#Marseille #polar #CulturePrime
Il est assez rare qu'une ville ait son propre genre littéraire, et pourtant c'est le cas de Marseille, ville complexe qui offre ses beautés à qui sait les voir. Pour l'écrivain François Thomazeau qui a participé à la première vague du polar marseillais, "il y a une vraie aura dans cette ville et cette aura a été, pendant longtemps, habillée par Marcel Pagnol, par les "pagnolades", et il y avait autre chose à raconter". Voici comment le polar marseillais est né.
Abonnez-vous pour retrouver toutes nos vidéos : https://www.youtube.com/channel/¤££¤12DKToXYTKAQ5¤££¤6khzewww2g/?sub_confirmation=1
Et retrouvez-nous sur...
Facebook : https://fr-fr.facebook.com/franceculture
Twitter : https://twitter.com/franceculture
Instagram : https://www.instagram.com/franceculture
+ Lire la suite
La face B est indéfectiblement liée à un format, le 45 tours, et à une époque allant de l'après-guerre jusqu'à l'invention du CD, lorsque ces microsillons assuraient la majeure partie des ventes de musique.
La vogue de la face B déclina un peu dès les années 1970, où l'album (33 tours) remplaça le 45 tours dans le cœur des mélomanes.
Mais le terme n'a pas disparu, en dépit de l’avènement des formats à une face comme le CD, qui glissait des faces B à la suite des faces A, et cela malgré la dématérialisation des supports.
C'est avec le temps, "face B" est aussi devenu synonyme de pépite, de trésor caché, de morceau que seul l'initié possède ou revendique.....
Je vous parle d'un temps que les adeptes du MP3 ne peuvent pas connaître.
Le bon vieux temps où la musique se déclinait en deux faces et où, qu'il le veuille ou non, le consommateur de disques obtenait toujours deux titres pour le prix d'un.
La face B, c'était le cadeau bonus, le truc en plus, ce morceau souvent inédit qu'il fallait chercher et découvrir de l'autre côté du miroir et qui vous entraînait souvent du côté obscur....
Aimer son prochain, ce n'est pas trier parmi ses prochains.
C'est à l'issue d'un Conseil des Ministres du Front Populaire et par un communiqué du Quai d'Orsay que fut officialisée la position française de "non-intervention" en Espagne et son appel aux autres nations européennes de se rallier à cette position. Le texte était l'oeuvre d'Yvon Delbos, ministre radical des Affaires étrangères, connu pour sa proximité avec les thèses anglaises et sa répugnance à s'engager. Geneviève Tabouis, la grande journaliste diplomatique de Paris-Soir, disait de lui qu'il était l'incarnation même de l'eau tiède et que, dans les périodes de grande indécision, il était passé maître dans l'art... de ne rien décider.
Le village a toujours abrite des fuyards discrets, des malfrats en cavale des politiciens corrompus ou déchus. On ne pose pas ici plus de question qu’en Corse ou en Sardaigne
[ la statue de Garcia Lorca ] ravive trop la cruauté derrière la carte postale, les fractures nationales pour mériter qu’il trône ailleurs, « en ville »
J’aime cet endroit par qu’il réveille des souvenirs que j’ignorai détenir
Cadaquès transforme l’exilé en enfant du Pays
On a remplacé patrons par entreprises, salariés par collaborateurs, les primes par des stock-options ou des intéressements, le travail par des missions, l'exploitation par la participation, les contremaîtres par des cadres, les chômeurs par des demandeurs d'emploi, les licenciements par des reconversions. La misère par le développement durable alors que seul le sous-développement l'est ! Seuls les mots ont changés.
Boubou surveillait le quartier du haut de sa fenêtre à fumer son kif. La lune formait un beau croissant le drapeau doré au milieu du ciel mauve. On aurait dit le drapeau d'un lointain sultanat. Des minots se poursuivaient en bas sur la placette. D'autres couraient derrière une balle de chiffon. Comme tous les soirs, la porte était ouverte. Le vrombissement des pales du vieux ventilateur couvrait tous les bruits familiers. Le chien du deuxième, le grincement des marches irrégulières, le couinement des semelles en crépe de l'homme qui montait.