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Critiques de Françoise Pirart (31)
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Vertigineuse

Un grand merci aux éditions Wilquin ainsi qu'à Babelio ! C'est souvent un plaisir de découvrir de nouveaux auteurs et c'est le cas avec Françoise Pirart.

Vertigineuse est l'histoire d'une rencontre en prison entre Siri jeune femme faisant un atelier de dessin et Dorian incarcéré.

On va suive leur rencontre mais derrière ce qui pourrait sembler être une banale histoire, il y a la terrible question de la peine de mort.

J'ai passé un bon moment avec Siri et Dorian mais le sujet n'a peut-être pas été assez creusé, il pose cependant les bases d'une réflexion.

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Simon, l'enfant du 20e convoi

Est-ce parce que cela fait longtemps que je n'ai pas lu de livre sur la Shoah ou parce que le narrateur est un enfant ?

Toujours est-il que l'histoire de Simon Gronowski m'a fortement remuée. Il décrit avec précision ce qu'il a vécu, ce dont il se souvient, ses espoirs et ses pensées d'enfant Belge, d'enfant Juif des années 1940. Il ajoute aussi les informations factuelles auxquelles il a pu avoir accès ensuite (chiffres, contexte général, etc.). Par exemple, il a ainsi appris qu'il était le seul enfant survivant du 20e convoi à destination d'Auschwitz-Birkenau.



"L'enfant du 20e convoi" propose un témoignage fort, éprouvant, mais aussi plein d'humanité. Si les horreurs commises et les trahisons sont relatées telles qu'elles se sont déroulées, il y a aussi de beaux portraits d'hommes et de femmes qui ont pris tous les risques pour aider, protéger et cacher un enfant qu'ils ne connaissaient pas.

La postface de l'auteur est d'ailleurs un véritable appel à la tolérance et à la paix, dont l'écho raisonne particulièrement avec l'actualité.



Cela confirme la qualité de la collection Milan poche histoire, dans laquelle est aussi édité "Le Commando des Pièces-à-trou" de Pierre Coran sur la même période.
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Simon, l'enfant du 20e convoi

Ce fut passionnant de lire ce livre car le style littéraire et l’intrigue aux rebondissements intempestifs s’épousent à merveille, créant un chef d’œuvre qui nous tient haletant jusqu’aux dernières lignes. Les descriptions sont fines et précises, on observe l’évolution du personnage au fil de ses péripéties (et aussi au fil des pages). En effet, Simon n’a pas du tout la même façon de penser lorsqu’il saute du wagon et lorsque qu’il vit calfeutré chez autrui. Nous remarquons qu’un vrai travail fut effectué pour donner au personnage un réalisme sans précédent. C’est un ouvrage qui se lit relativement vite et dans lequel on plonge aisément. Ce fut une lecture agréable que je conseille.
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Un acte de faiblesse : nouvelles

13 nouvelles pessimistes , peu nuancées , sans émotions .

Je l'ai lu très très vite avec un léger sentiment de malaise , devant ces personnages qui détruisent leur bonheur , qui foncent tête baissée vers leur malheureux destin , lecture où je n'ai éprouvé aucun plaisir . Souvent , après quelques lignes , j'avais déjà compris où l'auteur voulait en venir .

Ceci est mon ressenti personnel et sans doute que d'autres personnes apprécieront pour l'exercice de style .
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Simon, l'enfant du 20e convoi

Le 20e convoi est parti de Malines en avril 1943 à destination d’Auschwitz. Il comptait à son bord plus de 1600 Juifs incarcérés à la caserne Dossin (l’équivalent belge de Drancy). De tous les convois qui partirent de Malines, seul celui-ci put être intercepté par la Résistance belge, ce qui permit à 231 personnes de s’échapper (23 furent retrouvées et tuées) dont un enfant.



Cet enfant, c’est Simon Gronowski, le héros de Simon, l’enfant du 20e convoi, une adaptation de L’enfant du 20e convoi (publié une première fois en 2002, puis dans une édition revue en 2005) faite par l’écrivaine belge Françoise Pirart en collaboration avec Simon Gronowski et destinée aux jeunes.



Récit bouleversant qui, dès les premières pages, nous décrit ce convoi qui va vers la mort où sont entassées 1600 personnes dans des conditions qu’on ne penserait même pas donner à du bétail. Simon a chaud, il a soif, il a peur, même si sa mère n’est pas loin. Pour passer le temps, il compte.



Et de compter, il passe à raconter. Son enfance à Bruxelles, ses amis, sa famille, la maroquinerie de ses parents puis les privations, les regards, l’antisémitisme montant, la fuite. Tout ça avec ses yeux d’enfant. Des yeux qui tentent de comprendre. Mais peut-on comprendre une telle haine?



Simon, l’enfant du 20e convoi, c’est l’histoire de Simon avant la caserne et après la fuite jusqu’aux retrouvailles avec son père qui n’a pas été « pris » parce qu’il était à l’hôpital lorsqu’on les a emmenés sa mère, sa sœur et lui. Un livre qui vous touchera, j’en suis certaine, et qui vous poussera à en savoir plus sur la déportation des Juifs de Belgique. Pour ce, n’hésitez pas à visiter le Musée Juif de la Déportation et de la Résistance.
Lien : http://lalitoutsimplement.co..
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Sans nul espoir de vous revoir

Dans une langue pure et soignée, Françoise Pirart explore les tourments d’une passion contenue et nous relate l’épopée fantastique de deux hommes hors du commun. Partis pour une expédition aux confins de l’Empire russe, ils vont affronter conditions climatiques extrêmes, souffrances, accidents, mort… allant au bout de leurs limites physique et morale, pour honorer leur mission.

Par là même, l’auteure nous offre le portrait de deux hommes d’exception. Le capitaine William Drawbee, d’abord, homme droit et généreux, militaire inflexible que rien ne peut détourner du but qu’il s’est fixé. Au fil du temps, il éprouvera pour Jérémy Alexander Voight, le deuxième, un sentiment paternel profond. Celui-ci, pour qui le chant et la musique sont toute sa vie, fera preuve dans cet improbable emploi d’aide de camp, d’une rigueur et d’un courage exemplaires qui forceront le respect.



Parallèlement à cette aventure humaine et à cette découverte d’un territoire inexploré, l’auteure nous livre la correspondance envoyée par Ninon Beauval à son amie Elisabeth. Celle-ci nous dévoile la genèse de la relation d’Elisabeth avec Voight et les raisons de sa fuite au bout du monde. Une passion impossible, romantique à souhait, où se mêle sentiments vrais et frustrations.

Jamais Elisabeth ne s’exprimera dans ce roman. On ne la découvre qu’à travers les yeux de son amoureux et des lettres de sa confidente, quelque peu perfide vu qu’elle n’hésite pas à quémander les confidences pour ensuite s’en gausser auprès de sa cousine.



L’opposition entre ces deux relations qui nous sont livrées en alternance est imparable. L’une virile et franche est basée sur le respect mutuel ; l’autre dévoile les faux semblants et la perfidie dont sont capables les femmes.



D’un style brillant, à la construction narrative intelligente, aux tournures impeccables et au vocabulaire choisi, ce récit m’a enchantée. J’ai particulièrement goûté au récit de voyage, dévoilant la rudesse de la vie dans l’Empire russe du 19e siècle et la beauté sauvage des paysages. L’idée d’alterner ces descriptions avec le récit épistolaire de la relation d’Elisabeth et d’Alexander est judicieuse. Cela éclaire les circonstances du départ de ce dernier et les états d’âme des amoureux, sans alourdir par des digressions, sa narration de l’expédition. Ces lettres nous dévoilent la difficulté d’aimer, de le vivre et de se le dire. Un thème universel et intemporel.

Pourtant, au fil des pages, ces lettres au style suranné, souvent futiles et répétitives m’ont lassée. L’intérêt que j’éprouvais pour l’aventure vécue par les deux explorateurs souffrait de ces interruptions trop régulières.

Ceci mis à part, j’ai beaucoup aimé ce roman, l’originalité de l’histoire, son traitement et la finesse de l’écriture de Françoise Pirart. -Dans un autre registre, je l'avais découverte avec « Simon, l’enfant du 20e convoi », un roman pour adolescents paru en 2009. Je l’avais déjà appréciée.- Il me reste à découvrir la quinzaine d’autres ouvrages qu’elle a à son actif.


Lien : http://argali.eklablog.fr/sa..
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Simon, l'enfant du 20e convoi

Simon Gronowski raconte son histoire sous l'occupation allemande, . Comme des millions de juifs, Simon, sa sœur et sa mère ne sont pas épargnés et sont arrêtés par la Gestapo et déportés vers un camp de concentration. Pendant leur transfert à bord du 20e convoi, le petit Simon parvient à s'échapper, Dans ce train dont personne ne connaît vraiment la destination, au milieu des hommes et des femmes épuisés et apeurés, Simon se souvient de son enfance en Belgique. Il revit la montée progressive du nazisme et tous les changements qui s'opèrent autour de lui., il observe ses parents et sa grande sœur Ita dont il est très proche. L'antisémitisme et les rafles s'accentuent jusqu'à ce jour de mars 1943 où les nazis viennent le chercher avec sa mère et sa sœur. Après un séjour dans une caserne de la Gestapo, sa mère et lui sont transportés à bord d'un train à destination d'Auschwitz. C'est le 20e convoi, un convoi spécial parce que, grâce à l'intervention courageuse de trois jeunes résistants, quelques prisonniers juifs réussissent à s'en échapper. Simon fait partie des évadés. À 11 ans, il se retrouve seul, perdu. Il part rejoindre son père à Bruxelles. Il ne peut cependant pas vivre avec lui, celui-ci se cachant pour échapper aux nazis. Il apprend que sa sœur a été envoyé dans un camp. Après la Libération, son père, qui comprend qu'il ne reverra pas sa femme et sa fille exterminées dans les chambres à gaz d'Auschwitz, meurt, brisé par la maladie et le chagrin. Ce récit témoigne de l'horreur de la guerre et de la déportation mais se lit aussi comme un message

Dès les premières pages, le lecteur est plongé dans une atmosphère angoissante. Il est happé par le tourbillon de l' Histoire, Il ne peut rester indifférent face à la description de ce convoi qui se dirige vers les camps de la mort. Il s'attache à ce petit garçon qui a faim qui a soif et qui en plus passe son temps à compter pour oublier, pour dompter sa peur.........



Un livre passionnant à lire que l'on ne peut pas lâcher des mains, Un livre qui nous tient en haleine du début jusqu'à la fin. Aucun temps mort, les rebondissements se multiplient tout au long du récit qui fourmille d'informations pour nos chères têtes blondes.

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La légende des Hauts Marais

Dans les ombres agitées, les méandres imprévisibles des Hauts Marais palpite l’entrelac d’un monde étrange. Comme si le temps s’était arrêté à l’orée des pâleurs en devenir. Ce roman initiatique est ouverture et mystère. Tremblements et merveilles, enfances en mutation, survivances et souffles ténébreux. Quasi d’orfèvre, de renaissances allouées, ce roman enchante le langage légendaire. Tout est beau et grand dans cet espace marécageux où la survie ne tient qu’au fil de la ténacité. La splendeur intérieure est celle de l’hyperbolique transmission. L’épreuve pour Armon afin de devenir homme semble l’émancipation intérieure qui fait renaître tel Le Phénix. La renaissance d’Armon est force et vigueur, envergure, puissance et gloire. Les valeurs soudaines et neuves apprivoisent l’atmosphère de ce lieu de transsubstantiation où tout devient possible. Il y a de l’amour, de la jalousie, de la peur, de l’espoir. Du courage à perte de vue et un flambeau de paix dans chaque main renouvelée dans ce lieu marécageux de concorde en devenir. Les illustrations de René Follet aux traits sombres et insistants sont expressives et douées. Le lecteur marche dans ces marais, les pieds englués dans les difficultés annoncées. De plusieurs degrés de compréhension, ce roman fantastique a tout pour lui, semble un monde qui ressemble à notre contemporanéité. La légende des Hauts Marais de Françoise Pirart est œuvre de paix. Les clefs sont données. Le flambeau achève son devoir dans cet espace de l’après lecture où le lecteur devine encore auprès de lui ces tribus qui vont s’émanciper parce que s’accepter. Publié par les Editions du Jasmin « La légende des Hauts Marais » est un roman jeunesse et plus, qui se lit comme un cadeau pour la vie.
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Simon, l'enfant du 20e convoi

« Simon, l’enfant du 20e convoi » m’avait beaucoup remuée lors de ma lecture. Une histoire poignante qui nous fait monter les larmes aux yeux.

Tant d’injustices, tant de douleur, tant de pleurs.

Ce livre classé dans la jeunesse devrait être lu par beaucoup plus de monde.

Et quatre ans plus tard je me rappelle les émotions qui m’ont traversée lors de ma lecture. Des images, des souvenirs des propres souvenirs de ce jeune garçon… Et je ne pense qu’à relire ce roman lorsque je l’aurai enfin retrouvé dans ma bibliothèque. Ce qui est sûr c’est que j’apprécierai cette histoire encore plus avec ce recul.

Car le pire ennemi est l’oubli. L’oubli du nazisme. L’oubli de la guerre. L’oubli des camps. L’oubli de ces vies ruinées. L’oubli de la douleur, de la peur, de la mort. L’oubli de la torture. Alors moi, pour ne pas oublier je vais lire. Pour comprendre. Pour apprendre.
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Simon, l'enfant du 20e convoi

Le 19 avril 1943, à Malines, en Belgique, le 20e convoi se met en marche. Dans les wagons à bestiaux de ce train qui part vers les camps de la mort, les nazis ont entassé des centaines de juifs, hommes, femmes et enfants. Parmi eux, un garçon de onze ans, Simon Gronowski, qui, terrifié, serre très fort la main de sa mère. Simon est Belge. À Bruxelles, où il vivait avec ses parents et sa sœur Ita, il a assisté à la montée du nazisme et de l’antisémitisme, et à l’invasion de la Belgique par les armées allemandes…



L'avis d'Alix, 10 ans : J'ai bien aimé ce livre. Il m'a appris beaucoup de choses sur la Deuxième Guerre mondiale. Mais, même si cela finit bien pour Simon, c'est un récit très dur et triste.



L'avis de la rédaction : Un témoignage bouleversant, fondé sur l’histoire réelle de Simon Gronowski, rescapé du 20e convoi.
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Tout est sous contrôle

Une lecture difficile et un peu étrange voire incompréhensible par moment.

J'avoue avoir été totalement perdue dès le départ de cette lecture. Je ne comprenais pas trop où l'auteure voulait nous mener, ce qu'elle voulait nous faire imaginer, etc etc. Niveau descriptions, je ne suis pas arrivée à comprendre où je me trouvais et où se situait l'action. Ça a rendu ma lecture plus nébuleuse...



La plume, quoique fluide, ne m'a pas enchantée et fait apprécier ma lecture. Ça aurait pu se lire très rapidement et avec plaisir si j'avais pu apprécier ma lecture à sa juste valeur.



Je pense que ce court roman, ou devrais-je dire recueil de nouvelles, n'est pas le seul de l'univers. Je suppose que, n'ayant pas lu le roman principal, je me suis bien plus perdue. Je pense donc que mon égarement n'est pas à prendre en compte forcément.
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La légende des Hauts Marais

Un livre surprenant par son thème (la préhistoire), par son écriture (plutôt très bien écrit et classique), par son illustration très bien faite mais qui ne dépareillerait pas d' un documentaire (comme La Vie privée des hommes des années 80-90) : C'est René Follet quand même !

L'auteur détaille beaucoup son environnement et les différentes races et espèces qui vivent dans les marais : enrichissants mais c'est aussi longuet ! Le vocabulaire fouillé et détaillé est pour moi plus adapté à des 3ème au moins qu'à la tranche d'âge proposée par l'éditeur.

Tout ce que ce livre propose va à l'opposé de ce qui se fait sur le marché actuellement. Courageux ! mais je n'ai pas été emballé...
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La légende des Hauts Marais

Un livre qui parle d'initiation et de transmission... Il y en a déjà beaucoup certes... J'ai aimé le rythme de celui-ci, l'écriture à la fois fluide et travaillée, très poétique, le vocabulaire précis.

Un livre qui parle de guerre, et de paix aussi. De paix avec l'autre, avec soi-même, avec la nature.

Il y a trop peu de beaux romans illustrés pour ne pas souligner celui-ci. Les illustrations de René Follet sont très vivantes.

Je le conseillerais dès la classe de quatrième.
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La légende des Hauts Marais

A la Préhistoire, un clan d'hommes et de femmes vivent en paix dans les Hauts Marais. Armon et Taharn sont amis inséparables depuis toujours mais le mariage du premier met en péril cette amitié. De même, l'existence paisible du clan est menacée par l'apparition d'autres hommes qui semblent hostiles. Les jeunes gens vont devoir essayer d'aller pactiser...



Ce court roman m'a scotchée par son écriture, très travaillée et soulignant bien l'atmosphère pesante de ce monde préhistorique d'une grande violence. La quasi absence de dialogues (ces hommes parlaient-ils, au moins ?) donne un récit très dense et un peu étouffant, qui convient bien à cette histoire sombre et inquiétante (l'apparition d'autres hommes et l'inquiétude que cela provoque dans le clan). Néanmoins, ce roman pêche par son désordre, on ne sait jamais bien où l'on va... De même, l'abondance de vocabulaire botanique me semble un peu artificielle, trop didactique à mon goût. Les illustrations en noir et blanc de René Fallet sont un peu sombres, les personnages font peur dans ces dessins qui reflètent toutefois la violence de ce monde primitif. Bref, des choses intéressantes et d'autres qui m'ont désarçonnées.



J'ai lu ce livre dans le cadre de la pré-sélection pour un prix littéraire jeunesse et là, mon avis est catégorique : peut-être pour des lycéens mais pas en-dessous ! Je ne tiens pas à ce que mes collégiens fassent des cauchemars !
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Tout est sous contrôle

Je remercie les éditions MEO pour ce service presse papier.



Ce roman n’est pas comme les autres, il s’agit d’un recueil de nouvelles, mais qui se suivent, qui sont plus ou moins longues, chaque chapitre à son titre.



On y rencontre des personnages bien cadrés. Pourtant, ce recueil, nous assisterons à des pertes de mémoire, d’une photocopieuse dérangée, de rendez-vous manqués, d’égarements et autres dérapages dans de tranquilles quotidiens…



Pour exemple :



Sa femme ne lui parle plus, et quand il lui adresse la parole. Elle ne semble pas l’entendre. Que se passe-t-Il vraiment, dans cette maison bunker que leurs amis Luc et Jessica leur ont demandé de garder en leur absence ? Les deux couples se connaissent depuis plus de dix ans, mais, après que Luc lui a demandé, en tant qu’architecte, de repenser la configuration de son habitation pour la transformer en une espèce de forteresse, il sent que quelque chose déraille. D’autant plus qu’il a bien cru apercevoir un chat. Or, il sait que Jessica ne les supporte pas. Et voilà que le voisin lui affirme que ce n’est pas « une bonne maison » ! 



En réalité, dans la vie de tous les jours, « tout est sous contrôle » n’existe pas.



J’ai bien aimé ce recueil de nouvelles qui souvent m’a fait rire des situations rocambolesques, j’ai passé un excellent moment de lectures que je vous conseille de découvrir par vous-même.
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Simon, l'enfant du 20e convoi

Un petit livre mais un grand moment !

Est ce que le livre Simon l'enfant du 20ème convoi va vous plaire ?



Simon Gronowiski à sorti son livre autobiographique le premier novembre 2002 puis a été adapter par Françoise Pirat et publié en 2008 . Il fait parti des édition Milan . Ce livre est un roman autobiographique qui parle des rafles à Bruxelles .



1943:Simon un jeune enfant fasciné par les bandes dessinés devient scout avec ses amis .Sa soeur Ita aime dansé le swing et veut devenir une zazous.Sa mère vendeuse dans sa boutique à Bruxelles et son père qui parle bien allemand et qui parle souvent au soldat qui viennent acheté des produit dans la boutique de sa femme.



Simon qui sous l occupation allemande se fait arrête par la Gestapo ,est ensuite déporte avec sa mère au camp de d'Auschwitz et raconte son souvenir quand il vivait heureux avec sa famille à Bruxelles avant de réussi a s'

échappé du train .Ce convoi est spécial parce que c'est le vingtième qui est intercepter par trois jeunes résistants, quelques prisonniers juifs réussirent à s'en échapper dont Simon .Les nazis ont entassé des centaines de juifs, hommes, femmes et enfants dans ce train. Il sert la main de sa mère très fort dans le train a cause de la peur :"Je serrai très fort la main de ma mère". il a assisté à la montée du nazisme et de l'antisémitisme, et à l'invasion de la Belgique par les armées allemandes dans son passé .



Ce livre ma bien plus car il parle de l occupation allemandes et des déportation des juifs vers des camps de concentration et d'extermination .Il ma apprit beaucoup de choses sur la deuxième guerre mondial et m'a aussi appris quelques mots de vocabulaire .
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Vertigineuse

Pour commencer, il faut dire que j’ai lu ce roman (certes court), d’une seule traite, en une soirée ce qui est plutôt de bon augure en ce qui me concerne. J’ai tout de suite été happée par l’histoire, m’attachant très vite aux personnages de Siri et Dorian, deux êtres complexes, un peu hors normes, dont on suit l’histoire d’amour aussi vertigineuse et passionnée que soudaine ! Tout cela entrecoupé par le récit, sous forme de brèves, d’une exécution capitale aux États-Unis en mai 2014. Même si on peut être surpris voire un peu déstabilisé par ce mélange des genres, et surtout des thèmes, moi j’ai plutôt adhéré car c’est bien construit, bien amené même si on se doute assez rapidement qu’il y aura un lien, forcément, et on devine vite lequel avec le passé de Dorian que l’on soupçonne très lourd, son personnage très énigmatique. Mais le personnage de Siri m’a quand même laissée un peu dubitative : elle est folle amoureuse de Dorian mais a pourtant énormément de doutes quant à sa nature profonde, elle se demande même s’il n’est pas violent, si elle ne se met pas en danger avec lui, et c’est son frère qui est rassurant, pas très inquiet alors qu’on s’attendrait plutôt à une situation inverse : Siri folle amoureuse que l’amour rend aveugle et Emmanuel, le frère protecteur, essayant de la raisonner. Or on assiste à tout le contraire car Emmanuel se fait l’avocat de la défense de Dorian (en même temps c’est son métier) et Siri l’avocat du diable, c’est assez intéressant !

Ce roman d’amour réussit par ailleurs à être un beau plaidoyer contre le principe de la peine de mort et c’est une belle prouesse, originale ! Sinon l’écriture est belle, riche, et le tout fait de ce roman une très jolie surprise. Un très beau moment de lecture, que je recommande.

Merci à Babelio et aux Éditions Luce Wilquin

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Vertigineuse

Tout d'abord, je tiens à remercier Babelio pour m'avoir fait confiance en m'envoyant ce roman que j'ai dévoré. Et puis cette première de couverture est a tomber!



Vertigineuse est l'un des romans surprise de cette année 2016. Il ne fait pas parti des coups de cœurs mais presque. J'ai grâce à ce roman découvert une écrivaine qui dispose d'une plume vraiment agréable. Françoise Pirart fait partie des découvertes que je ne regretterai pas simplement parce qu'elle sait vous emporter dans son monde, dans ses réflexions, ses idées en quelques phrases. Il n'y a pas eu de fautes dans ce roman au niveau des événements, tout m'a semblé possible pour que cette histoire puisse se réaliser dans la vie réelle. Alors oui, je vous l'avoue, je crois au hasard et parfois même au destin pour les rencontres qui sont souvent les plus étranges mais aussi les meilleures.



Dans ce roman nous nous retrouvons dans la vie de Siri mais aussi de Dorian, le prisonnier qui va tout changer. L'auteure nous lance directement dans la gueule du loup : la prison. Siri à pour projet d'utiliser l'art pour aider les hommes en prisons. Elle est dans une période de réflexions sur le fait qu'aux USA ils puissent accepter la peine de mort. Il y a eu quelques temps en arrière une exécution qui a mal tourné. Les produits injectés dans l'homme n'ont pas fonctionné normalement. Et puis, faut-il tuer un homme parce qu'il a tué ? Elle cherche maintes réponses et se révolte contre cette ''justice'' qui n'est pas réelle pour elle.



Dorian est un artiste caché si l'on veux. En prison pour des actes que nous ne découvrons qu'au cour de l'histoire nous ne savons quoi penser de lui. Personnellement, ce personnage est resté très éloigné de moi. Ce que je veux dire c'est qu'il ne se laisse pas aimer, pas apprécier. Il est dangereux et en même temps si fragile.

Siri est comme le pilier dont manque cet homme pour vivre et non plus survivre. Elle le comprendra petit à petit en affrontant comme une vraie guerrière en affrontant cet homme, la brutalité, les secrets, les colères et des actes que l'on ne comprend pas du tout qu'elle nous laisse connaitre. Nous connaitrons beaucoup de ses défauts ainsi que de leur histoire grâce a la relation quelle a avec Emmanuel, son frère aîné. Très proches, elle laissera ses doutes, ses craintes et ses questions se dévoilées dans leurs conversations.



Cette histoire est un réel coup de gueule sur plusieurs sujets. Non seulement il est clairement question de ce qui se passe dans les prisons, de la peine de mort, de la détention des hommes. Mais, Françoise Pirart apporte dans son oeuvre des questionnements sur la force de l'amour, la volonté de vivre, le pardon, la justice et l'injustice, les liens du sang... Elle nous emmène dans une réflexion qui nous semble légère dans la lecture mais tellement puissante, importante et compliqué à appliquer dans la vie de tous les jours.



Une histoire d'amour qui met à l'épreuve beaucoup plus de personnes et d'actes que l'on ne le pense et qui ne laisse pas indifférent à la fin de la lecture.
Lien : http://illbooks.blogspot.fr/
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Sans nul espoir de vous revoir

« La passion au-delà des steppes. Des lettres qui s’égarent, des steppes à perte de vue, des sentiments contrariés… Les éléments s’unissent pour insuffler au roman de Françoise Pirart, à cette passion toujours contenue, une lignée très romantique. Douée pour les envolées lyriques, elle maintient le suspense, assume sa veine romantique jusqu’à l’ultime point. » (Laurence Bertels dans « La Libre Belgique »)
Lien : http://www.francoisepirart.b..
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Simon, l'enfant du 20e convoi

Ce livre ressemble beaucoup à "un sac de bille" de Joseph JOFFO.



C'est très interessant et émouvant de lire une histoire vraie, surtout aussi touchante.



Des passages sont vraiments poignants.



c'est un très bon livre.



J'aimerais aussi lire la version pour adultes.
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