Il rôdait de pièce en pièce. Je le laissai seul pour mettre la cafetière en route.
- J'espère que vous ne faites pas du café soluble, cria-t-il.
- Pour qui me prenez-vous?
Je le retrouvai allongé sur le canapé, l'air d'être chez lui de toute éternité.
Le temps n'était plus où j'avais peur des hommes, et de leurs grandes mains toujours promptes à me frôler les seins comme s'ils cédaient à un attrait magnétique. J'avais appris comment on les tient à distance, non avec des gestes mais en quelques mots durs qui les déconcertent. Alors ils s'éloignent offensés.