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Citation de Cath36


Yves, sans répondre, imagina Bourideys à cette heure : dans le ciel, le vent de ce crépuscule devait unir, séparer, puis, de nouveau, confondre la cimes des pins, comme si ces prisonniers eussent eu un secret à se transmettre et à répandre sur la terre. Après cette averse, un immense égouttement emplissait la forêt. Ils iraient, sur le perron, sentir le soir d'automne. Mais si Bourideys existait encore aux yeux de Yves, c'était comme tout à l'heure sa mère, dans ce rêve, vivante, et pourtant il savait qu'elle était morte. Ainsi dans le Bourideys d'aujourd'hui, ne subsistait plus que la chrysalide abandonnée de ce qui fut son enfance et son amour.
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