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4.44/5 (sur 8 notes)

Nationalité : France
Né(e) : 1948
Biographie :

François Malespine est un artiste. Il a étudié aux Beaux-Arts, a appris le tissage artisanale, a fait plusieurs voyages aux Indes et suivi l'enseignement d'Arnaud Desjardins.
Il aenseigné les arts en collège et en lycée, et expose en France et aux Etats-Unis. Actuellement il exerce son métier de peintre dans le Sud-Ouest.

François Malespine a déjà publié à L’Originel :
Pratique de l’éveil ordinaire
et Mal d’ego, bonheur d’être.


Visiter le site L'Art de François Malespine http://lartdefrancoismalespine.wordpress.com/

Source : http://lartdefrancoismalespine.wordpress.com/
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
L’Amour, lui aussi, se situe hors de la notion de cause et d’effet car le véritable Amour participe de la nature de l’Être, Je suis. Il est sans relation. Simple fleuve comme dit Amma, dans lequel nous pouvons ou non entrer. Encore faut-il voir de quoi il s’agit. Voir est la nature de la Conscience, du fait d’être. Voir c’est entrer en Conscience.
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Si nous le voulons il peut devenir un chemin, car il est un miroir dans lequel nous pouvons nous voir, apprendre à nous connaître, et voyant ce que nous sommes, apprendre à voir, à comprendre, et à aimer l’autre tel qu’il est. Nous ne sommes pas victime de ce fonctionnement égocentré, nous en sommes l’auteur, la cause. C’est nous qui fermons les yeux. Il n’y a là aucune malédiction. Mais à force d’avancer en aveugle, de nous cogner, de tout renverser sur notre passage, de nous blesser et de blesser, un jour nous ouvrons un peu les yeux et découvrons ce que nous sommes. Nous voyons que ce n’est pas en rêvant d’aimer que nous aimons, mais en voyant la nature et la source de ce que nous appelons aujourd’hui aimer, qu’un chemin vers aimer prend forme.
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Un jour, j'ai vu un paysage au travers d'une fenêtre ouverte comme je ne l'avais jamais vu. Tout à coup, ma conscience se retira du paysage et devint le vide de la fenêtre. Je n'étais plus conscient « de » mais simple conscience. Je n'étais plus « moi » mais simple « Je Suis ». Le paysage apparaissait sans rien qui puisse murmurer : « c'est moi qui regarde, c'est à moi que ceci apparaît ». En devenant le vide de la fenêtre, je devins intense présence à ce qui était perçu, sans qu'il y ait trace de jugement. A la place une intense conscience du niveau qualitatif de ce qui était observé. Dans ce type d'expérience, le «JE » qui regarde est sans localisation, sans histoire personnelle, sans sensation de commencement, de fin, ou de « temps ». Il est espace, vacuité, luminosité. Dans le livre « Sois » de Nisargadatta Maharaj, une expérience similaire est rapportée :
Visiteur: « Je perçois ici même une chose qui n'a ni forme ni couleur - l'espace de cette pièce - et en moi, je distingue un espace similaire et ce n'est pas l'oeil qui le voit. Cela ne relève pas du "corps-intellect" ».
Maharaj : « Exact. Fixez-vous à ce niveau, trouvez-y votre véritable identité. Cet espace est libre comme la lumière, comme l'air. Il n'a aucune forme, mais il est beaucoup plus subtil et réel que l'air et la lumière. Ne quittez pas ce niveau. Aucun effort n'est nécessaire pour parvenir à cette union avec la conscience qui se fait spontanément, mais un effort est nécessaire pour atteindre le niveau où l'on comprend véritablement que cela se produit sans effort ».
A partir de cet espace le monde (intérieur ou extérieur) est simplement vu. Cette conscience est non connectée mais intensément présente au « nom et à la forme ». Elle est vécue comme « source-mère » de toutes les formes manifestées, et de ce fait fondamentalement aimante. Pur « Je Suis », elle est présence numineuse, énergie à partir de laquelle, comme le dit Ramesh Balsekar « La Vie EST ». Tout apparaît et disparaît en son sein.
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Plus les années passent, plus je trouve que la vie est belle et heureuse - ce qui ne fut pas toujours le cas. Belle et heureuse selon qui, en nous, la vit, il serait même plus juste de dire selon quoi, en nous, la vit.

Je n’ai pas trouvé de baguette magique, sinon au cœur de mon cœur. Et ce changement de vision rend au monde, ici et maintenant, d’instant en instant, son vrai visage, sa vraie lumière.
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Après cet éveil ordinaire, même si cet état n'est pas stabilisé, nous nous ressentons comme « espace » en lequel se déploie le manifesté sous la forme de l'individu que nous sommes, et sous la forme du monde. Nous assistons à l'apparition et à la disparition constante du vu, perçu, conceptualisé, de nos identifications (apparition et disparition du spectateur scotché au film et identifié au premier rôle). Nous commençons à devenir une personne, dans les deux sens de ce terme : être sans moi (je ne suis personne) et per sonare (sonner à travers). Il est alors clairement perçu que la réalisation de cette conscience impersonnelle totalement accomplie laissera l'incarnation vide de moi et libre de résonner du Divin.
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Quand la pensée s’arrête, nous commençons à voir. Quoi ? Le simple réel : Ce qui est d’instant en instant en nous et à l’extérieur de nous. Et nous saute alors aux yeux : seul, au cœur de l’instant, « Je Suis ». L’instant n’a ni passé, ni futur, ni histoire. L’instant est Conscience, la Conscience est instant, éternellement. L’un et l’autre sont l’ici éternellement. Au cœur du « Je Suis », « le penser » s’éteint : naissance du « voir ».
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La conscience égotiste, nous dit l’auteur, nous apparaît en tant que non- conscience, conscience de « moi je suis ceci/cela », mais absente du réel et de ses manifestations car sur toutes ses perceptions, cette conscience ne fait que projeter diverses influences et conditionnements, résultant de l’éducation familiale, du système scolaire et de la culture propre au pays. Cela fait dire au maître indien swami Prajnanpad : « Vos pensées sont des citations, vos émotions sont des imitations, vos actions sont des caricatures. » Et si nous pensons que cela concerne les autres, c’est que le chemin, pour nous, n’a pas commencé. En revanche, la conscience impersonnelle « Je Suis », est goûtée en tant que conscience-présence, non consciente d’Elle-même en tant que je suis ceci/cela, vide de références identitaires, sans aucune appropriation, et pour cette raison intensément aimante et présente au réel et à ses manifestations. Elle s’exprime ainsi à travers St. Jean de la Croix : « Vous direz que vraiment je me suis perdue. Qu’éprise d’un Amour ardent, je me trouvais en me perdant.
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Vivre le « petit éveil », l’éveil ordinaire, ne fait pas de nous des êtres libres de l’attraction et de la répulsion, libres de la peur et des fascinations, et ne fait certes pas de nous des sages. Chaque jour est là pour nous le rappeler avec un humour mordant. Cela doit être clair. A l’inverse, il ne faudrait pas croire pour autant que rien ne change au niveau relatif, même si cela ne saute pas aux yeux !

Alors, en quoi cet « éveil ordinaire » est-il donc si précieux ?

Par lui, un chemin spécifique se dévoile, de jour en jour, très concret. En dehors des découvertes que nous faisons, nous sommes surpris de voir que beaucoup de textes que nous connaissions parlaient de ce que nous vivons après ce « petit éveil ». Un sens nouveau nous saute aux yeux, désenclavé de tout ce qu’on nous avait appris.
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François Malespine
La grâce qui révèle la Conscience/Origine consiste en ce que la conscience identifiée devient tout à coup totalement silencieuse : tout ce qui troublait l’eau se dépose naturellement et sans effort et l’eau devient transparente. Il y a alors vécu de la Conscience en elle-même, sans contenu, immersion de l’état de vacuité. Ce vide, lorsqu’il se montre à nous comme notre véritable identité, est en lui-même heureux, lumineux et aimant. Il est alors constaté que cette vacuité demeure, alors même que le mécanisme d’identification revient. La conscience identifiée apparaît au sein de la Conscience/Origine.
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François Malespine
Il a déjà été dit que ce « petit éveil » nous laissait d’un côté le même, de l’autre que quelque chose était radicalement changé, et pour toujours, pourvu que nous prenions soin de cette petite lumière qui vacille au creux de notre âme. Dans notre vie quotidienne ce qui demeure identifié se perçoit surtout dans les situations venant heurter violemment la partie fragile de notre structure. Les émotions fortes resurgissent alors. Ce qui change durablement dans notre quotidien, c’est, « par temps calme », la perception simultanée du vide et de la forme…
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