Il avait envie de la malmener, d’attraper à pleines mains sa chevelure pour secouer sa jolie tête de poupée provocante, d’humilier d’une gifle cette superbe qu’elle affichait, et en même temps, il sentait un nouveau désir l’envahir, plus complet, plus bouleversant que celui qui l’avait d’abord poussé chez Gina : celui de boire à sa bouche menteuse, celui de lui arracher des mots et des cris sauvages, mais sincères.
Il respira profondément, allongea les jambes et les bras devant lui comme pour conjurer une mauvaise courbature, et opta pour une détente débonnaire.