François Pairault est agrégé de l'université, docteur ès lettres et maître de conférence en histoire contemporaine à l'Université de Limoges.
Spécialiste de l'histoire politique et sociale du bonapartisme, il a soutenu une thèse d'État en histoire contemporaine sur le baron Eugène Eschassériaux (1823-1906), homme politique bonapartiste de Charente-Inférieure (aujourd'hui Charente-Maritime).
Il a consacré plusieurs années à l'étude d'archives inédites, conservées par les descendants de Gaspard Monge, fondateur de l'École polytechnique.
François Pairault est membre de l'Académie d'Angoumois. Il a également été pendant de nombreuses années élu de la ville d'Angoulême (Charente), où il a exercé notamment les fonctions d'adjoint au Maire chargé de la Culture.
Il a publié également de nombreux ouvrages historiques, notamment sur le Poitou-Charentes et sur la Première guerre mondiale.
La carte postale nous fait revivre la guerre dans sa dimension humaine, avec ses souffrances et ses joies, ses angoisses et ses espérances, ses haines et ses amitiés, par une population qui, jusqu'au dernier instant, a redouté la défaite. Car le conflit ne s'est pas limité au front et il fallait que l'arrière tienne.
Stendhal a dit un jour que l'histoire de Napoléon Ier devrait être réécrite tous les ans pour en saisir la vérité. Ce vœu a été amplement exaucé, mais peut-être faudrait-il en faire autant pour l'histoire de la colonisation française.