Au début de 1877, sous la pression paternelle, Emile Gallé succède à son père à la tête de la maison Gallé-Reinemer. Il est plus intéressé par la nature et la biologie que par la direction d'une entreprise : Sa passion pour la science va jouer un rôle déterminant dans son oeuvre artistique où la nature va être omniprésente.
L’ambition de cette exposition est d’éclairer les collaborations et de rétablir la part de ce qui revient à chacun. Pour cela, nous nous sommes en partie appuyés sur la correspondance inédite entre Désiré ou François Christian et Charles et Emile Gallé.
« Seule une gestion durable, qui consiste à ne pas consommer plus que la planète peut fournir et à partager entre les plus riches et les plus pauvres, peut assurer la préservation des forêts et plus généralement la survie de l'humanité »
Sur le plan scientifique, en tant que naturaliste, Emile Gallé collabore régulièrement avec Maximilian Schulze, botaniste allemand, auteur de plusieurs publications et d’un ouvrage sur les orchidées allemandes : « Die Orchidaceen Deutschlands » (1892), qu’il possède personnellement. Il lui adresse régulièrement des échantillons de ses récoltes d’orchidées lorraines pour avis ou détermination. Emile Gallé possède également dans sa bibliothèque le « Traité de Zoologie » (1878) du savant allemand Carl Claus.
Charles et Emile Gallé, Société Burgun Schverer et C° et Verreries d’Art de Lorraine, Désiré Christian, François Christian, Armand Christian, Eugène Kremer. [...]
Par atelier ou artiste les œuvres sont présentées par ordre chronologique et pour une même période elles sont regroupées par technique.
Ces cités de taille limitée sont de forme circulaire avec au centre des services collectifs et sont entourées d'espaces agricoles permettant à la population de se nourrir localement et empêchant l'urbanisation de s'étendre.
L’appât du gain, le libéralisme à outrance, la mondialisation effrénée et la surconsommation qui en découle sont les causes le plus souvent avancées du désastre qui se profile ou qui est déjà là. La solution à cela réside dans l’esprit et le comportement de chacun d’entre nous: l’économie dépend de ceux qui consomment et non de ceux qui offrent.
« L'économie dépend de ceux qui consomment et non de ceux qui offrent. »
Les ressources de la planète ne sont pas illimitées et nous ne pouvons pas y puiser indéfiniment. Il nous faut nous affranchir du leurre du concept de « développement durable », forgé et répété au cours de différentes conférences mondiales.