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Critiques de François Perche (10)
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L'oreille du libraire

François, l'auteur de ce livre, vient d'ouvrir sa librairie et y entend de nombreuses voix, la voix de ses clients. C'est un condensé de ses réflexions, des souvenirs de ses clients lecteurs. Une sorte de journal intime sans les dates, écrit de façon pêle-mêle.

L'intention est poétique mais j'avoue que toutes ces pensées sont fouillies. Un peu comme si on lisait une prise de notes à la va vite.

Désolée pour ce commentaire mais c'est mon ressenti.
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L'oreille du libraire

François Perche, poète, a longtemps été libraire.

Très à l’écoute de ses clients, il est souvent devenu leur confident, et sa librairie leur refuge.

Et toutes les voix de ces personnes, il les a notées dans un cahier, pêle-mêle, sans ordre chronologique. Les rencontres, les impressions, les discussions.

« J’ai la même perception pour « mes » voix que pour les livres que j’expose dans les rayons et sur les tables : une commune vibration d’humanité. »

En même temps, l’Italie et Venise en particulier occupent une grande place dans ses pensées.

La lecture de ce témoignage est très agréable ; ses clients de passage, plutôt particuliers, sont très sympathiques.

On sent beaucoup de respect pour l’autre, beaucoup de chaleur humaine.

J’aimerais un jour entrer dans une telle librairie, et surtout, rencontrer un tel libraire.

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Je suis la vieille dame du libraire

C’est une voix sans réponse. On devine l’Autre, dans les interstices laissés par cette longue tirade qui s’essouffle, part, reflue, déroule, de paragraphes en paragraphes, en flux tendu, les jours qui s’enchaînent, s’étirent. C’est une voix sans ponctuation qui ressasse, une voix qui développe, par éclats, les infimes détails de son histoire, et qui révèle, par mots dérobés, l’intime, le passé voilé. C’est une voix-vague, qui creuse, inlassable, le texte, pour laisser apparaître, entre deux grains de texte, un portrait touchant.



C’est le portrait d’une vieille dame, confiante, tremblante, qui offre, par fragments nacrés, par éclats déjà recouverts par d’autres phrases, sa personnalité, dans les creux du quotidien, dans les hésitations, les tentatives timides de s’ouvrir, livre fané, à son libraire. Elle joue les maladroites ne sachant remettre en place les piles de leur radio autant que les engagées, réclamant leurs deux francs quotidiens pour une bonne cause ; les mélancoliques d’une jeunesse passée, qu’on devine séduisante, coquette, amante, aussi bien que les grand mères inquiètes du silence de leurs trop jeunes voisines. Dans ces déchirements, on lit le combat entre une vieillesse qui efface, qui estompe les contours de l’être et de ses possibles, et l’envie de s’affirmer vivante, vibrante, encore, de lutter contre l’indifférence, autre forme de la mort. Entre eux, on lit les sourires et les exaspérations d’un destinataire muet, envahi par un mélange ambigu de trivialité et d’intimité.



Et de ce va-et-vient qui conduit le lecteur de l’aube d’une vie à son point final, d’une voix quotidienne à une voix touchant au plus intime et au plus oublié, naît un texte superbe, émouvant, que l’on imagine volontiers mis en scène (et qu’il l’a été à de nombreuses reprises).



Une belle découverte – tant pour le texte, qu’il vous faut trouver chez des bouquinistes, que pour la maison d’édition, dont le travail de mise en valeur du texte est de qualité.
Lien : http://www.delitteris.com/in..
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Je suis la vieille dame du libraire

aucune ponctuation, déroutant, le monologue que cette vieille dame déverse dans l'oreille de son libraire, jour après jour... mais séduisant.

On ne peut s'empêcher de compatir pour cette vieille femme solitaire et par moment se demander comment le libraire n'a pas encore jeter dehors cette vieille chouette qui se mêle de tout.

Bref, j'ai aimé ... et je vais essayer de trouver son autre livre "L'oreille du libraire"
Lien : http://mazel-annie.blogspot...
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L'oreille du libraire

« L’Oreille du libraire » est une longue lettre dans laquelle le narrateur, libraire, met en scène des personnes qui ont croisé sa route à la librairie, en relatant des bribes de conversation ou en se livrant à des évocations plus développées. Souvent attachantes, ces personnes, du simple SDF au grand écrivain, en passant par la vieille dame, l’artiste-peintre ou l’original de service, réunies ici dans un étrange ballet par la plume de François Perche, forment une petite communauté, un concentré d’humanité très hétéroclite mais également liée par la présence des livres. Vivent les librairies !
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L'oreille du libraire

C'est écrit par un libraire. Ce roman sans nous dévoiler les ficelles du métier, nous fait tourbillonner dans un monde commun. Le parcours du libraire ses pensées, farandole de phrases, de pensée de lecture et de lecteur du quartier
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L'oreille du libraire

François ouvre une librairie. Il nous raconte sa vie au sein de celle-ci à travers les paroles de visiteurs. Les mots, les livres, sont à la fois un remède et une évasion qui permettent aux humains de se confier. Livre moyen, j'aurais apprécié un développement plus dense.
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L'oreille du libraire

Ce livre est de la prose poétique. Ce n'est pas un recueil de poèmes, je n'aime pas trop les 'vrais' poèmes, assez difficiles, souvent, et il y a un peu trop peu d'histoire pour moi. Mais la prose littéraire a souvent beaucoup trop de texte pour être poétique.

Voici des petites chroniques en prose poétique. A savourer lentement. A relire, en faisant attention à la beauté du style, mais aussi, et surtout, à certains éléments dans le texte où l'auteur pointe vers l'essence de la vie.

Car l'auteur ne fait rien d'autre (en général) que de raconter des faits. Il est entouré de ces voix, de ces personnes, il a tout son amour et sa tendresse, mais sans jugement. Tout se présente dans l'instant et l'instant, qui est maintenant, change à chaque instant - ou bien, pourrait-on dire, ne connait pas le temps.





Les chroniques tournent autour de quelques thèmes. D'abord, il y a les 'murmures', les mots des personnes qui entrent dans la librairie, et ce qu'elles disent. Il y a les clients, les représentants, et des personnes qui entrent pour parler, pas pour un livre. François Perche a beaucoup de compassion, de tendresse. Il peut l'utiliser, là entre l'institut pour malades psychiatriques Sainte-Anne, et une prison. Et puis, il semble il y avoir tout plein de dames et messieurs qui sont vieux, dans son quartier. Il écoute, il est neutre, ils l'adorent.

Il parle aussi de sa vie à lui, de sa jeunesse, son amitié avec le très vieux violoniste Malqueline, son très grand amour pour l'écrivain Samuel Beckett et ses livres. Et aussi de son amour pour l'Italie (surtout), la Grèce, le Mexique.

Il y a un peu une chronologie, pour qu'on puisse suivre les anecdotes, les chroniques, mais le temps n'existe pas vraiment. Ainsi, une femme qui vient déposer son chat dans la libraire pour quelques jours, ne revient le chercher qu'à la fin du livre... mais là, il y a des années qui se sont écoulées.





Il y a beaucoup de tristesse dans ces chroniques, avec toutes ces vieilles personnes et leurs soucis, et puis les patients psychiatriques. Mais il y a un brin d'humour aussi, qui allège tout cela. Surtout et avant tout, il a ce ton neutre. Aucun jugement. Alors si les personnes racontent des choses qu'on peut percevoir comme tristes, elles sont simplement, et avec beaucoup d'amour, rendues comme des faits. C'est un livre méditatif.

Ce n'est pas que François Perche, sans jugement, ne connaitrait pas les sentiments. Il y a une personne qu'il ira voir à l'hôpital jusqu'à sa fin. Il y a une histoire avec une vieux peintre par laquelle il est excédé par le comportement des humains.

Lui, ne participe pas.





Voilà, j'ai trouvé ce livre de François Perche une perle rare, surtout pour une lectrice comme moi. Mais j'ai tellement aimé que je découvrirai - de sa main - peut-être un recueil de poèmes, et que je lirai quand même de la poésie.

Et sinon, lire un livre de Samuel Beckett que je ne connais pas.
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Je suis la vieille dame du libraire

Un texte superbe, tout en finesse et en subtilité, qui dresse un portrait touchant de "la vieille dame du libraire" et aussi, en creux, un portrait d'un libraire exceptionnel. Une lecture que je recommande vivement, un texte intemporel qui a connu un grand succès grâce au bouche-à-oreille uniquement.
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Triaise

Si j'ai sorti ce livre, c'est surtout que Triaise est intrigante, peu documentée. Triaise, identifée "Sa TROECIA" sur une dalle sculptée et conservée au musée Sainte-Croix à Poitiers, avait son nom aussi sur une rue de Poitiers, devenue la rue Jules-Ferry, pas loins de l'église saint Hilaire et qui longe l'église qui a été élevée par la suite sur son tombeau (René Lesesve, qui a sa rue à côté, était curé de Sainte-Triaise juste avant la Révolution, député aux états généraux de 1789 puis premier évêque constitutionnel de Poitiers pendant quelques jours, intronisé le 10 avril 1791 et mort d'une crise cardiaque le 23 avril, voir sa biographie sur le site de l'assemblée nationale). Revenons à Triaise. On ne voit rien sur la couverture du livre, qui a massacré la photographie du musée. Sur cette dalle du 12e siècle, elle est debout face à saint Hilaire qui la bénit. Je vous invite à aller la voir sur place ou sur le dossier en ligne (cliquez sur la vignette pour l'agrandir). L'abbé Charles Auguste Auber en a parlé dans sa Vies des saints de l'Église de Poitiers avec des réflexions et des prières à la suite de chaque vie (1858), qui semble être la principale source de François Perche. Triaise serait décédée un 16 août, date où on la fête, mais elle ne figure pas dans la liste de quelques saints du Poitou proposée sur son site par le diocèse de Poitiers. D'après la documentation, il est dit qu'elle est morte vers 375, je pencherai plutôt pour un peu avant, elle est morte après Hilaire, mais celui-ci est mort en 367 ou 368, il serait surprenant, avec ses privations et ses automutilations, qu'elle lui ait survécu 7 ou 8 ans. Un personnage intéressant donc, mais je n'ai pas trop apprécié le récit de François Perche (dont le narrateur règle au passage des comptes à l'Église poitevine, dont il compare un collège privé à une prison.
Lien : http://vdujardin.over-blog.c..
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