Pour nous, l’Egypte, c’est le Nil. Le père de notre civilisation, serpentant paresseusement au milieu des champs qu’il nourrit de ses eaux et des ruines des Etats qu’il a fait naitre. C’est là que se dressent les temples majestueux, que s’entasse la gigantesque population égyptienne, que depuis cinq mille ans se nouent se dénouent les drames politiques. Et en dehors de cela ? Le canal de Suez, corridor du commerce mondial, bien sûr. Et le désert… Un grand vide ? Non, pas tout à fait : dans l’immensité des ergs desséchés et des dunes de sables, on dit qu’ils se nicheraient quelques minuscules coins de paradis…
Des oasis, en Egypte, il y en a cinq principales. Depuis des millénaires, elles vivent à leur rythme, loin de la Vallée, tantôt soumise au pouvoir central, tantôt indépendantes. Leurs simples noms font rêver : Siwa, Farafra, Baharya… On imagine les petits villages bordés de palmeraies, au cœur d’un monde hostile… Un livre pour nous les faire explorer, elles et leur histoire si particulière. Elles auraient, dit-on, échappé à la conquête de l’Egypte par les Perses grâce à une tempête de sable qui ensevelit l’armée ennemie. Certains archéologues en cherchent encore les restes. Ce qui est sûr, c’est qu’on y trouve de splendides vestiges – tombes de hauts dignitaires des pharaons, forts romains, églises coptes, moquées, villages de briques crues…
On y découvre également la vie quotidienne. Isolées, elles avaient développé des coutumes qui leurs étaient propres. Fondamentalement agricoles, les oasis étaient auto-suffisantes, et même exportaient leurs fruits vers la Vallée. Tout dépendait de l’eau bien sûr ; et les systèmes de canalisations enterrées (les quana ou karez) qu’on trouve dans tout le Proche-Orient y jouaient un rôle important.
L’auteur évoque également le présent, et les perspectives d’avenir. La modernisation est en cours, avec ses avantages et ses inconvénients : les monuments sont restaurés, mais la population est en voie d’acculturation… Or des projets prévoient la création d’un canal du lac Nasser jusqu’aux oasis, pour rendre viables d’immenses zones de désert, et créer une sorte de « seconde vallée du Nil ». Que restera-t-il alors de ces petites zones si particulières ? L’avenir nous le dira…
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L'auteur analyse les differentes representations de la deesse Isis dans l'espace et dans le temps,car cette deesse a largement depasse le cadre egyptien.La premiere partie est consacree a Isis en Egypte ou son culte debute fort modestement.La deuxieme partie est consacree aux cultes hors Egypte,culte propage a la fois par l'armee romaine et par les marchands qui sillonnent l'empire.La derniere partie evoque un aspect familier de la deesse,la persistance de son image au long des siecles,a travers le culte marial et son appropriation par les cercles esoteristes depuis l'epoque moderne
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Tout,tout,tout...vous saurez tout sur les momies,les embaumeurs de l'Egypte ancienne, leur découverte au XVII° siècle par un aventurier archéologue,l'ouverture des tombes célèbres(Aménophis II,Ramses..)le voyage au pays des mortsle mythe de la vie éternelle.
Illustré de photos, de radiographies,de peintures,sculptures cet ouvrage richement documenté (un brin morbide!!, acheté pour mon fils en1993 attiré par l'égyptologie, je l'ai lu aimant tout ce qui a trait à l'Egypte) est très complet.
Françoise Dunand est professeur d'histoire des religions à l'université de Strasbourg-II et agrégée docteur es lettres.
Elle a publié de nombreux ouvrages sur l'Egypte
Roger Lichtenberg, docteur en médecine, chef du service de radiologie, a fait partie de l'équipe qui a procédé à l'étude de la momie Ramses II en 1976.
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Les momies font toujours recette! Sept cent momies ont été retrouvées à l'extrême Sud de l'oasis de Kharga, une petite bourgade dans le désert lybien. Ce qui tient sûrement à l'association d'une égyptologue, et d'un médecin chef de service de radiologie dans un institut parisien travaillant en commun depuis 1983 sur la nécropole de Douch, une petite bourgade à l'extrême sud de l'oasis de Kargha, dans le désert lybien. Soumises à des examens radiologiques, ces momies ont permis de mettre en évidence des données anthropologiques et pathologiques tout à fait remarquables. Ce petit ouvrage a été réalisé avec un soin exceptionnel et un goût parfait.
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bah le livre est bien malicieux chapeau
les images c excellent ptn on en fait plus des livres comme ça
pitié apprenez à radiohrapher les momies et tenez christian jacq très loin de ce livre 100% véridique (christian j't'ai à l'oeil toutankhamon n'a pas bougé dans sa tombe c'est juste la chaleur (je le tiens en laisse car christian aboie trop fort et crie au complot) non christ ce n'est pas une momie ensorcellée reviens à toi tu vaut mieux que ça mon sucre sucrée
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Cet ouvrage s’adresse à la fois au grand public et aux amateurs éclairés grâce aux notes de bas de page (éléments bibliographiques). Dans une première partie, les auteurs s’attardent à décrire la faune et la flore de l’Egypte antique ; les tentatives de domestication, même sur des espèces que nous considérons à l’heure actuelle comme tout à fait « sauvages » (hyène, grue). Dans un second axe, se sont les liens entre le monde animalier et le divin qui sont analysés ; pourquoi certains dieux sont-ils représentés par un ou plusieurs animaux et pourquoi le choix de telle(s) ou telle(s) espèce(s) ? Enfin, le processus de momification et les lieux dédiés à leur inhumation sont étudiés. L’ensemble de l’ouvrage est richement illustré par des planches en noir et blanc mais également en couleur.
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