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Citations de François Mitterrand (198)


François Mitterrand
La bande dessinée n'est pas, à mes yeux, une culture au rabais.
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François Mitterrand
On crée pour l’éternité, même si elle se charge de démentir.
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Anne au cœur donné et à l'âme fière. Tu es ma lumière, mais que t'ai-je donné, plus que tu dis, moins qu'il ne faut. Notre histoire est si difficile qu'elle a bien le droit d'être unique
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François Mitterrand
Des excuses? Ils attendront longtemps. Ils n'en auront pas. La France n'a pas d'excuses à donner, ni la République. A aucun moment je ne l'accepterai. Je considère que c'est une demande excessive, de gens qui ne sentent pas profondément ce que c'est que d'être français, l'honneur d'être français et l'honneur de l'histoire de France. [...] C'est l'entretien de la haine. Et ce n'est pas la haine qui doit gouverner la France. Je ne me laisse pas impressionner par ce genre d'arguments ; et j'ai le plus grand mépris pour ceux qui les expriment.
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6 août 1990 - Mon Anne chérie
[...] Depuis notre séparation de Louvet, vendredi, j'ai entrepris de refaire mes études, afin de n'être pas trop distancé par Mazarine, et je suis plongé dans-Les Rêveries du promeneur solitaire- que je redécouvre d'un tout autre regard qu'au temps de mon propre bac (...) Mais quel style ! (...) Nous trouverons là de beaux sujets de discussion. Sitôt finie cette lecture, j'attaquerai -Les Confessions-. Un enfant , et la vie recommence. (p. 937)
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Faire ce que l’on peut, là où l’on est, je ne connais pas d’autre morale. Et ne pas s’arrêter de chercher à comprendre.
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François Mitterrand
L'excès de langage est un procédé coutumier à celui qui veut faire diversion.
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Je bénis, ma bien-aimée, ton visage où j'essaie de lire ce que sera ma vie.
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5 novembre 1971

mon Anne bien-aimée,

5 novembre. Ce n'est pas l'anniversaire de rien que je sache, en vérité. J'ai pourtant envie de t'écrire comme s'il s'agissait de célébrer la constance des années autour d'une fête qui serait la nôtre. (...) Anne, tu as été mon amour invariable, le grand vent de ma vie, tu l'es. (...)
Il n'y a pas de mots, pas de gestes. Je commence à t'aimer plus que moi. J'ai envie de dire des choses futiles : ma délicieuse, ma musique, ma chérie pour taire les choses graves qui m'occupent, ô ma grâce et ma lumière. (p. 676-677)
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Ne craignez pas, mon Anne, la surprise ou la faiblesse qui déplacent soudain les plus solides poteaux-frontières. Jamais je n'attenterai à votre liberté fondamentale: celle de choisir vous-même votre voie, et s'il le faut, votre amour hors de moi. Cette liberté-là vous la perdrez quand vous l'aurez décidé, librement. Mais ce ne sera que pour engager votre vie. Je n'entamerai pas votre vérité. Si vous prenez un jour le chemin qui va vers moi la mort seule m'arrachera de vous. Si vous prenez un autre chemin, mon orgueil et ma joie, au beau milieu de ma douleur, seront d'avoir préservé l'intégrité de celle que j'aime. Au moins j'aurai gagné l'attachement de ton âme, Anne chérie, qui vaut bien tous les renoncements.
Dimanche 3 mai 1964, 23h30
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Au milieu des passions et des intérêts j'ai abrité le secret de mon être derrière un mur si haut et si épais que lorsque j'ai aimé, ou bien lorsque j'ai voulu convaincre, l'obstacle qui m'avait si longtemps préservé a fini par m'enfermer. Dans l'isolement où je m'étais complu ni la joie ni la paix ne venaient plus me visiter. Avec vous j'échange, je communique, je communie. Je suis comme délivré.

Oui, j'ai grand besoin de vous, mon Anne.

Oui, je suis heureux par vous. Et je n'ai plus qu'une volonté : vous donner l'équivalent de ce que je reçois. Servir à mon tour votre vie.
Lundi 13 avril 1964
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Non, je ne veux pas attendre ce soir, mon Anne, pour te dire, te redire quel bonheur c'est de t'aimer.
Si l'on pouvait offrir la joie comme les iris ou une brassée d'œillets simples, je t'en enverrais un énorme bouquet. Il m'en resterait encore assez pour m'émerveiller de ces quatre jours que je viens de vivre, unis à toi, pleins de toi. Non, je ne peux pas attendre ce soir pour te dire quel bonheur c'est que de t'aimer
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Au spectacle de la nature, il m'arrive souvent de vivre ces moments de bonheur où l'on s'arrête et dit : c'est le plus bel endroit du monde. La terre, notre amie, prodigue ses merveilles. Je la contemple depuis l'enfance sans épuiser jamais cette faculté d’étonnement qui naît de la beauté et qui donne l'obscure envie de remercier quelqu'un...
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François Mitterrand
Après moi, il n'y aura plus que des comptables.
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François Mitterrand
Si la jeunesse n' a pas toujours raison, la société qui la méconnaît et qui la frappe a toujours tort.
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Le monde ne commence pas avec nous. Couper ses racines pour mieux s'épanouir est un geste idiot d'un idiot. Il n'y a pas d'imagination sans mémoire.
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Anne, parmi les raisons qui donnent à ma vie une signification nouvelle en même temps que s'enrichit et s'approfondit notre entente, il en est une, très simple et sans fracas, qui compte plus qu'on ne croit : fussent ils dénués d'importance j'ai besoin de vous rapporter mes pensées et mes actes, d'aller à vous à tout moment. Quand je dis qu'avec vous s'éveillent des sentiments que je n'ai jamais connus et là, vous avez tendance à mettre ces paroles sous la rubrique du coquillage, cet aspect de ma tendresse pour vous justifie mon propos : pour la première fois, je sors de moi.

Avec vous s'éveille des sentiments que je n'ai jamais connus
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A la fin je lui reprochais ses lettres trop belles. Je trouvais que la vie, ça aurait été mieux.
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Je t’ai rencontrée et j’ai tout de suite deviné que j’allais partir pour un grand voyage. Là où je vais, je sais au moins que tu seras toujours. Je bénis ce visage, ma lumière. Il n’y aura plus jamais de nuit absolue pour moi. La solitude de la mort sera moins solitude. Anne, mon amour.
15 novembre 1964
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Ma liberté ne vaut que si j'assume celle des autres. La liberté de nos adversaires n'est-elle pas aussi la nôtre ?.
L'Abeille et l'Architecte - Mitterrand
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