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Citations de Françoise Bourdin (1304)


"Je n'ai rien construit, à part un cimetière pour mes rêves.
Là au moins, on ne pourra pas me les voler.
Parfois, le soir, je leur rends visite dans leur dernière demeure et j'exhume les plus beaux, les plus fous. Ou les plus simples."
Tiré de la nouvelle Aleyna de Karine Giébel
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Françoise Bourdin
Chaque fois, avant de commencer à écrire, j’ai dessiné le plan de la maison pour mieux la « voir ». J’ai habité ces lieux imaginaires durant des mois, j’ai entendu les bois craquer, les huisseries gémir, le vent s’engouffrer sous les portes. J’ai vu le paysage par les fenêtres, j’ai humé l’air des jardins.

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Certains silences valent mieux que toutes les confessions du monde.
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J'avais envie d'exister à leurs yeux.
Comme à ceux de ma mère, je l'avoue.
Mais elle était pire qu'eux, elle me rejetait, alors qu'ils (ses frères)
se contentaient de ne pas me voir.
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Au prix de sacrifices constants, les pêcheurs travaillaient pour des salaires de misère en risquant leur vie. Le métier était dur, la retraite indécente, et tous les quatre matins on leur changeait les règles du jeu en modifiant les lois. Comment cette profession sinistrée pouvait-elle encore faire rêver des jeunes ? Par amour de la mer ? P. 164
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Les plus mauvaises surprises viennent toujours de nos proches. les gens qu'on croit connaître par coeur se révèlent de parfaits étrangers capables de tout y compris du pire...
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Cent ans ! le calcul donnait le tournis : elle avait eu deux ans à la fin de la Grande Guerre. Gamine pendant les Années folles. Elle avait eu vingt ans au moment du Front populaire. Même pas trente en 1945. Déjà 52 ans en mai 1968. Et 84 printemps en l'an 2000 ! Cette femme avait tout vu, les calèches, les chapeaux cloches, les premiers congés payés, l'informatique, le TGV, le téléphone portable, les premiers pas sur la lune, Internet, la gauche, la droite, tout.
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page 224
La vie durant, on fait des choix, mais on ne peut pas changer d'avis tous les huit jours !
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Dans l’éducation stricte que lui avait donnée Angus, quand on faisait la connaissance du père de sa petite amie, c’était pour lui en demander la main. Sinon, difficile de se sentir à l’aise devant un homme qui vous regardait en se disant : « Ce type couche avec ma fille. »

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Je sais qu’elle me plaît et que, le soir, je suis content de la retrouver et d’être un homme marié. C’est assez clair ? […] Qu’est-ce que t’imaginais ? Qu’à soixante ans on est fini ? Qu’on n’a plus de besoins ? Ah là là ! attends d’y être et tu verras ! Je suis dans la force de l’âge et bien décidé à profiter enfin de l’existence.

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...je me suis rappelé cet enfant qui, passant devant mon box, avait demandé en me regardant : "Maman, est-ce que ça pleure un cheval?"
Aujourd'hui, j'ai la réponse.
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Quand un homme a vraiment aimé une femme, pour lui l'histoire n'est jamais finie.
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pge 238
Pour la fête des mères, l'institutrice avait fait préparer par ses petits élèves un cadeau. Il s'agissait d'un dessin à la gouache encadré d'une baguette de bois doré. Une véritable horreur, bien entendu, mais sur laquelle Barth s'était beaucoup appliqué. C'était dans la bibliothèque du Carrouges quil avait offert son chef-d'oeuvre à Irène qui n'avait même pas cherché à dissimuler sa grimace. Comme elle n'avait fait aucun commentaire, Octave s'était donné la peine de prononcer quelques mots gentils à sa place. Très déçu, Barth était alors parti la tête basse. Hésitant au seuil de la porte, il avait eu le temps de voir sa mère jeter négligemment "le tableau" dans la cheminée où brûlait un bon feu. Les protestations d'Octave s'étaient perdues dans son rire à elle. Un rire méchant qu'il avait entendu souvent depuis...
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Ce ne sont pas toujours les gens de votre famille qui vous aiment le plus. De parfaits étrangers sont parfois de meilleurs soutiens que les proches.
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Sa maison ?
- Oui, vous vous en souvenez sans doute assez mal ? Elle est mal située, à la sortie du village...
- Je me la rappelle très bien...
- Une maison forte. Ça s'appelle comme ça, précisait le notaire. Mathilde l'avait baptisée " Les Aravis" parce qu'on peut voir les sommets de ces montagnes depuis les fenêtres...
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Elle avait un rêve auquel se raccrocher. Des fois, faut pas grand-chose. Un tout petit rêve de rien du tout et tu voles sur la Lune ! Un brin d'herbe devient un palmier, une flaque d'eau, la mer... Et qui te dis que les gens qui réalisent leurs rêves sont plus heureux que ceux qui les imaginent ? La réalité déçoit toujours. L'imagination, jamais.
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C'est étrange les actualités, tu sais, ici. S'il y a un mort en France, ou même juste un blessé, dans un attentat par exemple, ça va faire la une de tous les journaux. En boucle ! Si l'attentat a lieu en Europe, ou aux Etats-Unis, on en parlera énormément aussi. Mais si une bombe explose sur un marché en Afrique, si des terroristes tirent à la mitraillette dans des écoles en Irak, ou si des filles qui cousent des robes sublimes doivent se réfugier dans des caves en Chine, personne n'en sait rien. Ou juste une seconde. 78 morts. Hommes femmes enfants, dans l'explosion d'un hôpital au Pakistan. Passons au sport maintenant.
Parfois, je me dis que c'est étrange qu'un mort, quelqu'un qu'on ne connaît pas, je veux dire, nous rende triste s'il habite près de chez nous, et que sinon, ben, on s'en fout. Parfois je me dis que c'est ça qui explique les guerres. Que quand on ressentira la même tristesse pour tous les morts du monde, alors, on aura fait un grand pas vers la paix.

Michel Bussi - Je suis Li Wei
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Ayant écumé un certain nombre de petites stations de sports d’hiver, ils avaient fini par préférer celle de La Joue du Loup, à proximité de Gap, dans les Alpes - de - Haute - Provence. En altitude, le panorama sur le massif des Écrins, le Vercors et le Luberon les avait séduits. Ils s’y rendaient dès qu’ils pouvaient se libérer, l’un de son hôpital parisien, l’autre de son garage d’Asnières. Au cours d’un séjour, ils avaient eu besoin de se faire couper les cheveux et étaient entrés au hasard dans un salon de coiffure à Gap.
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"Et il avait traversé, seul, les drames de son enfance à travers l'occupation étrangère. Pendant l'été de 1944, il avait suivi sa famille, réfugiée en Haute-Vienne, chez des parents. Le massacre d'Oradour-sur-Glane, l'incendie de l'église, les avions qui planent devant un enfant de cinq ans. Une vie entière pour oublier..."
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En revanche, elle remarqua un petit paquet sur son oreiller.
Intriguée, elle s'empressa de l'ouvrir et découvrit une chaîne avec un pendentif en forme de cœur. Dessous, il y avait un mot de son père, rédigé de son écriture désormais tremblante : je l'avais offert à ta maman pour nos dix ans de mariage, maintenant il est à toi.
Aussitôt, elle eut les larmes aux yeux. Erwan n'avait pas voulu mettre le cadeau sous le sapin, peut-être à cause de la présence d'Arthur et Armelle.
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