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Citation de Trissotin


Je crois pour demain comme hier à la victoire de la gauche à condition qu’elle reste elle-même. Qu’elle n’oublie pas que sa famille, c’est toute la gauche. Hors du grand rassemblement des forces populaires, il n’y a pas de salut. Il n’y a jamais eu, il n’y aura jamais de dynamique de victoire.
Depuis 1965, par un simple effet mécanique, le candidat socialiste peut atteindre dans ses basses eaux, 20 à 23%, son bon niveau se situant à 25%. C’est là son socle, le socle quasiment incompressible qui est le sien depuis que je l’ai mené là. Ainsi, le candidat de la gauche, au second tour d’une élection présidentielle, doit tout aussi mécaniquement atteindre les 46 à 48% de votants. Et même plus s’il se passe quelque chose, si par sa campagne et sa dimension personnelle le candidat de la gauche réussit à entraîner l’adhésion des hésitants.
Bien sûr, je reste lucide. Je suis conscient des rapports de forces - et j’ai dit jadis que la droite était politiquement majoritaire dans ce pays… Il y a en effet des moments, des circonstances où il faut élargir son assise en passant de nécessaires accords d’états-majors. Mais tout cela ne se fait qu’après qu’une stratégie de gauche a été dessinée, une dynamique impulsée. Il ne faut donc pas changer de cap : le rassemblement à gauche de toute la gauche.
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