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Citation de florene1408


p49
Etienne rongeait son frein. Avoir revu Clémence l'avait mis dans tous ses états, comme prévu. Cela faisait longtemps qu'il pensait à elle. Avec toujours la même passion et la même fureur, qui ne lui laissaient pas de repos.
Juste après leur divorce, il s'était juré de tirer un trait sur elle, d'expédier son souvenir au diable vauvert. Et bien sûr il en avait été incapable.
Non seulement il n’était pas arrivé à se détacher d'elle, mais la blessure infligée à son orgueil le faisait toujours autant souffrir. Il avait bien tenté de remplacer Clémence par quelques aventures qui avaient tourné court puis par une liaison plus aboutie qui s'était hélas soldée par un échec. A croire que la malchance les poursuivait. Ou bien c'tait la foutue duplicité des bonnes femmes.
Avec Clémence, il avait vraiment vécu le summum. Elle était très jolie à l"Epoque et elle restait inchangée.
Appétissante, effarouchée, la plupart du temps docile,parfois n peu rétive mais vite matée : tout ce dont il raffolait. Il regrettait amèrement de ne pas avoir réussi à lui faire un enfant.
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