur égale, plus solide qu'un fil d'acier ! (L'auteur nous rappelle toutefois que les araignés ne sont pas des insectes mais des arachnides).



 La forme hexagonale des nids d'abeilles, est la forme optimale d'occupation de l'espace pour un pavage, c'est aussi la structure la plus résistante, ce fait n'a été prouvé mathématiquement qu'en 1999 (1).



 Ce sont les guêpes qui ont inventé le papier, des millions d'années avant les chinois.



 Les abeilles communiquent entre elles par la danse.



 Pour faire 1 kg de miel il faut visiter 1 million de fleurs et parcourir 40 000 km (le tour de la Terre), en été une ruche, produit 2 à 3 kgs de miel par jour.



 Chez les fourmis, les ouvrières sont issues de larves qui n'ont pas été nourries correctement ni en quantité ni en qualité, de quoi énerver tous ceux qui défendent la condition ouvrière ! En effet, des chercheurs ont démontré que les fourmis devenaient reine ou ouvrière en fonction de l'alimentation reçue à l'état de larve.



 Tous les insectes travaillent dans l'ombre pour le bien commun...Œuvrant du nettoyage de la nature à la fabrication des fruits (pollinisation), du recyclage des éléments organiques à l'enrichissement des sols, les insectes sont des écocitoyens de la première heure, des modèles pour le développement durable ! Il y a très peu d'insectes dits nuisibles. C'est l'homme, qui, par des modifications de l'environnement, déséquilibre l'écosystème et fait qu'une plante ou un animal devient "nuisible".



 Toutefois, il y a un insecte dont il faut se méfier c'est le moustique, c'est un dangereux vecteur de maladies, surtout dans les pays chauds où ils prolifèrent, il propage, entre autres : le paludisme, la dengue et la fièvre jaune.



 Ce petit livre nous permet de porter un regard différent sur ces bestioles qui nous étonne et nous agace parfois, mais dont le rôle dans la nature est essentiel.



(1) Selon certaines études récentes, des chercheurs pensent qu'au début de sa construction l'alvéole à une forme circulaire qui à la fin du processus (notamment sous l'effet de la chaleur) finit par devenir hexagonale.



Bibliographie :



- "Les insectes en 300 questions/réponses", François Lasserre, Delachaux et Niestlé (2010), 181 pages.



Parmi les autres sujets de cette collection "questions/réponses", on trouve : "La nature", "La Terre", "La forêt", "L'astronomie", "La mer", "Les oiseaux" etc…

"Plus de la moitié des espèces vivantes sont des parasites, les autres sont parasités." (198)



L'épeire concombre a beau être dotée d'une couleur tendre, le carabe présenter des atours chatoyants, Marc Giraud me proposer "du sexe dans les herbes folles", ce n'est pourtant pas d'une patte guillerette que je m'enfonce dans le monde des insectes. Le sujet m'emballe moins spontanément que les oiseaux, les fleurs ou les nuages. Il faut dire que c'est un univers où l'on injecte sa salive à l'intérieur d'une proie vivante pour lui liquéfier les entrailles et les aspirer comme un milk-shake. Où l'on pétrifie ses congénères sans les tuer pour s'assurer des en-cas toujours frais qui ne protestent pas quand on les grignote. Une dimension quasi extraterrestre. À y regarder de plus près, cependant, on se rend compte que nous ne sommes finalement que des invités dans leur écosystème. Car qui permet que la terre soit habitable ? Les insectes ! Le retournement de situation est assez décoiffant. On en vient finalement à contempler notre image dans les yeux d'une araignée saltique (p 94). Claude Piéplu nous l'avait pourtant bien dit : c'est Gégène qui mène le monde à sa manière !



"Nous valons bien un tas de fumier !" (181)

Voici un livre extrêmement intéressant pour celui qui oeuvre dans le domaine de l'éducation à la nature, non pas parce qu'il y apprendra quelque chose, j'ai moi-même appris quatre faits sur les deux-cent cinquante répertoriés, mais pour appréhendé l'inculture de nos concitoyens.

On a pas idée de la bêtise et de l'ignorance qu'engendre nos sociétés coupées de la nature.



Un livre que je vais tout de suite mettre à la disposition des hôtes (citadins) de notre gîte. Peut -être que cela nous évitera les effarantes questions ou les pires certitudes qu'on doit supporter lorsqu'on vie avec la nature.

Il y a quelques semaines j'écoutais Baptiste Morizot parler à la radio de changer notre rapport au Vivant. François Lasserre dans Sauvons les insectes ! porte le même discours et c'est rassurant que de plus en plus de voix s'élèvent pour énoncer un autre paradigme pour penser notre rapport au Vivant. Il engage chacun à ne plus considérer les insectes seulement selon des perspectives utilitaristes.

Il pousse la réflexion plus loin que de nombreux livres d'entomophiles en pointant les ravages de notre aveuglement anthropocentré et d'autres pratiques à installer.

Pédagogique, percutant, une mise en page qui guide le lecteur de façon optimale.

Très court à lire, il va à l'essentiel et propose de nombreuses pistes à aller explorer par soi-même.

Les fées existent. En vrai. Stéphane Hette les a photographiées. Sans trucage. Grâce à lui nous découvrons dans cet ouvrage superbe un petit peuple à la beauté envoûtante sur lequel notre regard peut se poser avec la plus grande attention, scrutant le moindre détail.





Il suffit d’admirer ces somptueuses photos pour comprendre que les fées des textes et légendes ont été inspirées par les insectes de nos champs et de nos jardins. La libellule, mystérieuse créature volante, apparition évanescente, furtive et vaporeuse, en est sans doute le plus parfait exemple. Comme nombre de papillons drapés dans leurs longues ailes au tissu épais. Même le célèbre gendarme devient, sous l’objectif du photographe, un être magique laissant apparaître, une fois la tête en bas, « un masque humain avec deux yeux ronds, un nez, une moustache et deux petites larmes ».





L’ouvrage s’organise en double pages avec sur la droite la photographie et sur la gauche les précisions concernant le spécimen représenté : son nom latin, quelques lignes de présentation et deux rubriques intitulées « pouvoir naturel » et « pouvoir magique », la première donnant de vraies informations sur sa vie d’insecte et la seconde des informations imaginaires sur sa vie de fée. Les textes du naturaliste François Lasserre allient simplicité et précision scientifique dans un esprit de vulgarisation remarquable.





Il se dégage des photographies sur fond blanc une incontestable poésie féérique, renforcée par une mise en page épurée dégageant un charme assez indéfinissable. Un magnifique objet-livre, instructive invitation à la rêverie et à l’émerveillement face à la beauté et la grâce de ces êtres aussi fascinants que fragiles.


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Le concept est très bien et le livre très attractif, y compris pour les "grands" qui reviennent ainsi sur les bêtises que leur ont appris les autres grands quand ils étaient petits. Il manque cependant un peu de rigueur, comme dans la p. 20 qui nous apprend que parmi les 1 500 000 espèces identifiées, il y a 50 000 invertébrés contre 1 400 000 invertébrés. Même les enfants visés se demanderont où sont les 50 000 manquants. Autre source d'agacement possible : on apprend que les abeilles n'ont pas les antennes sur le haut de la tête mais entre les deux yeux, et qu'elles sont noires avec de vagues bandes marrons et pas jaunes et noires, et une vingtaine de pages après elles continuent d'être dessinées ... en jaune et noir et avec des antennes sur le haut de la tête. Autrement dit, l'illustration est très chouette mais complètement contre-productive pour illustrer le propos. En bref, un bouquin sympa mais qui a clairement plus l'ambition de divertir que de rétablir des vérités, et qui du coup finit par inspirer moyennement confiance. Dans une prochaine édition peut-être ?

Pour qui aime les animaux, les forêts, cet inventaire est fait pour vous !

Dans ce livre, François Lasserre nous présente une centaine d'espèces en faisant une description générale. Marion Vandenbroucke vient magnifier ce livre en illustrant les espèces décrites.



Cela a été un véritable plaisir de parcourir ces pages. Cet inventaire est vraiment riche. Les illustrations de Marion Vandenbroucke sont d'un grand réalisme. C'est superbement réalisé ! Les descriptions de François Lasserre sont certes générales, mais on apprend beaucoup de choses tout de même. Juste ce qu'il faut pour piquer la curiosité et chercher à en connaître un peu plus sur les espèces que nous apprécions. Ce livre permet de rêver à des rencontres improbables lors de balades et randonnées.

Ce qui est fortement appréciable également, c'est la présence d'espèces qui n'ont pas forcément bonne presse aux yeux du grand public. Et c'est une très bonne chose de les présenter, pour sensibiliser et faire changer le regard du public sur des espèces comme les corneilles noires, les araignées en général... Autre utilité de ce livre, c'est la visibilité donnée à des espèces très discrètes, quasi invisible même ; je pense à la genette, aux lérots entre autres.

C'est vraiment un très chouette livre !



Le seul point négatif de ce livre, sont les nombreuses coquilles que j'ai trouvé en lisant l'ouvrage...



Autrement, j'invite les petits et les grands, les esprits curieux, à prendre autant de plaisir que j'ai eu à lire cet inventaire !

Un petit livre destiné aux enfants pour qu’ils découvrent par eux-mêmes les insectes. Oublier les idées reçues sur les insectes, les observer sans crainte, découvrir leur diversité… voilà les objectifs de ce petit livre qui propose également quelques activités : dessiner un insecte, répondre à un quiz d’idées reçues, confectionner un abri à insectes…

Un petit livre amusant qui est intelligemment fait et qui délivre, ici et là, quelques informations sur le monde des insectes.

Pour ce qui me concerne, j’ai cocher les 10 missions (oui oui, j’ai même le T-shirt à l’effigie des insectes) mais c’est normal, ça fait partie de mon métier de parler des « petites bêtes ».

En somme, c’est un livre petit format plutôt sympathique et intelligent incite les enfants à agir pour les insectes en ayant une meilleure compréhension de leur mode de vie.

Un petit documentaire intéressant, bien construit, qui propose des idées et une façon nouvelle de voir les insectes. Bien que je ne sois pas toujours d'accord avec tout et que certains passages me font sourire (j'imagine déjà les détracteurs des vegan en général, s'ils lisaient la dixième action, "considérer les insectes comme des individus" ^^'), mais je me suis reconnue dans d'autres (mes enfants ont déjà prénommé "Ricky" et "Arthur" tous les gendarmes du jardin, alors on a gardé … ^^).



Un livre intéressant pour qui s'intéresse un tant soit peu à son environnement, puisqu'il s'ouvre un peu plus qu'à notre jardin, avec les notions d'achats responsables. Une thématique écologique donc, dans laquelle je me retrouve confortée par rapport à nos choix de vie actuels, ouvrant une réflexion proche de nous (qui avons un jardin et souhaitons y encourager la biodiversité) mais ne nous ayant pas appris beaucoup plus que ce que nous savions déjà.

A mettre entre les mains de qui se lance seulement dans l'aventure, plutôt ^^





[Livre reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique]

Merci à Masse critique et aux éditions Rustica pour l'envoi de ce petit livre à la fois agréable à lire et fort instructif.

Clair et aéré, il nous propose 10 pistes à explorer pour sauver les insectes.



Ludique et bien présenté j'ai beaucoup aimé ce parti pris de ne pas en faire trop et de ne pas assommer le lecteur sous une foule de recommandations un peu austères voire irréalisables. Ce n'est pas le cas avec ce petit livre qui, d'un ton en joué, nous laisse entrevoir quelques pistes qui ne tiennent qu'à nous d'aller creuser ou non.



Alors ok, le coup de ''manger les insectes de vos jardins'', j'avoue ne pas avoir vraiment adhéré mais c'est là une anecdote plutôt marrante de ce livre par ailleurs très instructif.



D'abord j'ai adoré le début, cette idée que ce que nous ne connaissons pas nous fait peur et que si nous nous penchions réellement sur la questions nous verrions que : 1. la grande majorité des insectes dépasse largement le spectre peu étendu de ceux qui nous nuisent ou nous font peur.

2. Les insectes sont des êtres vivants comme nous

3. Les insectes sont fascinants, si tant est qu'on s’intéresse un peu à eux !



Et là, me voilà partie, loupe à la main et enfants surexcités derrière moi pour une prise de contact avec ces petites bêtes :) et oui, je peux le dire, le respect de l'autre commence par la connaissance ... et l'émerveillement !



Un petit livre qui décille tout en instruisant, c'est assez rare sous un tel format et tellement sympa que cela vaut le coup de s'y pencher un peu ! Des conseils divers et variés, des approches positives et sympas à mettre en oeuvre, un format agréable à emporter partout et à relire de temps en temps.



Je conseille donc ce livre à tout le monde, à commencer par des parents qui veulent ouvrir les yeux à de jeunes générations pour qu'enfin certaines idées reçues s'éteignent et que nous parvenions à vivre, tous, en parfaite harmonie.



Allez, je vais aller voir le reste de la collection :)

J'apprécie les musées. Ils sont remplis



de curiosités, de merveilles exposées ou épinglées, pour la mémoire et la découverte du monde.



Un vrai passeport pour n'importe où à portée de tous.



J'aime le ton de François Lasserre, entomologiste. Complice et amical. Il nous prend le bras aimablement pour nous faire part de ses trouvailles insolites chez les insectes, certaines également observés pendant l'enfance et chaque thème est agrémenté d'anecdotes du même bois familier. Un choix pédagogique qui paiera d'attention et d'intérêt, sans nul doute.







L'auteur les a classé, il y a les déguisés, les nageurs, les maîtres chanteurs, les géants, les habillés, les armés aussi et bien d'autres. Les appellations me font sourire.







Le Sphinx-gazé, son bourdon bizarre, aurait aussi pu être confondu avec oiseau-mouche pour ses couleurs. Mais c'était bel et bien un papillon. Une attente pour le surprendre bien récompensée.



Même les insectes aussi commun que la mouche bleue et la fourmi ouvrière, on a nous en apprendre.







Les illustrations de Anne de Angelis sont élégantes, d'un réalisme vivant, les bestioles sont croquées sous toutes les coutures et cela nous permet d'être captées par ces insectes vus de près, portés au grand format.



Le bousier, le caporal caca, est aussi musicien? Le saviez-vous?



Un document très agréable à lire, pour l'info, le ton adopté et les images.



À découvrir.

Je trouve cette collection très belle et très bien réalisée. J'adore notamment le papier et la couverture qui donnent du cachet à cette encyclopédie. Ensuite, il y a un joli et grand dessin de Marion Vandenbroucke pour chaque animal décrit ; un dessin lui aussi très soigné. La description de chaque animal est assez complète et permet de connaître son mode de vie, sa reproduction, son alimentation, ses moeurs, son importance dans la nature et pour l'homme… pour finir, de petites illustrations résument les détails de l'animal : taille, ce qu'il mange et ceux qui le mangent.

Un ouvrage assez conséquent avec ses 100 animaux décrits - des insectes, des mollusques, des oiseaux, des reptiles, des amphibiens, des araignées (dont une mygale. Et oui il y a des mygales en France !)… - qui nous invite à découvrir la richesse de la nature. François Lasserre en profite pour tordre le cou aux idées reçues, notamment sur ces animaux chassés car ils sont supposés nuisibles : renards, loups, ours, putois…

Un livre passionnant rempli d'informations sur les insectes et les autres « petites » bêtes (car il y a aussi quelques informations sur les « grosses » bêtes).

Les informations sont diverses et intéressantes et elles ont principalement pour objectif de casser les idées reçues sur les animaux et parfois les végétaux. Des petits textes courts qui vont à l'essentiel et qui sont très agréables à lire. D'autant que chaque info est accompagnée d'illustrations amusantes et colorées de Roland Garrigue.

François Lasserre nous propose dans cette compilation d'infos issus de ses autres ouvrages, un florilège de connaissances essentielles pour comprendre - voire apprécier - ces « petites bêtes » si injustement craintes et massacrées.

À noter qu’il y a quelques infos du domaine de l'astronomie, c'est un peu étonnant dans ce livre et dénotent au milieu des infos sur les animaux… mais cela prouve que l'ensemble de l'ouvrage est très riche et passionnant.

Et pour terminer, je ne peux que vous inviter à lire les autres ouvrages de cette collection passionnante et très enrichissante.

C’est un inventaire très sympathique ; beau esthétiquement avec ses dessins de petites bêtes mais aussi beau avec les textes de François Lasserre.

Chaque petite bête a droit à une description physique et une explication de son mode de vie. L’auteur insiste sur le fait que tous ces animaux sont utiles au jardin et que leur présence ne doit pas être une crainte. On ne le répétera jamais assez, les petites bêtes sont extrêmement utiles et plus il y en a - et de différentes - plus notre jardin sera naturel, vivant et riche.

Cet inventaire permet de découvrir de nombreuses petites bêtes - 100 en l’occurrence - de nombreux insectes (coléoptères, abeilles, fourmis, libellules, papillons), des mille-pattes, des araignées, ainsi que des crustacés. Un pictogramme en bas de chaque page permet de découvrir le type de nourriture de l’animal ainsi que ses prédateurs principaux.

Un livre réussi, beau et riche en informations. Je verrai bien cet ouvrage allant plus loin dans une description de petites bêtes supplémentaires tant ce format est pratique et agréable à lire.

Un livre qui mélange description d’insectes, vertues magiques et textes poétiques. L’ouvrage penche d’ailleurs plutôt dans le registre poétique que zoologique, même si vous apprendrez tout de même la biologie de ces créatures féeriques : les éphémères, les libellules, les mantes religieuses, les gendarmes, les cétoines dorées, les bourdons, les lucanes cerf-volant, les paons de nuit, les coccinelles, les moucherons, les chrysopes… les petits êtres merveilleux sont nombreux dans cet ouvrage. Les photos sont belles avec des insectes qui se détachent de leur environnement sur fond blanc et un végétal qu’ils apprécient particulièrement.

Un livre très original donc avec ce parti-pris de comparer les insectes à des fées et à un environnement magique. Ainsi, chaque description d’un animal se termine par son pouvoir magique ; en quelque sorte un dicton, une maxime ou un proverbe sur l’insecte en question.