Lorsqu’on pénètre dans la chambre d’un être qu’on aime et qui n’est plus là, il y règne une mystérieuse ordonnance des meubles, des objets et de l’espace qui les entoure. Cette impalpable alchimie de l’air et de la lumière leur donne une âme et je ne sais quoi de vivant nous retient dans la chambre désertée. On reste là, gorge nouée, comme visité par ces rais de lumière où flotte l’aura de l’absente. On est dans un sanctuaire.