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Citations de François Rivière (147)


De son vivant, le romancier paraît ne s'être véritablement diverti d'une tentative de parodie des exploits du détective qu'à la lecture du court et désopilant sketch que lui offrit, sous forme d'envoi sur les pages de garde d'un de ses propres livres, son fidèle complice James Matthew Barrie ...
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Vous n'avez jamais failli à votre parole, à cet accord tacite qui régnait entre nous comme une promesse d'enfants, au cours de ce que les autres appellent la vie et dont je sais, plus qu'aucune autre, qu'il ne sagit que de la traversée des apparences.
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Agatha nous prévient : "La nature manquait trop de symétrie pour qu'il put l'apprécier." Poirot ne comprendra jamais pourquoi les Anglais sont tout le temps dehors, dans leurs incroyables jardins. De ceux-ci, il n'aime que la fonction potagère !
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Dans une lettre à Arthur Conan Doyle de 1889, Oscar Wilde écrit :

" Pour l’amour de la phrase, je jette la probabilité par la fenêtre, la chance d’un épigramme me fait déserter la vérité. "

(page 58).
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Elle se rendra elle-même à Londres afin d'y acheter une baignoire de grande taille, pourvue d'un rebord car elle aime croquer des pommes tout en se délassant dans une eau très chaude. c'est ainsi, dit-elle, que les idées lui viennent - et peut-être est-ce ainsi dans la baignoire de Greenway que va murir la plus belle épure criminelle jamais surgie dans l'imagination de la romancière...
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Aujourd'hui, le Grand-Guignol occupe dans les esprits une situation d'admiration ou de rejet- et même parfois paradoxalement, d'admiration ET de rejet.
Si l'adjectif "grand-guignolesque" n'est pas considéré comme particulièrement positif et si son pathétisme nous dérange, d'autre part, qu'on le veuille ou non, la littérature et le théâtre d'horreur, ainsi que leur produit, le cinéma d'épouvante, restent indissociables de notre patrimoine.
Leurs amateurs, leurs amis sont légion, sans compter que le snobisme s'en mêle aussi, sans trop savoir parfois quel parti prendre.

"Le grand-guignol, entre le savoir faire et la naïveté" Gabrielle Wittkop.
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Le moment est venu de dire que, contrairement à l'anecdote légendaire, Agatha Christie n'aurait jamais tenu en public ce propos : "Épousez un archéologue, plus vous vieillirez, plus il vous aimera !"
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La différence entre "suspense" et "surprise" est simple. Tandis que deux acteurs devisent autour d'une table, il y a une bombe sous celle-ci, ce que le public ignore. Lorsque la bombe explose, le public sursaute : c'est la surprise. Mais si d'emblée le public sait qu'on a placé une bombe sous la table et qu'elle explosera dans quinze minute, alors naît le suspense avec l'attente de l'explosion.
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Au regard du journaliste 'plus précisément de l'éditorialiste inspiré qu'il incarne), chaque "objet du commun" apparaît exceptionnel. Lorsqu'il défend en termes éloquents les romans de gare dont il bourre quotidiennement les poches de sa veste, il s'en prend directement aux apôtres de la bienséance littéraire et à la sentence absurde du "bon" et du "mauvais" goût.
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Mais auparavant, un autre projet tombe à l'eau, si l'on peut dire. Selznick ayant souhaité voir le prodige anglais mettre en scène une version du naufrage du Titanic. Hitch aurait alors fait avoir : "En matière d'iceberg, je m'y connais. J'ai fait tourner Madeleine Caroll."
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Kilmarnock est une ancienne forteresse, de plan carré, avec quatre tours d'angle, trois rondes et une rectangulaire. Les trois tours rondes ont été rasées, ainsi que les remparts qui les reliaient. Il ne reste de l'ancienne forteresse que la tour carrée, inhabitée, et un seul côté de rempart, transformé en château de plaisance dans les siècles suivants. L'ensemble surplombe la mer, à peu de distance du bord de la falaise.
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Les auteurs de romans d'aventures, notamment ceux publiés dans la collection "Signe de Piste", destinée en priorité aux émules de lord Baden-Powell, littéralement sous le charme des illustrations de Pierre Joubert pour la saga du prince Eric, durent se sentir menacés par un phénomène venu pour l'essentiel d'outre Quiévrain : la bande-dessinée.
Tout au long des années 30, Hergé avait oeuvré en solitaire, imposant la figure de son petit reporter à la houppe et du chien Milou.
Mais, dès l'après-guerre, les hebdomadaires Tintin et Spirou avaient commencé l'invasion du marché français, relayés par la diffusion d'albums cartonnés ou brochés dont les héros allaient devenir les compagnons indispensables à toute une génération : Blake et Mortimer, Alix, Buck Danny, Gil Jourdan, Michel Vaillant, etc...
La liste est longue de ces personnages écartant sans vergogne de leur chemin les plus modestes, ou plus discrets, amis des enfants de France, Sylvain et Sylvette, Fripounet et Marisette, ou reléguant la pauvre Bécassine au rang de figure de cire pour le musée Grévin.....
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- J'ai connu le comte Stylptitch à Paris... Je lui ai sauvé la vie à Montmartre ou des apaches l'avaient attaqué... En souvenir de ce jour mémorable, il m'a envoyé ici le manuscrit...
- ...de ses mémoires ! Mais pourquoi les confier à toi ?
- Le comte est mort il a deux mois. Il comptait publier son livre à Londres, mais n'avait plus confiance en personne. Je dois le remettre en mains propres à son éditeur... En échange de 1000 livres sterling !!
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L'Angleterre des années vingt fut le théâtre d'un phénomène littéraire dont le secret me semble être resté, de ce coté-ci du Channel, parfaitement inviolé. Je veux parler de l'apparition - immédiatement derrière le rang d’écrivains très snobs et parfois diablement important, assidus des cercles de Bloomsbury - d'une catégorie d'auteurs précieux et discrets, vivant généralement à la campagne ou dans des petites villes et voués corps et âme aux perverses et insidieuses délices d'une forme de fiction baptisée par eux Detective Novel.
L’ancêtre en était l'illustre Conan Doyle, lui-même héritier d'un Américain (Poe) et d'un français (Gaboriau) ; L'archétype, le fameux Sherlock Holmes, ce drogué victorien amateur de bas-fonds. Mais eux, ces êtres doux et affables, occupés à se mouvoir toujours entre le vert des gazons, le brun du toit de chaume de leurs cottages et tous les tons rougeâtres du cachemire où rodent les chats, tous ces amateurs de thé (très fort et avec beaucoup de lait), de chasse a travers bois, de pêches dans les étangs, de promenades a travers champs et - surtout de livres -, n'eurent qu'une idée en tête : écrire pour le confort douillet de l'esprit, en méprisant cet exotisme du réel trop souvent répandu depuis la mise au jour de l'inconscient, écrire en s'enfermant délibérément à l'intérieur du décor connu, quotidien, pour y introduire savamment le désordre et l'angoisse dont procède toute écriture - pour y semer en toute innocence l'erreur que procurent le crime et son énigme.
Ainsi, par la grâce ces femmes - fort nombreuses - et de ces hommes, les toiles peintes du paysage anglais le plus mièvre, le plus rassurant, se virent-elles éclaboussées de sang, tandis que naissait le gout du public - le plus conventionnel, à l'époque, mais aussi celui des autres écrivains pris au jeu - pour cette étrange dramaturgie, aux rites complexes et sans cesse renouvelés.
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"Quand la vieillesse est un naufrage, la jeunesse écope" Proverbe de Poirot!
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Le tortillard vient de sortir de la vallée encaissée, noyée de brume, qui serpente, depuis la petite ville de Perth, à travers les monts Grampians. On distingue, sur la droite, l’entaille grise du Moray firth, le bras de mer qui pénètre profondément à l'intérieur des terres, jusqu'à Inverness. Il se prolonge par le fameux loch Ness. Le loch Ness... Ses eaux profondes abritent "Nessie", le formidable monstre aquatique en forme de serpent géant ! c'est ce qu'affirme la légende et de nombreux témoins visuels, pas toujours à jeun...
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On apprend à lire comme on apprend la vie, la main dans la main d'un guide qui vous ouvre, l'une après l'autre, les portes de la connaissance.
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- Mais la méfiance n'est-elle pas une qualité dans notre métier ? Et ce proverbe égyptien nous va comme un gant : "Tends-lui la main, mais compte toujours tes doigts en le quittant !"...
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La mythologie littéraire de l’écrivain est faite en effet tout autant du contenu des fascicules populaires ou pulps qui encombrent les kiosques à journaux américains que des romans de Scott ou de Dickens.

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Au réveil, les pires cauchemars d’ordinaire se dénouent, comme s’apaise une tempête ayant fait rage toute la nuit sur la côte… Mais la signature de Nilo et ses quelques phrases m’apostrophant depuis Bruxelles, réclamant ma venue ont agi comme un rappel à l’ordre : oui, lui et moi avons vécu dans le monde réel et, malgré tous mes efforts, ma « vie d’ermite » comme dit Sam avec moquerie, mes marottes de bibliophiles, je ne lui échapperai jamais.
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