pour mon age, difficile !
Héraclès aurait aimé jouir tranquillement de sa victoire. Mais à la satisfaction se mêlait la tristesse, car son frère, au cours du combat, avait été blessé à mort.
Dans sa vie en serait-il toujours ainsi, toute joie serait-elle teintée d’amertume ?
En conduisant la nouvelle reine sur son bateau, Tristan ignorait que cette femme était l'image de son destin et qu'elle transformerait sa vie en une suite de délices et d'infinis tourments.
La vieille qui graissa la patte au chevalier :
Une vieille femme ne possédait qu'à elle en tout et pour tout que deux vaches. C'est peu sans doute mais c'était beaucoup pour elle. Elle vivait de leur lait.
Un jour hélas les deux vaches, mal attachées, se sauvèrent ensemble ; le prévôt les trouva qui vagabondaient toutes seules en dehors du communal et il les emmena purement et simplement.
La vieille l'apprend, elle veut récupérer ses bêtes. Mais le prévôt ne veux rien savoir, alors même que la vieille accepte de payer l'amende : il n'a pas la preuve que les vaches sont bien à elle, dit-il !
Héraclès comprit alors qu’en exécutant les tâches exigées par Eurysthée, voulues par Héra et sans doute aussi par Zeus, non seulement il travaillait pour sa libération, mais surtout il servait les hommes.
Partout où il était passé, il avait laissé son empreinte : il avait construit des routes et des villes, libéré les hommes de leurs persécuteurs et partout on lui élevait des statues et des temples.
De génération en génération, les Alsaciens se transmettent ces récits où le fantastique hante volontiers la réalité. Les ondines y côtoient les saints. On y parle de géants, d'anges et de fées.
[Héraclès] était triste : la perte d’Hylas lui était insupportable. Pourquoi les êtres qu’il aimait, Mégara, ses fils, Hylas, disparaissaient-ils de sa vie ?
Bon Dieu convoqua Sole immédiatement.
-Sole, je t’ai nommée Grande Inspectrice des Marées, tu t’en souviens ? C’est un honneur que je t’ai fait. Les mois ont passé, les lunes ont tourné, tu n’es jamais venue m’en parler. Dis-moi, ma fille, comment va la marée aujourd’hui ?
– Elle va… elle va, répondit Sole, comme le derrière de ma grand-mère !
Cette fois, Bon Dieu prit son élan et flanqua à Sole une telle gifle que la malheureuse en fut tout aplatie. Sa colonne vertébrale dessina un zigzag, ses yeux sautèrent tous deux du même côté, elle perdit ses belles couleurs, elle perdit la parole. Bref, elle devint le poisson gris, plat et laid que vous voyez, au marché, à l’étal du poissonnier.
-Et maintenant, disparais de ma vue! tonna Bon Dieu.
Sole alla se cacher dans les algues, au fond de la mer. Là, chancelante et déglinguée, elle chercha péniblement sa nourriture. Les autres poissons, sans pitié, se moquaient d’elle, même Requin, autre fois son compère.
Il m'a paru intéressant de mettre en valeur le
rôle primordial joué par les femmes - qu'elles
soient maîtresses ou servantes, de noble naissance ou d'origine servile : ainsi les nourrices, qui sont des esclaves, jouent-elle un rôle essentiel dans la maison de leur maître, dans l'ordre du travail comme dans celui des sentiments.